Katekyo Hitman Reborn
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 Un bien triste rêve...[Pv Kyoya]

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Valentina Bellacqua
Cervello | Illusionist
Valentina Bellacqua


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MessageSujet: Un bien triste rêve...[Pv Kyoya]   Un bien triste rêve...[Pv Kyoya] EmptyLun 15 Déc - 18:04

[Suite de Under the Rain]

Par inconscience ou complète conscience, Valentina avait poussé le bouchon assez loin pour faire sortir le jeune homme de ses gongs. Elle n'avait pourtant déposé qu'un léger baiser sur le bout de son nez, mais il semblait que pour ce mafieux là, les contacts physiques n'étaient guère envisageable. C'était parfait qu'il réagisse comme ça, car cela lui prouvait une fois encore qu'elle avait mis en plein dans le mille: Il n'était qu'une racaille de bas étage qui ne méritait que son mépris et rien d'autre. La belle illusionniste ne s'en voulait même pas d'avoir semé le vent pour récolter encore un peu de tempête, au contraire...Elle était même extrêmement fière d'elle, même si cela ne se voyait pas encore. Elle se contenta de se redresser, triomphante sans le vouloir, osant le toiser au travers de son bandage montrant pleinement son infirmité. Quand il eut fini de hurler, Valentina se contenta de soupirer, sans un mot ni un geste de plus: Il la fatiguait avec ses airs de vierge effarouchée, c'en était si pathétique qu'elle avait grande peine à l'imaginer en train de terroriser tout le monde. Disons qu'elle partait du principe qu'un "caïd" dans son genre n'aurait pas eu peur d'un ridicule petit baiser...Mais lui, il n'était pas comme tout le monde, cela se voyait. Il devait savoir affronter tout ce qu'il y a de pire dans la vie, excepté tout ce qui constitue une valeur méliorative, comme la douceur, la compassion, l'amour...Tout ça devait lui échapper ou bien lui être inconnu. Cela dit, quand bien même on la payerait des millions, Valentina n'avait pas la patience de rester des jours et des jours à lui apprendre des valeurs aussi simples et fondamentales. A ses yeux, s'il réagissait aussi bêtement, il était tout bonnement irrécupérable...Elle soupira donc, avant d'enlever d'un coup sec le bandage qui lui entourait les yeux, sans crier gare. Ses yeux d'une couleur bleue aussi claire qu'une onde des Caraïbes vinrent percer ceux de ce jeune homme, et même si elle ne le voyait pas, elle montrait grâce à eux plus de prestance que n'importe quelle autre femme dans la mafia. Voilà la seule chose que tout le monde ignorait de Valentina et de sa mère: Elle avait un physique tel qu'elle était capable de le moduler comme elle voulait, mais dès qu'il se retrouvait au naturel comme c'était le cas à cet instant pour ses yeux, elle embaumait presque l'atmosphère par une présence implacable. Oui, elle était le charisme à l'état pur...Et c'était fort dommage que sa vue ne puisse plus jamais lui donner l'occasion de voir l'effet qu'elle pouvait faire sur les quelques fous qui osaient poser son regard sur elle.

Une fois que Valentina eut ouvert les yeux, elle ne recula pas pour autant et ne cessa de "regarder" son vis à vis qui de toute évidence ne lui faisait pas plus peur qu'un python en pleine forêt d'Afrique. Il ne fallait pas croire, elle aussi était une bête féroce, et si elle n'était sûrement pas aussi connue que lui, elle n'en restait pas moins abominablement dangereuse lorsqu'elle s'y mettait. De plus, il ne lui fallait pas grand chose pour qu'elle perde patience, et déjà que ce gamin ne marquait pas de points depuis le début, maintenant qu'il avait révélé ce qu'il détestait le plus, elle sentait qu'elle allait beaucoup s'amuser à le taquiner...A moins qu'elle n'ose tout bonnement le laisser en plan comme la personne sans âme et sans coeur qu'elle ne se cachait pas d'être.

" Tiens donc, le petit agnelet aurait-il peur qu'on le touche? Tu te crois tellement indispensable que tu ne te sens plus pisser? Ma foi, cela te regarde. Mais si tu as peur d'un simple baiser sur le nez, alors je ne vois pas la valeur que tu peux bien avoir...Ah! Si je sais. Absolument...AUCUNE! Tu n'es certainement qu'un pantin ayant pris le même chemin débile que papa et maman...Sauf que ta réaction prouve que tu es plus fragile que du verre, et c'en est pathétique! "


Voilà pourquoi il ne fallait pas chercher la petite bête avec Valentina: Elle savait provoquer les autres mieux que personne, mais surtout elle savait analyser et déconcerter. Elle s'en fichait de taper dans le mille ou d'être complètement à côté de la plaque, tout ce qui importait, c'était de le faire redescendre de son piédestal, parce qu'à son goût il se prenait pour ce qu'il ne serait jamais. Peut-être était-il important dans cette ville, mais aux yeux de l'héritière la plus douée de la famille Cervello, il n'était rien qu'un gamin de quinze ans qu'elle balayerait en deux minutes. Cela dit, comme elle n'avait pas l'intention d'être trop "cruelle" avec lui non plus, elle s'accorda le droit de le chercher encore un peu...Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait faire enrager quelqu'un d'autre que son mentor avec autant de facilité et de brio! Elle passa donc à l'attaque en plaquant avec plus de violence que jamais le jeune homme contre le mur, l'empêchant de bouger en maintenant fermement ses poignets. Elle voulait qu'il se sente désarmé et à sa merci, même si cela ne devait durer que quelques secondes! Ce serait sa petite victoire personnelle...Juste pour le plaisir de le voir enrager avec un geste aussi simple et anodin.
La jolie illusionniste poussa donc la plaisanterie à l'extrême en se penchant vers ce jeune lionceau furieux pour mieux atteindre ses lèvres. Oui, vous avez bien lu, Valentina venait de lui donner un véritable baiser, faisant preuve dans ce geste d'une douceur et d'une passion dont elle s'étonna elle-même. Ce n'était que pour le faire enrager, et pourtant ce baiser semblait lourd de sens. D'ailleurs, elle mit bien une bonne minute avant de se détacher de lui et de le regarder avec un sourire, non pas sadique ni satisfait, mais un sourire énigmatique, presque gentil. Tout était fait, en somme, pour qu'il soit décontenancé jusqu'à la limite de l'insupportable. Et finalement, elle le relâcha aussi simplement qu'elle l'avait embrassé, sans fioriture ni grandes pompes...

" J'espère que tu vois ce que ça fait d'être pris au piège, j'espère que tu sens à quel point ta volonté t'a échappé. Recommence à me manquer de respect et je jure de te faire subir la même chose à chaque mot ou geste que je jugerais déplacé. Tu es peut-être un caïd dans cette ville, mais où que tu sois, face à moi tu n'es rien du tout...Parce que tu n'es qu'un gamin de quinze ans."


Valentina avait lancé cet âge totalement au hasard, demeurant à des années lumières de se douter qu'elle pouvait tomber juste. Elle trouvait juste amusant et étrange si quelqu'un de son âge tombait sous le charme d'un gamin du sien...Et sur cette pensée, elle tourna les talons. Elle quitta la ruelle dans laquelle elle avait laissé ce pauvre imbécile prétentieux, et se dirigea seule dans la ville...
La jolie illusionniste ne fut aperçue chez elle, dans son petit appartement résidentiel que deux jours plus tard. Elle avait erré tout ce temps afin de retrouver son chemin, et une fois que son majordome lui eut ouvert, ce fut un sourire de satisfaction qui se dessina sur son visage. Elle s'écroula littéralement dans ses bras, morte de fatigue, et le vieil homme n'hésita pas à une seconde avant de la conduire jusqu'à sa grande chambrée afin de l'allonger confortablement dans ses draps de soie rouge. Il passa sa main sur son front puis, constatant qu'elle avait de la fièvre, se dépêcha d'aller quérir un médecin, non par téléphone, mais armée de la limousine de la famille de Valentina. Pendant ce temps, la belle était à mi chemin entre le royaume des rêves et celui des cauchemars...D'où le fait qu'elle se mette à tourner et virer violemment dans son lit, en hurlant, le visage en sueur...

" NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!! PAPA! MAMAN!! REVENEZ MOI!! NE ME LAISSEZ PAS TOUTE SEULE...RESISTEZ A LA FAUCHEUSE!!! Revenez...J'ai peur...J'ai froid...J'ai mal..."
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MessageSujet: Re: Un bien triste rêve...[Pv Kyoya]   Un bien triste rêve...[Pv Kyoya] EmptyMer 17 Déc - 14:47

Hibari était énervé par ce simple geste plus ou moins anodin. Mais quand on sait à quel point il fuit les contacts physiques et les personnes, même ce geste que certains pourraient juger d’amical avait des airs de provocations pour le leader de cité de discipline. Mais très vite, le visage du jeune homme redevint froid et imperturbable. Ce qui n’était pas spécialement bon pour la personne en face de lui. Une soudaine envie de lui faire payer son impudence naquit en lui. Et il ne comprenait pas... Pourquoi ce geste? Pourquoi avoir oser? En quel honneur ou déshonneur, cela dépendait des points de vue? Il était perdu bien que pour le moment, cela ne voyait plus sur son visage et ses yeux avaient reprit cet air neutre qui le caractérisait tans. Hibari ne connaît rien aux autres, il ne ressent pas le besoin de s’intéresser a eux sauf si ils ont l’air fort et qu’un combat est envisageable. Mais la il semblait que le terrible petit tyran de la ville était vaincu par un simple baiser sur le nez. Non, et puis quoi encore... Il n’avait pas eut a proprement parler peur de ce baiser là. Non il le dérangeait et le mettait en position de faiblesse. Et cela c’était tout bonnement inacceptable. Alors il devait lui faire payer. Elle allait le regretter amèrement et ferait connaissance avec Hibari Kyoya, celui que tout le monde fuit. Oui voila une idée qui était plus que tentante. Et soudain, Valentina enleva son bandage. Tout autre personne autre que Kyoya aurait pu admirer la beauté de la jeune femme. Mais le jeune adolescent ne fit que soupirer comme si il n’en avait rien à faire. La beauté, il la voit dans le sang, dans une bagarre, dans la victoire. Le reste semble bien fade en comparaison. Leurs regards se croisèrent, Hibari ne baissa pas les yeux car il n’est pas du genre a rendre les armes pour une chose aussi banale qu’un vulgaire duel visuel. Et puis les paroles acerbes de la mafieuse. Le jeune homme se mit a ricaner. Comme si ce qu’elle venait de lui dire lui coulait dans le dos et qu’il n’en avait rien a faire. Elle ne l’intimidait pas, il en faut beaucoup plus. Et puis qu’importe qu’elle parle de ses parents, il ne les connaît pas. Kyoya se redressa de tout son corps pour la toiser de son dédain habituel puis croisa les bras.

« Toi tu aimes les discours c’est çà? Tu brasses beaucoup d’air mais tu devrais d’abord voir si ton interlocuteur s’intéresse a tes veines paroles, parce que personnellement. Je me fiche royalement de ta petite personne... »


Il en fallait plus pour le déconcerter que deux trois mots prononcer de la sorte. Les mots ne le blessaient pas, ne le touchaient pas... Mais il fit preuve d’imprudence, a peine deux secondes et le voila plaquer contre un mur. Le jeune homme arqua les sourcils, mais il n’eut même pas le temps d’attraper ses matraques qu’elle lui avait attraper les poignets. Et une chose était sur a présent, il avait sous estimer sa force. Mais ou voulait elle en venir? Mis il ne lui offrit pas le plaisir de lui offrir un visage soumis non il lui offrait ce même air placide. Comme si il s’en fichait pas mal qu’il soit a sa merci, qu’elle puisse lui prendre la vie ou le blesser... N’avait elle pas comprit, qu’il se fichait de tout même de lui? Et puis cet autre baiser, bien plus osé et sur les lèvres du boss du comité de discipline. Dans un premier temps, Kyoya fit les yeux ronds sous la surprise. Et surtout il prit une teinte blanche... Mais très vite, le jeune se mit à bouger pour que ce baiser soit le plus court possible. Il voulait qu’elle le lâche mais la poigne de la jeune femme n’arrangeait rien. Une minute... Ce baiser avait durant une minute entière. Et déjà l’esprit tordu d’Hibari imaginait comme il allait lui faire payer cet outrage à sa personne. Soudain elle le lâcha sans crier gare... Instinctivement il plaqua une main sur sa bouche et frotta cette dernière avec un air plus que dégoûter. A présent, il la fusillait du regard comme un animal près à lui sauter à la gorge. Elle lui parlait... Qu’importe, le rouge lui montait aux oreilles et de toute manière il n’écoutait pas. Pour seule t unique réponse il lui offrit son silence.

« ... »


Il la laissa s’en allez. Parce qu’il était sous le choc? Non parce qu’il avait autre chose a faire pour le moment... Ce n’était que partie remise. Il serra les poings sous la colère quand il la vit tourner les talons. Mais très vite un sourire carnassier s’installa sur ses lèvres.

« Toi tu vas connaître ta douleur... »


A peine un murmure et pour sur qu’elle ne l’avait pas entendu mais il avait dit cela plus pour lui que pour elle. Et quelques jours passèrent... Hibari avait fait ses recherches, enfin pas lui. Il avait envoyer ses subalternes récolter des infos a sa place. Et puis ils étaient revenus avec l’adresse de la jeune femme. Il n’avait pas hésiter bien longtemps avant de sortir du collège de Namimori sans dire un mot et en pleine journée. Qui oserait lui demander de rester? Justement personne... Ni une ni deux, il prit la route de la maison de la jeune femme. Un fois devant la dites demeure, Hibari entra comme un voleur, sans s’annoncer a qui que se soit. Pire, le jeune homme monta a l’étage car il avait entendu la voix de la mafieuse sans aucune gêné apparente. Il la trouva seule dans sa chambre, apparemment elle était fiévreuse et surtout pas en état de ce battre. Le jeune homme s’appuya sur le chambranle de la porte puis se mit a rire a pleine gorge, un rire narquois et mesquin.

« Alors là, tu es tellement pitoyable ma pauvre... Regarde toi, tu ne mérites même pas que je me déplace pour toi. Tu es pathétique en fait... Tss, un cafard qui se prends pour une lionne. Tu es juste comme les autres, tu as besoin de personne qui gravite autour de toi pour te sentir bien... »


Hibari n’y allait pas le dos de la cuillère. Il la trouvait bien forte sous cet aspect là et franchement du coup, elle baissait dans son estime. Il regrettait presque de s’être déplace pour voir cette scène minable a ses yeux puisque lui ne tient a personne...
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