[Momoko Smith] [Finish]

I. Identity.

NOM: Son véritable nom de famille lui est inconnu. Smith est très bien...
PRÉNOM(S): Momoko
SURNOM: Momo
AGE: Environs 17 ans
NATIONALITE : Inconnue, car sans papier. Elle suppose par ses yeux bridés et son prénom qu'elle est d'origine japonaise
SEXE: Féminin, Wanna check?
DATE & LIEU DE NAISSANCE: Elle fête son anniversaire le 24 Décembre.
CAMP : Rien n'est noir, rien n'est blanc. Gris. Le monde est gris. Neutre

II. Apparence & Mental.

Physique :
Momoko est une jeune femme assez grande, 1m70 pour être plus précis. Poitrine opulente, taille si fine qu'on la croirait enfermée dans un corset, jambes et bras délicats mais musclés. Peau pâle, servant de toile de fond à un véritable visage de poupée. Ses yeux, en permanence grand ouvert, attentifs à chaque détails sont bleus comme une mer déchainé. Un nez fin en trompette et une petite bouche en cœur complètent l'ensemble. Ses cheveux, coupés à la garçonne achèvent de lui donner cet air quelque peu infantile. Son occupation principale l'oblige à s'habiller de façon sobre et confortable. Elle privilégie les vêtements prêts du corps, et se sent naturellement à l'aise dans les couleurs sombres: elle aime à se fondre dans le décors. Ainsi, elle porte des chemises d'hommes largement ouvertes, de vieux jeans et des bottes grimpant jusqu'en haut de ses mollets. Si on la déshabille, on ne rencontre cependant pas son corps nu: presque la totalité de son torse, de ses bras et de ses jambes sont recouverts de bandages. Il faudra les arracher, les déchiqueter pour que le corps de Momoko fasse entendre cette histoire muette. Des cicatrices dessinent les faux-sourires qu'elle a rencontré, les chemins sur lesquels elle s'est perdu. Enfin, la cicatrice la plus violente se révèlera. Arrachons ce foulard qu'elle garde en permanence autour du cou. La marque d'une corde, rosâtre, douloureuse à la vue. La marque de cette corde qui lui a volé la voix, au lieu de lui prendre la vie.

Caractère :
A cause de son mutisme, Momoko passe souvent pour une jeune femme sinistre. Pourtant, ce n'est une enfant trop vite grandie, à la recherche de chaleur humaine, de douceur, de câlins... Ne connaissant pas la langue des signes, elle a du mal à communiquer ses pensées et ses émotions. Certains penseront que c'est une femme forte, sûre d'elle... Ils se trompent. Si elle ne dit pas qu'elle a mal, c'est parce qu'elle ne peut pas crier, tout simplement.
Si jamais par miracle on arrive à devenir intime avec elle, elle se fera câline et agréable, voire même coquine et taquine, encline à jouer. Peut-être arrivera t-on même à la voir sourire. L'amour n'est pas quelque chose auquel elle a réfléchi. Elle n'a d'ailleurs jamais eu de compagnon, et est toujours vierge. Les hommes et les femmes lui font un peu peur à vrai dire. Elle a du mal à supporter de ne pas pouvoir prévoir chacun de leur faits et gestes: elle se sent agressée au moindre mouvement brusque.
Quand on lui confie une mission, elle l'effectue jusqu'au bout. Elle peut pointer son arme sur n'importe qui, sans une seconde d'hésitation. Elle n'en tire aucune satisfaction, aucun plaisir sadique. Très tôt, elle a appris que pour sa propre survie elle ne devait pas broncher et obéir à celui qui tenait l'argent. Cependant, elle n'est pas sans âme. A chaque fois qu'une mission se termine, elle ne peut se retenir de verser des larmes silencieuses.

Like/Dislike :
Momoko s'étend peu sur ses goûts. Toutefois, on peut remarquer une forte attirance pour tout ce qui a un goût chocolaté, pour les balles, les douilles. Elle collectionne les vieux stylos, dont elle se sert pour remplir ses petits carnets-bouche. Elle n'aime pas le bruit, la foule et dès qu'elle n'est pas en mission, elle dors. La miss peut en effet dormir n'importe où: sur un toit, dans un arbre, sur un carton comme la SDF qu'elle est. Son rêve serait d'avoir un vrai toit, au moins pour une nuit.

III. ___Story*
Tueur à gage n'est pas la situation rêvée pour une jeune fille telle que Momoko. Si l'on fantasme sur ces tueur au sang et au regard froid, c'est bien parce que l'on ne connait pas la véritable vie qu'ils mènent. Une vie de chien. Combien de fois s'est-elle retrouvée allongée dans une ruelle, la pluie se mêlant à son sang? Combien de fois avait-elle vu un canon se pointer sur elle? C'est lui ou c'est moi. C'est lui ou c'est moi. Une balle part. C'était lui ou c'était moi.
Avant d'être la jeune adulte paumée, Momoko fut une enfant. Père absent, vendeur de drogue, mère démissionnaire, faiblarde, dépressive. Élevée avec les exclus de la société depuis son plus jeune âge, Momo n'a jamais connu que le contact froid du béton. Vers ses sept ans, elle surprit une conversation entre quelques prostituées et sa mère: le père de Momo avait été retrouvé dans une ruelle, une balle entre les deux yeux. Il a fait une mauvaise rencontra dira simplement sa mère, Hana. Personne ne le pleura. Son visage s'effaça rapidement des mémoires.
La situation de Momoko et de sa mère empira. Sans plus aucuns revenus, elles furent bientôt mises à la porte de chez elles. C'est à peine à huit ans que Momo passa sa première nuit dehors. Trois jours passèrent. Au quatrième, elle se réveilla contre le cadavre de sa mère. Elle avait fait une mauvaise rencontre.
Les nuits se suivirent. Les jours aussi. Puis les semaines, les mois. Momoko fut adoptée par une troupe de mendiants itinérants. Avec eux, elle appris à se défendre. Son maître, un homme qui devait approcher la centaine d'année, lui appris comment tirer, une femme à se battre à mains nus, et un jeune homme de son âge à soigner ses blessures. L'adolescente s'imaginait à ce moment là vivre une vie heureuse. Un véritable cocon s'était tissé, les jours se suivaient et se ressemblaient, tranquilles... une délicieuse monotonie. Mais si la rue est mauvaise, ses enfants sont horribles. Une bande rivale abattit la nouvelle famille de Momoko. Pendant qu'elle s'enfuyait, le soigneur distrayait les assaillants. Les égouts furent nourris de sangs pendant de nombreux jours...
Momo fut ramassée dans la rue par la police, enfermée comme un chien pendant plusieurs jours. Sans qu'elle ne sache trop comment, on l'offrit à un jeune homme à peine plus vieux qu'elle. Quand elle se rappelle de lui, Momo pense tout de suite à ses mains, blanches et douces... Pourtant, elle était sûre que plus d'une fois elles avaient été couvertes de sang. Elle avait compris bien que Adrian n'était pas aussi bon qu'il en avait l'air. Derrière ses chemise blanches parfaitement repassées, ses cravates nouées avec distinction et son sourire doux se cachait un homme tourmenté, violent. Chaque fois, il était différent. Parfois il prenait Momoko dans ses bras, la câlinait comme il l'aurait fait avec une peluche. D'autres fois, il battait jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse de douleur. Combien de fois s'était-il endormi contre elle? Ces nuits là, elle n'osait pas dormir. Qui sait ce qu'il aurait pu lui faire pendant son sommeil... Un soir, il décida de la prêter à un ami, pendant qu'il... s'entretenait avec une jeune femme ramenée de soirée. Si Momoko trouvait Adrian violent, elle le considérait maintenant comme un véritable agneau comparé à son ami.
Il la poussa sur le lit, arracha ses vêtements et lui écarta les cuisses violemment. Momo se débattit comme un beau diable, se tournant, gigotant, hurlant. Personne ne vint à sa rescousse.
Le lendemain, quand Adrian se leva enfin et se mit à la recherche de son jouet. Il se dirigea vers la chambre qu'occupait son ami, et le trouva gisant en travers du lit, le crâne éclaté. Les draps et le matelas étaient gorgés de sang... Un chandelier sanguinolent était jeté sur le parquet et, dans un coin de la pièce était recroquevillée une Momoko gémissante, au corps labouré de blessures. Il attrapa la cravate qui pendait lamentablement au cou de son ami, et s'approcha d'un pas lourd de Momoko. Avec une douceur extrême, il releva son menton du doigt, lui lui passa la cravate autour du cou de l'autre main. Enfin, il la serra, comprimant la gorge de Momoko.
Avec les dernières forces qui lui restait, Momoko se débattait mollement. Sa vision déjà floue s'obscurcissait, une sensation de fraicheur s'emparait déjà de ses extrémités. Petit à petit, elle s'étouffait. Le peu d'air qui lui restait s'envolait en même temps que ses maigres forces.

-*Je vais mourir...?*

Brusquement, la pression de la cravate se relâcha. Adrian tomba en arrière. La dernière chose que vit Momoko avant de s'évanouir fut... une paire de talons tachés de sang.

IV. Liens & Relation(s)

Famille :
Momoko n'a plus ce que l'on peut appeller une famille. Son père et sa mère ont été assassinés pour des raisons inconnues à la jeune fille, mais vraisemblablement vaseuses et puantes. Les mendiants qui l'ont accompagnés et éduqués pendant un long moment ont été décimés lors d'un affrontement entre gangs. Son maître, assassiné par sa maîtresse alors qu'il tentait de tuer Momoko.
La petite ne rêve aujourd'hui que d'un nid douillet et calme, entourée d'amour et de paix.

Relationship:
/

IV. Arme & Technique(s)

Arme :
Bulldog 320, un revolver à 6 coups.
Technique :
Une technique simple: Tu vises, tu tires. Momoko ne rate jamais sa cible.

Autre(s):
Momoko ne sort jamais sans un petit carnet pour pouvoir communiquer avec les rares personnes avec qui elle saura tisser des liens. Elle porte deux besaces à sa ceinture, une sur chaque hanches: l'une contient des dizaines de balles prêtes à être tirées, l'autre autant de douilles. Momoko est propre: elle ramasse toujours les douilles qui traînent, qu'elles soient à elle ou à ses ennemis.

Terminé! Tout le monde descend~

Bon, je me suis occupée d'aller signer le réglement...
Pour ce qui est du rang, je pense que logiquement je devrais entrer dans "others", puisque je ne suis qu'un chien errant ^^
C'est tout?

{Double post}

Première condition terminée.

Je te valide, bienvenue parmi nous (:
Bon Rp, et n'hésite pas à faire connaître le forum!