Katekyo Hitman Reborn
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 One photo a day, bring the doctor closer.

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Natsu Yumete
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Natsu Yumete


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MessageSujet: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptySam 27 Juin - 21:08

Aujourd’hui, grand soleil pour l’ensemble du pays, mais aucun rayon ne parvenait jusqu’à lui.
Aujourd’hui, était sensé être un jour, donc, de bonne humeur, de joie et de jeux, mais pourtant un détail, ne lui permettait pas de savourer cette ambiance joviale pleine de rire.
Car oui, aujourd’hui était la fin des deux semaines de mise sur pied, pour le petit boulot de Natsu.
Ooooh, ça oui il avait progressé, puisqu’il partait du point zéro, seulement le sujet des photos ne se révéla pas si facilement photographiable, même pour un type apprécié de la gente féminine.
Alors lui, aujourd’hui, il ne voyait ni le soleil ni le bonheur ambiant que celui-ci apportait à la société.
Lui, aujourd’hui n’appréhendait que la réaction du docteur, face a cette situation à laquelle il ne devait même pas s’attendre et qu’il n’accepterait pas, surtout.

Inquiet jusqu’à la moelle, il ne pouvait s’empêcher de réfléchir quitte à s’user la cervelle jusqu’à la dernière miette. Quand, passant devant un magasin de lingerie pour femme de tout âge, il vit son reflet. Qu’il y a-y-il de si incroyable là-dedans me demanderez vous ? Et bien c’est que cela lui donna une idée du feu de dieu, qui le sauverait peut-être. Il réalisa que durant les années collège les garçons ne sont pas encore formés, ou du moins c’était son cas à lui. L’infirmier ne verrait donc pas la différence entre ses fesses et celle de petites minettes… Il entra donc dans le magasin, qui par pure hasard ce trouvait être là, le meilleur qui soit pour son plan de survis diabolique…ou pas. Il entra dans le magasin en trombe, sprint à la recherche d’une vendeuse. Vendeuse en vue ? Stoppage net. Le jeunot enfila un masque de pauvre petit garçon gêné au plus au point, les larmes aux yeux, d’être dans la situation dans laquelle il se trouvait, apparemment pas par choix mais par défaut, et bégayant comme un pauvre forcené interpella la demoiselle.

« Euh…es…es…excusez moi, mad…mademoiselle…je viens… *Interruption de quelques secondes, le sujet doit paraître très tabou* …ma…mère…enfin…pour ma sœur…fin…je… »

La vendeuse grimaçant comme une folle, signe qu’elle essayait d’assembler les mots qui se faisaient désirer, pour comprendre la phrase du pauvre bout de chou. Ses mains la démangeaient. Un désir de vouloir secouer ce pauvre petit pour que les mots s’assemblent à l’intérieur de lui et qu’ils puissent enfin les sortir normalement.

« Calme toi petit, qu’est ce qu’il t’arrive ? N’aie pas peur, je ne vais pas te manger *un sourire aux lèvres, d’encouragement* »

Natsu se mit à pleurer dans son coude et s’accrocha au T-shirt de la donzelle, pour un effet plus dramatique encore. Pour que le sentiment de pitié de la femme soit à son paroxysme. Il cria alors très distinctement et à une vitesse impressionnante, la situation. Quel cinéma ! Dans ces conditions le garçonnet dévoilait tout son potentiel théâtral. Il passait vraiment pour un gamin, il profitait d’ailleurs de ne pas avoir encore vu apparaître ses caractères sexuels secondaires mâles.

« Ma maman veut que j’achète des culottes pour ma sœur jumelle, mais moi je suis un garçon. Je ne veux pas que les gens se moquent de moi…snif…et je sais pas où c’est les culottes pour fille, moi… »

« Rooooh mais voyons, faut pas pleurer pour ça. Je vais t’aider moi. Allez viens ! Tu sais du combien elle fait? Elle a quel âge ? *La femme laissant son professionnalisme de cotés pour paraître plus humaine auprès du jeune garçon désespéré, le guida jusqu’aux rayons pour jeune fille.* Bon alors mon poussin, dis moi tout. »

« C’est ma jumelle…je…je…j’ai pas fait…ma…puberté…encore…je…je crois qu’on doit faire le même taille…fin…je…je crois.. »

Souris affectueusement face à la gêne apparente du garçon, qui paraissait si simplet, si mignon, si choupi... Elle deviendrait presque pédophile, rien que pour cette gueule d’ange qui s’agitait sous ses yeux. Natsu lui s’amusait assez, ça le faisait oublier la triste situation dans laquelle il était. Il n’avait pourtant, deux semaines plus tôt, même pas pensé au fait que les filles pourraient être si dure à photographier sous cet angle de vue, même avec lui…

« Ok, ben tu vas devoir….les….essayer alors *Un sourire désolé s’affichait sur son visage, se doutant que ce petit gnome partirait au quart de tour au son de ses quelques mots.* Mais t’inquiètes pas, on va aller dans les cabines du fond, personne ne te verra, puis je ne vais pas te faire défiler dans le couloir en même temps. D’accord ? »

Natsu, les larmes de nouveau au rendez-vous, il acquiesça de la tête, les joues rosies. Il se précipita alors sur des culottes trop "kawai", genre avec des petits dessins imprimés trop mignon. Comme excuse auprès du docteur, il n’aura qu’à lui dire que les fillettes étaient plus facilement accessibles pour le petit collégien qu’il était. D’où l’absence de lingeries fines et sexy, alliant harmonieusement soie et dentelle. Il se demanda finalement s’il n’allait pas plutôt prendre les photos dans la cabine… Mais trop de facteurs négatifs le dissuadèrent. Donc après de longues minutes harassantes d’essayage, durant lesquelles, il se fit mater la rondelle par la vendeuse, sans relâche -c’était assez effrayant d’ailleurs-. Il finit par acheter six modèles. Don’t panic! C’était des lots de deux, pas pareil évidement.

La question allait maintenant être de prendre les clichés. Ah et de trouver une jupe peut-être aussi. Mais là par contre son contact avec la gente féminine allait bien l’aider. Une bonne excuse, ou pas d’ailleurs, le minois du type pressé par le temps qui passe et c’est bon. Pour les photos en elle-même, il trouvera bien un crétin pour les prendre…non, plutôt creuver... Et voilà. Il se retrouvait de nouveau dans une impasse. Comment faire… Son cerveau se remit alors dans des réflexions intenses. Bon il verrait bien de toute façon.

Fin de la journée, le soleil, toujours présent, commençait à perdre de son intensité, entamant sa descente inévitable.
Fin de la journée, les gens étaient toujours aussi heureux, voir même plus, après une journée remplie de joie, et commençait à ressentir la fatigue des journées où l’on fait beaucoup parce que motivé, content, joyeux.
Fin de la journée, Natsu n’avait même pas profité de ce temps splendide avec toute cette agitation.
Fin de la journée, il se dirige vers l’infirmerie, l’appareil photo bien encré dans ses mains.

Il frappe et attend. Toute la journée il avait travaillé comme un fou, sans relâche, aucune. Il avait des photos sous tous les plans possibles -et pas "inimaginables" non, ce n’est pas de la rigolade, là, OH, fallait que le garçon ait pu les prendre sans se faire choper par les "demoiselles"-, des photos de floues aussi, des mal cadrées, de magnifiques portraits de ses empreintes digitales, des "à contre jour" et seulement six tirages où le sujet était reconnaissable par le cerveau, évidement.
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Docteur Shamal
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyMer 1 Juil - 14:05

Aujourd’hui, Shamal était assis derrière son bureau. Bah oui, encore. Pour une fois il ne manquait pas à son devoir, celui de rester planter sur derrière un écritoire à regarder le vide et a compter les rayures sur le papier peint de la pièce. Ca fait mal ça, quand même, alors qu’on était un mafieux qui ne vit que d’adrénaline, d’action, de seins, de femmes, d’alcool et sex appeal. Cela ne voulait pas dire qu’il manquait à son travail de mafieux. Il était attentif aux moindres informations venant du consultant externe et surveillait le petit Sawada d’un œil qui semblait désintéressé mais qui ne l’était pas pour un sou. Reborn venait aussi lui tenir compagnie dès qu’il venait accompagner Tsuna au collègue. L’arcobaleno avait toujours cette habitude de sortir de n’importe où et s’entretenait quelques minutes avec lui.
Aujourd’hui cependant, rien à faire. Heureusement que demain, c’était la visite médicale. Ca allait être le couronnement de sa vie et il en frétillait d’avance, salivant déjà. Et aujourd’hui, normalement, le petit Natsu ne tardera pas à venir le voir. Il avait hâte, aussi, de voir comment il s’y était pris et quelles belles images il avait récolté. Ce ne sera pas une si mauvaise semaine finalement, mise à part le manque de rendez-vous galant qui créait un vide intersidéral. Mais les photos et la visite médicale rattrapera le tout, il était donc content et impatient, mais compter toujours les rayures sur le papier peint. 259 pour l’instant. Le téléphone sonna soudainement, et en voyant le nom d’une femme sur l’écran, il se précipita dessus, enchanté. Cet appel transpirait l’amour et la sensualité, il le sentait à la sonnerie ! Et il avait raison, comme toujours. Shamal a toujours raisons.

-Allo ?
« … »
-Oui c’est bien moi, vos doigts sensuelles ont tapé le bon numéro.
« … »
-Vous me flattez ! Mais j’ai été le premier à vous repérer. Vous avez des lèvres de pêches couleurs cerises, señorita, et mes yeux ne purent que les gouter à loisir.
« … »
-Vous pensez à moi jour et nuit ? Alors je ne dois pas être le seul qui n’arrive pas à dormir…

Et il tournait sur son fauteuil à roulette, faisant des gestes lyriques dans le vide, passionné dans sa voix et dans ses gestes et dans tous les muscles de son corps et de son visage. Et dieu comme il débitait, les phrases puant la poésie et la niaiserie s’enchainaient tour à tour, frôlant presque le pitoyable "S’il n’y a pas d’étoile cette nuit, c’est parce qu’elles sont toutes dans tes yeux" de très près. Puis on toqua. Ha. C’était chiant ça, quand il se passait rien pendant trois heures et que, d’un coup, tout arrive en même temps. Ca pouvait être pas régulier, non ?
Il continua cependant de parler au téléphone, il y a des priorités dans la vie.

-La douceur de votre voix m’a beaucoup manqué, et je ne peux souffrir que vous soyez loin de moi…
Il éloigna ensuite le combiné et plaqua sa main sur la partie inférieure, pour qu’on ne l’entende pas parler à la porte d'une voix forte.

-Entrez ! Et il reprit sa conversation. Vous êtes libre samedi soir ma biche? Je vous invite, je connais un charmant restaurant.
« … »
-Ah ? – sourire pervers - Voilà de l’impatience, ce soir alors, chez moi.
« … »
-20h oui, a ce soir swetty~
« … »

Il miaula encore quelques mots d’amour fiévreux et raccrocha, levant ainsi les yeux vers son invité. Ah, le voilà. Tant mieux tant mieux. Ces semaines avaient étés longues, dans l’attente de ces photos.

-La chasse a été bonne ?


Dernière édition par Docteur Shamal le Lun 13 Juil - 22:05, édité 1 fois
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Natsu Yumete
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyMer 1 Juil - 22:35

Le moment fatidique. Il se serait presque couper la main pour ne pas avoir eu à frapper cette porte. Cette porte où se trouvait la clé d’un porte-monnaie bien chargé. Mais il n’avait pas assez de courage pour le faire. Et surtout, ça n’en valait pas non plus une main. Puis normalement tout devait se passer impeccablement bien grâce à sa super solution, ou pas. Car le docteur devait avoir un œil affuté pour ses choses là et peut-être saura-t-il percevoir que le sujet de ses photos était un mâle, qu’il aurait de surplus sous les yeux au moment où il regarderait les clichés. Ok, il ne serait pas en jupe à montrer ses fesses, m’enfin un pantalon ne masque pas non plus tout. Bon d’un autre côté se serait assez frustrant que le vieux pervers ne remarque rien. C’est vrai qu’il n’était pas au paroxysme de sa puberté, m’enfin il y a des limites tout de même. Bon il frappa à la porte donc, et attendit. Il ne savait pas s’il devait être confiant à l’extrême de son magnifique stratagème qui lui rapporterait un paquet ou au bord de la rupture psychologique à cause du son incertitude totale face à Shamal. Remarquera ou remarquera pas ? Telle était la terrible question qui subsistait en lui et qui lui faisait oublier toute son existence antérieure. Tout ça pour si peu me direz-vous ? Mais ce n’est pas peu justement. Si Shamal découvre le poteau rose, plusieurs comportements peuvent apparaitre :
1) Shamal, avant toutes choses, le raille sévère, évidement, ça c’était incontournable,
2) Il ne le paie pas,
3) Il ne le paie pas, mais lui redonne tout de même une deuxième chance, le menaçant de toutes les manières possibles pour qu’il ne recommence pas cette idiotie,
4) Il ne le paie pas, et ne lui redonne pas une deuxième chance, le laissant dans sa pauvreté, certes vivable mais très peu commode. En bon terme d’entreprise qui se respecte, il serait donc vi-ré. Il le mériterait un peu mais il valait quand même mieux, venir avec un travail raté plutôt que les mains vides. C’est comme les devoirs en tout genre, vaut mieux écrire de la merde où pourront être trouvé deux, trois mots cohérents, plutôt que rien écrire du tout.
Mais dans le meilleur des cas, le cas le plus souhaitable pour tous, c’est-à-dire seulement lui, car il était seule à prendre des risques en ce moment, l’infirmier n’y voit que du feu et le paie pour tous les clichés bien cadrés, nets, sans reflet, bien éclairé, tout ça, tout ça.

-Entez !

Il ne se fit pas prier et rentra précipitamment dans la pièce, assez bruyamment même. Il ne se doutait pas que le praticien était au téléphone. Il fut d’ailleurs assez déboussoler face à son comportement, en pleine drague téléphonique, qui donnait la nausée tant il était caricaturé. C’était assez hilarant de voir un homme plus dans sa pleine jeunesse, bien que pas non plus très vieux, jouer les amoureux charmeurs et en chaleurs surtout. Il pouffa discrètement devant son miaulement, c’était le comble. Il n’avait pas entendu grands mots de cette conversation, mais le peu qu’il avait perçu, en disait long sur tout ce qui avait précédé.

-La chasse a été bonne ?

Sa question se transforma en onde de choc qui se répercuta dans toutes ses terminaisons nerveuses. Si elle avait été bonne ? La chasse ? Il avait soudain la hantise de dire, dans le stress et la précipitation, des choses qui le trahiraient et le précipiteraient au fond du trou instantanément. Il balbutia alors de façon indistincte limitant l’ouverture de sa bouche et donc limitant par la même occasion, un quelconque débordement.

« A vous de voir »

Il lui tendit l’appareil, tous les muscles s’accordant à l’unisson pour qu’aucun tremblement ne parvienne à l’extérieur. Il ne manquerait plus que cette nervosité éveille des soupçons chez le doc.
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Docteur Shamal
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyLun 13 Juil - 22:49

-A vous de voir.

Jolie réponse. Balbutiée timidement, mais jolie quand même. Qu’est ce qu’il avait le petit, à vouloir si peu parler ? Il devait être ému, gêné ou quelque chose dans le genre en se rendant compte du boulot qu’était le sien. C’était normal, les remises en question, surtout à cet âge. Tant que le boulot était bien fait, il ne verrait pas en quoi il pourrait le blâmer. Alors il saisit l’appareil photo de sa grande main viril aux doigts musclés et halés et, d’un signe de tête, fit signe au jeune garçon de s’asseoir sur le siège qui était installé devant son bureau.
Puis il alluma l’appareil et appuya sur le bouton qui permettait de voir les photos prises. Il y avait plus d’une vingtaine de photos et il les fit défiler les unes après les autres, prenant son temps pour observer. Chaque photo lui arrachait des mimiques. Un froncement ou un haussement de sourcil… il tournait parfois l’appareil pour vérifier que la photo était bien dans le bon sens. Y avait quand même des catastrophes, des doigts, des floues, des mal-cadrés, des nawak. Entre ses légères grimaces d’exaspération, il soupirait parfois des remarques comme :

-Eh beh, heureusement que je t’avais donné deux semaines d’entrainement…

Mais au moins, même mal cadré, le sujet était compris. Il avait surtout eu peur de tomber sur des culottes de grand mère, des fesses cramoisies ou ce genre de chose. Soudain, alors il faisait toujours défiler les photos sous ses yeux chocolat, son visage s’éclaircit et il poussa une petite exclamation de bonheur. Une de réussite. Et genre, pas mal du tout. Il se rinça l’œil un moment, souriant devant la petite pair de fesses qui se présentait à lui et continua d’examiner les autres. Hm, raté, raté, encore raté et… ah, une réussite. De nouveau, il souriait, l’œil allumé devant ce mignon petit cul enfermé dans ce tissu mignon comme tout. Des petites culottes adorables ornées de petits motifs frais et enfantins, comme des petites grenouilles ou des rayures colorées. Au fur et à mesure qu’il progressait dans le visionnage, les photos réussites s’enchainaient.

-Boon… bon… six de réussites, c’est pas mal.

Il disait ça en fixant l’écran, un grand sourire pervers sur le visage, le ton de la voix sensuelle. Ses yeux étaient emplis d’une lueur délicieuse dans laquelle milles perversités se déroulaient. Ces six photos étaient tout simplement charmantes, et pas que la photo : le sujet aussi. De mignonnes petites fesses, fermes, rebondies, fraiches, sans aucune irrégularité. Le tissu légèrement élastique se collait à la perfection à cette peau de pêche qu’on n’avait qu’une envie : toucher. Par leurs rondeurs harmonieuses, ce n’était pas des fesses de fillette. Par leurs forces et leurs fermetés, ce n’était pas encore des fesses de femmes. Non, ici, c’était juste les fesses parfaites. Ca pouvait paraître inutile, d’avoir trouvé le cul parfait. Mais pas quand on était Shamal. Surtout pas quand on était Shamal. Ces fesses étaient l’essence même de la vie, de la beauté, aussi fraîche qu’une rose sous la rosée, aussi pulpeuse et ferme qu’une pêche, aussi rebondit qu’un beau fruit juteux. L’origine de la nature. Il repassait sans fesses sans cesse, pardon, les six photos. C’était évident que c’était le même adorable petit cul. Que cette arme de séduction massive appartenait qu’à une, et une seul personne. Et cette personne, il fallait qu’il la trouve.
Réfléchissons. Si Natsu avait pris six photos de la même personne avec, à chaque fois, une culotte différente, cela voulait dire que chaque jour, il la prenait en photo. Il devait bien la connaître, c’était même probable que ce soit une amie à lui. Qui sait, pour commencer ce boulot, il avait peut-être trop peur de passer pour un pervers en photographiant sous les jupes des jeunes filles dans le métro. Alors il a demandé à une amie, qui sait ?

-C’est la même personne, n’est ce pas ?

Ses yeux n’avaient pas décroché de l’écran. Et ses yeux ne voyaient pas pourquoi ils le feraient. Il observa encore une fois chaque photo, et finalement, leva son regard vers le garçon.

-Tu la connais, je me trompe ?

Sinon tu ne te serais pas acharnés à ne photographier qu’elle. Peut-être même que Natsu était amoureux de cette demoiselle… ? Non, surement pas. Sinon jamais il ne livrerait les photos de sa chérie à un pervers comme lui. Du moins, il n’espérait pas qu’il le soit. Au fond, pas comme si les histoires de cœur de ce môme l’intéressaient, hein…
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Natsu Yumete
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyLun 20 Juil - 20:50

Durant tout le temps que mis le docteur à regarder les photos, le jeune puceau était tendu comme dans un entretien de la plus haute importance. Les moindres petits muscles de son corps étaient contractés et n’allaient pas se décontracter de si tôt d’ailleurs. Il n’entendait presque plus les paroles de son employer tant la peur le terrorisait. Quelle réaction exagérée me direz-vous, et bien oui, mais il marchait sur une corde raide le pauvre bichon. Et en dessous de lui, un puit sans fond. Que le premier qui n’aurait pas peur dans de telles conditions lui dise que c’est un trouillard facile. Après tout il risquait gros tout de même. L’argent c’est important, mais qui sait de quoi est capable ce vieux pervers, il pourrait lui faire une sale réputation ou le faire virer —la parole d’un infirmier a de la valeur dans un établissement scolaire— ou même le tabasser —bien que, ça ne soit pas si terrifiant que ça, la jeunesse est plus vive c’est bien connu, puis il ne mettrait pas en jeu ça place dans cette industrie à ladies, auxquelles il a accès très facilement—. Enfin revenons à nos moutons. Ou plutôt à nos photos. Le “gynéphile” ne semblait pourtant pas en colère, ni offusqué face à ses photos ; lui lançant de temps en temps quelques sarcasmes assez gênants mais tellement vrais. Il n’était pas né pour être photographe, ça c’était le moins que l’on puisse dire.

-Boon… bon… six de réussites, c’est pas mal.

Sa vie s’illumina en un instant. Alors il n’avait rien remarqué ? Mais c’est génial ! Il allait se faire un maximum d’argent sans risquer de se prendre des volées. Si ça ce n’était pas extraordinaire ! Sa joie fut pourtant de courte durée, ou du moins partagée avec un autre sentiment qui finit par le submerger entièrement. Peut-être de la vexation ? Indirectement le doc venait de lui faire remarquer qu’il avait des fesses de filles. Bien sur qu’il le savait, c’était d’ailleurs grâce à ça qu’il pouvait le rouler dans la farine. Mais qu’on le lui fasse remarquer titillait son orgueil de jeune garçon. Puis le voir faire son manège devant ses propres fesses, il se sentait sali, ça le répugnait. Pas au point d’avoir des hauts de cœur mais presque. Il se serait bien manifesté pour lui montrer que l’on voyait très nettement que ces fesses musclées ne pouvaient appartenir qu’à un mâle. Mais il signerait son arrêt de mort lui-même, ou dirait seulement adieu à sa paye hebdomadaire. Il garda donc son mécontentement à l’intérieur de lui, manifestant un enchantement factice. Et dire que les photos de fesses de pauvres jeunes chastes innocentes allaient tomber entre les mains de ce grossier médecin. Il se sentait soudain l’âme d’un héros. Le sauveur des fesses des filles de Nammimori et ses alentours. Les pauvres victimes de ce malfrat s’étant pointées ici comme toute personne mal en point, ne devaient plus jamais avoir été malades ou blessées du reste de leur scolarité. En y réfléchissant bien d’ailleurs, c’était un bon procédé pour abolir l’excuse du “je peux aller à l’infirmerie, je ne me sens pas très bien” ou inciter les jeunes à sécher sans raison valable et à passer pour des mauvais élèves —ce qu’ils sont en majorité— mais là n’était pas la question.

-C’est la même personne, n’est ce pas ?

Quel œil affuté ! Pour son plus grand malheur, il était tombé sur un homme détenant un réseau neuronal entre ses yeux et son cortex occipital affuté. Entrainé depuis surement de bonnes longues années à reconnaitre et analyser les pairs de fesses des femelles. Il venait de marquer un point dans ce jeu de devinettes. Ce n’était pourtant pas un point important. Après tout, si le modèle plaisait, rien ne l’empêchait d’en avoir qu’un seul. Un peu surpris tout de même de cette lucidité, sa phrase ne vint pas automatiquement.

-« Euh bin en fait, je…j’ai… Oui j’ai pris la même personne. Désolé.»

Natsu devait paraitre étonné et gêné que Shamal ait découvert ça. Ca faisait plus naturel pour quelqu'un sensé avoir l'esprit sain. Seule importait que l’identité sexuelle du propriétaire de ses fesses ne soit pas révélée au grand jour. Au risque de voir son subterfuge tomber à l’eau.

-Tu la connais, je me trompe ?

Le collégien sentait que ces questions n’étaient que les prémices. Qu’il tournait autour du pot pour en venir à quelque chose. Et cette chose il espérait que l’homme en blouse n’y ait réellement pas pensé. Que ces questions étaient, le plus du monde, anodines. Il répondit, un regard suspicieux et une voix pas tellement assurée pour autant.

« Oui, je l’a connais…c’est…c’est une amie. D’enfance. »

Il y a de fortes chances pour que l'on se croise, alors édites mes fautes pour moi stp.
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Docteur Shamal
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyJeu 13 Aoû - 15:01

-Euh bin en fait, je…j’ai… Oui j’ai pris la même personne. Désolé.

Qu’il était chou à s’excuser d’une chose si peu grave. Mais la cute attitude de mâle, Shamal ne le remarquait même pas. C’était un manque de virilité à toute épreuve, et quelle plus grande honte n’y a-t-il pas pour un homme que celle d’être efféminé ! L’étonnement et la gêne de Natsu se voyait à travers sa voix de chérubin, mais Shamal s’en foutait. Il en était presque flatté, parce que quand il était avec Natsu, il se sentait d’une supériorité accablante. Un aura d’adulte sûr de lui, un chasseur de filles, un médecin, un tueur. Tout cela face à un bambin un peu timide, mais pas moins spontané par moment. Ce qui l’énervait par contre, c’était le fait que le môme ait du succès auprès de filles. C’était nécessaire pour le travail qu’il lui avait demandé, mais de là à ce que ce gamin ait plus de succès de lui… c’était presque humiliant. Mais le pire était le fait que Natsu n’en profite même pas, comme s’il était trop bien pour toutes ces minettes. C’était énervant. Mais passons, passons.
Donc c’était bien de la même personne. Ce n’était pas un mal en lui-même. Enfin, ça l’aurait été si la paire de fesses en question était moche, mais il s’agissait là d’un mignon petit cul tout ce qu’il y avait de plus adorable, de plus innocent, de plus excitant.

-Oui, je la connais…c’est…c’est une amie. D’enfance.

Oh, c’était donc ça. Une amie d’enfance. A entendre la voix légèrement tremblante de Natsu, on pourrait croire qu’il y tenait vraiment beaucoup, à cette amie d’enfance. Ou qu’il a honte d’avouer qu’il s’est servi d’une amie d’enfance. Et n’importe qui aurait honte à sa place, d’utiliser une amie qui devait sans doute avoir une confiance sans borne pour votre innocence, votre pureté, pour faire en douce des photos aussi odieuses. N’importe qui, aussi, pourrait avoir peur que le Docteur ne s’intéresse d’un peu trop près à la jeune fille, surtout si quelconques sentiments romantiques et amoureux agitait le cœur du jeune garçon. Docteur Love aurait presque préféré que Natsu affirme qu’il s’agissait ici de sa grande sœur, ou d’une fille de sa classe. Parce que, effectivement, il allait s’intéresser de très près à cette fillette. Pas qu’il soit tombé amoureux d’une paire de fesse (quoique…), ni qu’il allait tomber amoureux d’une fillette de 14ans. Shamal n’était encore jamais tombé amoureux, à part une fois, de la femme qu’il la fait devenir ce qu’il est. Mais dès lors, même lorsqu’une grande passion le prenait en voyant une femme, jamais cela n’avait été qualifié d’amour. Et dès que la femme en question se donnait à lui, alors le feu de la passion vaciller, diminuer, faiblement. Seule la résistance ne faisait qu’aggraver l’ardeur qu’il avait pour une demoiselle. C’était pour cela que, depuis des années déjà, il ne faisait qu’insister auprès de Bianchi, l’intouchable Bianchi. Dès que la gente féminine se laissait faire une fois, alors elle ne servait – avec chance - qu’à alimenter les samedis soir de solitude où il ne trouvait personne d’autre. Non que Shamal soit aussi cruel que Dom Juan, mais il avait besoin, comme lui, de nouveauté. Comme lorsque l’on se trouve devant plusieurs objets de couleurs différentes, qu’on hésite parce qu’on trouve à chacun un charme certain mais différent, et que finalement, on les prend tous. Shamal n’aimait pas choisir.
La passion qu’il entreprenait vis-à-vis de cette paire de fesse n’était pas signe d’un coup de foudre futur. Ou alors d’un coup de foudre Shamalien – c'est-à-dire un coup de foutre sans amour.
Et là, vous pensez « Il faut donc que la fillette couche avec lui pour qu’il arrête de la harceler ». Stop stop, idées malsaines. Les fillettes il les taquine, parce qu’elles sont mignonnes, qu’elles sont charmantes. Il ne s’agit pas là de pédophilie, car bien que l’italien soit qualifié de pervers, il était surtout un lover. Et pour un lover, le sexe n’était pas juste coucher avec une nana, un lover avait une vision très… sacré et romantique de l’acte sexuelle. Ce qui ne l’empêchait pas d’être très actif sexuellement. Mais pour lui c’était l’instant où l’âme et le corps s’entremêlaient, l’instant où la passion se transformait en bouffé de chaleur brulante… blabla, et autres niaiseries du genre. Ainsi, les femmes vulgaires qui parlaient du sexe avec autant de mots malsains et dégradants que possibles, ça lui cassait un peu son trippe. Tout ça pour dire qu’il ne coucherait jamais avec une fillette. Au pire, il cherchera à prendre son bain avec.
Après avoir jeté un coup d’œil au môme, il passa un bras derrière le dossier de son fauteuil, le dossier coincé sous l’aisselle.

-Elle est dans ce collège ?

Un sourire, il baissa de nouveau les yeux vers l’appareil photo et les fit de nouveau défiler.

-A vrai dire, j’aimerais bien la rencontrer.
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Natsu Yumete
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptySam 22 Aoû - 18:49

-A vrai dire, j’aimerais bien la rencontrer.

Une puissance supérieure inconnue venait de faire pause sur le jeune garçon. Celui-ci, heurté violement par cette dernière phrase, cette connerie, cette ineptie, cette absurdité, n’en revenait pas. Il voulait rencontrer une ‘fillette’, pour la simple et perverse raison que son postérieur lui convenait. Ce vieux pervers pédophile. Pourquoi avait-il accepté cette histoire déjà ? Ah oui, l’argent, c’est vrai. Mais quelques bouts de papier décrétés plus valeureux que les autres, valent-ils le coup de présenter une ‘amie d’enfance’ à un vicieux pervers inconnu ? Bien sur que non. Rien que le fait d’avoir sollicité la demoiselle tout en sachant à quoi serviraient les clichés de celle-ci, c’était une grave erreur. Il aurait mieux fallu dire que plusieurs inconnues avaient servi. Mais le mal était fait.
Ceci est un gros problème. Mais en l’occurrence il n’en est pas un puisque que l’ ’amie d’enfance’ en question n’existe pas. Donc aucun problème me direz-vous si la demoiselle n’existe pas. Seulement il faut bien que cette paire de fesses appartienne à quelqu’un. Et ce quelqu’un, ce n’est pas une minette mais un garçon et de surplus un garçon qui se trouve en face de l’intéressé. Donc si le vieux doc insiste, il devra trouver une cruche qui accepte de jouer le jeu et de préférence sans contre partie. D’un coté il comprendrait peut-être que le jeunot n’accepte pas de dévoiler l’identité de ce fessier étant donné qu’il appartient à son amie. Natsu prit son courage à deux mains et freina le délire de l’infirmier qui commençait à en vouloir carrément trop.

-Ca ne fait pas partie du contrat…je ne peux pas.

Il ne pouvait pas en effet, quel honte d’avouer qu’il s’était fait passer pour une fillette alors que un garçon banal court après la virilité. Leur orgueil ne supporterait pas un tel rabaissement. Je ne sous-entends pas par là que Natsu n’est pas un garçon normal évidement. Tous les petits mecs ne veulent pas devenir des hommes le plus vite possible. Puis tant que personne ne l’apprenait, no souci pour lui.

-Pourquoi vous voulez la rencontrer ? Elle ne vous les montrera pas en direct.

Affirma-t-il d’un ton ferme. Cette curiosité malsaine ou quoi que ce soit d’autre, n’aura pas ce qu’elle veut. Il ne manquait pas d’air tout de même. Comme ci il serait assez idiot pour salir encore plus l’image de son ‘amie’. Bin non désolé. Il a beau être un adulte, l’infirmier scolaire, son employé, il n’aura rien hormis les clichés demandé.
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptySam 29 Aoû - 17:54

- Ca ne fait pas partie du contrat…je ne peux pas.

Il ne leva même pas les yeux vers Natsu. Il continuait de faire défiler machinalement les photos, sans vraiment les regarder. On pouvait croire qu’il n’avait pas entendu les paroles du jeune homme si ses lèvres ne s’étaient pas faiblement étirées. L’expression de son visage était très difficilement percevable, ses cheveux faisaient des ombres inquiétantes sur son visage. Ca pouvait presque faire peur.

- Pourquoi vous voulez la rencontrer ? Elle ne vous les montrera pas en direct.

La fermeté avec laquelle le môme défendait son amie était touchante. A vrai dire, c’est ça qui le faisait sourire. Mine de rien, il était tombé sur quelqu’un de bien avec un semblant de valeurs et de principes. Un gamin qui avait des principes mais qui ne s’enfermait pas dedans. Ciel, peut-être un semblant de maturité dans ce corps de môme ?

- Oh, dommage.

On sentait dans son ton qui n’était pas si profondément dépité qu’il aurait du l’être face à l’affreuse, l’affligeante, la douloureuse nouvelle qui venait de sortir de la bouche de Natsu. C’était faussement triste, presque moqueuse. Mais ça faisait mystérieux, parce que ses cheveux cachaient ses yeux et que leurs ombres se projetaient sur ses pommettes virils. Comme dans les mangas où tu fais « Han, mais mais mais, qu’est-ce donc que cette expression amputée ? » et que en fait, après le personnage il lève la tête en poussant en grand rire triomphant, et que toi t’es là « Han, il est méchant, jle savais en pluuuuus ! » Ben, là, c’était pareil. Juste un fin petit sourire vicieux. Mais mon dieu, mais han, mais que ce passe-il donc dans son esprit tordu ? Quel suspens, je n’y tiens pas, j’en fais pipi dans ma culotte. Non, retient-toi, tu découvriras bientôt son précieux mystère !

- T’es quelqu’un d’honnête, hein.

Un rictus, il regardait Natsu avec des yeux pénétrants tout en sortant la carte mémoire de l’appareil. Puis d’un geste dont on ne pouvait nier la classe, il lançait la carte avec le pouce, comme on le fait d’une pièce pour jouer à pile ou face. Et il la rattrapait en plein vol.

- Les trois quarts des gens honnêtes me font chier.

Et pourtant des gens honnêtes, le monde en avait besoin. Pas trop honnête, néanmoins. Les crapules pourtant, il ne les aimait pas plus. Les trop crapules étaient les enfoirés, les trop honnêtes étaient des coincés du cul. What’s else ? Heureusement qu’il y avait les nuancés pour rattraper le tout.

- C’est jamais ces gens là que j’engage.

Il n’a pas besoin de sous-fifres qui s’accrochent éperdument à la morale et aux principes, qui connaissant la Bible par cœur et qui respecte tout et n’importe quoi comme le Saint Grâle.
Mais il n’avait pas non plus besoin de crapules qui ne comprenaient même pas la définition de « considération » dans le petit dictionnaire illustré.

- Heureusement que tu fais partie du quart restant.

D’un geste un peu brusque, il ouvre le tiroir de son bureau et jette devant lui quelques billets. Puis il appuya son dos viril sur son fauteuil qui s’inclina un peu alors qu’il mettait les pieds sur le bureau.

- Voilà ta paye. Je te rends l’appareil dès que je l’aurais vidé.
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyDim 30 Aoû - 1:32

Toujours dans son optique décisive et inflexible de ne pas céder aux insistances à envisage de la part du doc, il n’était pas touché par cette étrange sensation que l’infirmier dégageait avec son expression étrange, un sourire naissant, dans un tel moment. Natsu toujours en prise de sa nervosité, luttait avec lui-même pour paraitre intransigeant et sûr de lui. Mot d’ordre : ne pas fléchir face aux pressions possibles de l’employer.

- Oh, dommage.

Quoi ? C’est tout ? Pas d’abus de pouvoir hiérarchique pour arriver à ses fins ? Pas d’obstination, rien ? Pas de chantage ? Pas de marché sans scrupule ? Le jeunot tomba de haut. Comme quand on s’attend à porter un paquet lourd et que tout compte fait l’objet en question s’avère être d’une légèreté suffisamment surprenante pour nous faire tomber à la renverse dans le scénario le plus drôle. Et bien c’était la même chose. Cette réaction n’avait pas été le moins du monde envisageable aux yeux de Natsu ou alors furtivement mais vite éloignée pour ne pas être déçu. Il allait s’empresser de baisser sa rigidité d’apparat mais ce comportement était louche. Tellement surprenante qu’on n’y croit pas. Peut-être que c’était maintenant que le vil pervers de docteur qui se trouvait en face de lui allait attaquer. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas montré son visage, ses yeux plus précisément. La tête penchée, il l’avait l’air de préparer un mauvais coup d’enfer. Que pouvait-il bien se passer à l’intérieur de cette boîte crânienne —à part tout ce qui se rapportait au sexe opposé, ce qui devait représenter un bon 85% d’après lui— ? Sa façade de petit garçon intraitable et irréductible commençait à perdre de l’ardeur. Natsu ne pourrait pas lutter contre lui bien longtemps et finirait par craquer si ce suspense durerait de trop. L’incertitude peut rendre fou sur le long terme, dans les cas extrême bien sur, Natsu n’est pas non plus un faible d’esprit non mais. Ce silence ne dura en réalité pas si longtemps que ça, à l’échelle d’une conversation normal quoi. Comme le silence que l’on trouve à la fin d’une conversation qui n’est rien d’autre que le moment où tout le monde réfléchit à l’unisson pour en trouver un suivant. Sauf que là, qu’allait-il s’en suivre, mystère.

- T’es quelqu’un d’honnête, hein.

Mais ce n’est pas vrai, c’est quoi ça ? Il cherche quoi là ? Natsu ne savait pas si il devait répondre ou non. Honnête, il l’était ouais, comme beaucoup de gens, non ? Il se fout un peu de sa gueule en faisant passer ses fesses pour celle d’une ‘amie d’enfance’ mais mis à part ce détail, il était honnête tant qu’il le pouvait. Le regard intense que lui lança le médecin scolaire, arriva à bout de toute envie de répondre à cela. Il se sentait mal à l’aise, sa précarité dans cette espace confiné, lui sauta aux yeux. Il ne faudra pas trop jouer les fier et les grands sur le territoire de l’ours. Mais comme si cette torture mentale ne suffisait pas, l’homme prit la carte mémoire pour la lancer —quel frimeur ce vieux quand il s’y met— comme si quelque chose était en jeu. Il voulait surement en venir à quelque chose. Soudain une peur atroce lui lacera les entrailles de haut en bas. Il parle d’honnêteté pour ensuite mettre en vue la carte mémoire….aurait-il découvert quelque chose. Le visage blafard, Natsu s’efforça à rester attentif aux moindres mots de l’infirmier. Même s’il se sentait déjà fini.

- Les trois quarts des gens honnêtes me font chier.

Aaaah ? Une lueur d’espoir le sauva. Il n’avait peut-être rien découvert finalement… Mais pourquoi il parlait de ça ? Et il se trouvait où lui ? Il le faisait chier ? Mais ils ne s’étaient vu que deux fois…peut-être que c’était à cause de la dernière fois justement. Ca remonte à loin une semaine à cet âge là, mais il ne se souvenait pas que le doc ait eu l’air si mécontent de leur entrevue. M’enfin certaines personnes parviennent à masquer leur véritable sentiment à la perfection.

- C’est jamais ces gens là que j’engage.
- Heureusement que tu fais partie du quart restant.


Bonne nouvelle. Deux charges sur les épaules, venues en un instant, balayé le suivent. C’est beau ça. Inutile mais beau. Un excès de paranoïa, c’est tout, c’est ça la jeunesse, ça part au quart de tour. Quel soulagement. Non seulement Shamal ne doute pas de lui mais en plus le gosse ne le fait pas chier. Natsu dormira bien cette nuit. Il dormira même encore mieux sachant que ce beau paquet de biftons soudainement sorti de nulle part, ou juste de son tiroir, sommeillera à ses coté, son oreiller. Il se sentait vainqueur, sur de lui. Rien de telle qu’une belle victoire pour se remettre d’aplomb. Il ne cacha pas ravissement à la vue de ces beaux papiers tant chérie. Son petit cœur mit tout de même un certain temps à se remettre de ses émotions —c’est joli billets ne guérissent pas tout—, et cette phrase lui paraissait non terminée. C’est qu’il s’angoissait pour un rien ce petit là. Que dis-je, angoissé est un bien grand mot mais vous aurez compris.

- Voilà ta paye. Je te rends l’appareil dès que je l’aurais vidé.

- Merci, beaucoup M’sieur. Je reviens après pour prendre l’appareil ? Fin je veux dire…dans combien de temps ? J’attends pas ici je suppose…
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MessageSujet: Re: One photo a day, bring the doctor closer.   One photo a day, bring the doctor closer. EmptyMer 2 Sep - 2:38

- Merci, beaucoup M’sieur. Je reviens après pour prendre l’appareil ? Fin je veux dire…dans combien de temps ? J’attends pas ici je suppose…

Parler à des pieds ne devait pas être très agréable. Mais bon, Natsu était peut-être fétichiste des pieds, qu’est ce qu’on en savait ? Lui exposant donc sa magnifique paire de chaussures italiennes vernies pur cuir, il s’alluma une cigarette pur tabac et balaya le môme d’un geste de la main pur chair.

- J’te l’apporterai à la récréation, j’en ai marre de rester cloitrer ici. Allez, oust.

Puis il ferma les yeux, bien incliné dans son fauteuil, pour savourer la délicieuse odeur du tabac. Il n’écoutait plus rien que le bruit du vent contre la fenêtre. Oui oui, c’était un romantique, que voulez vous. Ah, bon, c’était une chouette journée que voilà, on ne pouvait le nier. La clope coincé dans un coin de la bouche, les mains sagement posés sur les accoudoirs, il pensait au charmant rendez vous de soir avec Kazusa… non, Kiwa ? Ou Kurumi… bref, une jeune fille charmante pour un rendez vous charmant. Il mettra son costume blanc… ou le noir. Il faudra qu’il fasse un crochet chez le fleuriste avant. Est-ce qu’il se rase ? Il se gratta le menton pour vérifier l’évolution de sa superbe barbiche. Hm, barbe de trois jours, ça faisait craquer les filles ça, pas besoin de raser. Ainsi, après toutes ses réflexions mentales ma foi fort pertinentes, il rouvrit les yeux pour vérifier que Natsu était bien partie. Il était en train. De dos, en train d’ouvrir la porte. S’il avait dit ou fait quelques choses, il était bien probable que le Docteur l’ait sauvagement ignoré, perdu dans ses pensées charnelles. Mais voilà que, quand ses chastes yeux rencontrèrent malencontreusement les petites fesses de Natsu qui s’agitaient dans le but de faire « l’action de marcher » dans le but de sortir, quelque chose le tracassa. Comme un air de déjà vu. Déjà vu, prononcé à l’anglaise. Parce que ma foi, c’est tellement drôle les anglais qui s’essayaient au français « Can I have a lendé vu ? It’s like a dija vu ! ». Enfin, nous on est pas mieux en anglais, hein. « Pliz dou iou ouant ani élpeu ? » (Please do you want any help) Fronçant un peu les sourcils, il l’interrompit sa démarche gracieuse.

-Une minute ! Bouge pas d’un pouce !

C’était quand même ridicule, ça ne pouvait pas être le même personnage. Même si la taille du popotin en question correspondait peut-être, il avait peut-être le cul tout décrépi et recouvert de boutons, qui sait ? Avec le tissu de son pantalon, il ne pouvait pas savoir. Surtout que c’était un garçon. Enfin, qui c’est, c’était peut-être une fille… ? Non, c’aurait été plus logique si c’était un lycée de garçon, mais là, rien à voir.
L’œil affuté, il fixa la chose pendant quelques temps avant de balayer l’idée d’un revers de main.

-Non c’est bon, retourne en cours.

Toi, petit. Je te surveille. Toi, à l’examen médical, je t’ai à l’œil.
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