Let's play...[Pv Dino]

Invité

Kyoya Hibari ouvrit brusquement les yeux. Le japonais se rendit compte qu’il c’était une nouvelle fois endormit sur place, la tête délicatement posé sur son immense bureau dans le salle de réception du collège de Namimori. Il se mit à bailler sans aucune retenue, sans prendre la peine de mettre l‘une de ses mains devant sa bouche. De toute manière à part lui dans la pièce, il n’y avait personne d’autre pour juger si ses actes étaient corrects ou déplacés. Il releva doucement le haut de son corps. Un légère crampe dans le bas de la nuque... Combien d’heure avait il dormit pour ressentir les effets de sa posture des plus désagréable. Il fixa une horloge des plus banales accrochée à un mur sur sa gauche. Le regard embrumé encore par sa sieste. Il n’y avait bien que lui pour dormir ainsi en plein milieux de l’après midi. Mais les nuits sont courtes et chargées, il faut bien trouver le sommeil autre part non? Rien de tels qu’un petit somme par ci par là en journée pour combler les déboires de la nuit. Enfin soit... Allez ce n’est pas bien compliquer de lire une heure. Kyoya plissa les yeux comme si ce simple geste allait lui donner l’heure exacte. Mais il du attendre encore un peu avant de lire ce que la grande et la petite aiguille indiquait. 16h46... Hibari soupira. Les cours étaient finis, il n’avait pas été à son poste pour la sortie des élèves. Bien que cela ne soit pas inhabituel et puis il y avait les autres membres du comité de discipline qui eux savaient pertinemment qui si il ne montrait pas le bout de son joli minois c’était qu’il pieutait encore. Mais il ne faut pas le prendre pour un tire au flanc... C’est le contraire justement, il en fait tellement qu’au final il se retrouve épuisé et qu’il n’a pas d’autre option que de tomber littéralement de fatigue. Le brun se releva de son siège, toujours au ralenti. C’était vrai que comme cela de prime abord, il n’avait rien d’un tyran. C’est même le contraire, il est plutôt chétif comparer à d’autres. Mais ce serait faire une grave erreur de le prendre pour un gringalet. Il attrapa sa veste noir avec son brassard qu’il avait négligemment jeter sur un fauteuil en entrant avant de s’affaler sur son bureau et la remit nonchalamment sur ses épaules. Et le voila dans les couloirs de l’établissement scolaire. Normalement à cette heure ci, il ne devrait plus y avoir beaucoup de monde. Tans pis, tans mieux, à vrai dire il s’en contrefiche qu’il y ait du monde ou pas. Il ne changera pas ses habitudes pour autant. Ici, il est chez lui et c’est tout ce qui compte. C’est donc l’air a moitié endormit qu’il se baladait dans les couloirs du collège sans croiser quelqu’un. Ce qui lui permit de repenser à ce qui c’était passé hier sur le toit du collège. Ce type sortit d’on ne sait où qui était venu lui parler d’une soi disant affaire importante qui ne pouvait pas être reportée... La conversation avait vite tournée court. Hibari ne supporte pas qu’on le dérange pour rien. Hors là, il n’en avait rien à faire de cet italien blond comme les blés et de son toutou à lunette qui le suivait comme son ombre. Mais cette conversation avait empêché le japonais de bien se concentrer et il n’arrivait pas à l’oublier alors que d’habitude, les gens qui l’ennuient au possible, il les oublie si facilement. Mais tel n’était pas le cas. Et puis il y avait eut la petite altercation, le blond était venu trop près de lui. Kyoya avait sortit automatiquement ses tonfas pour lui faire ravaler son sourire niais mais au final, il c’était heurter à un fouet qui il devait bien l’admettre avait un claquement assez charmant. Une façon comme une autre de dire que malgré le fait que ce gars avait l’ait stupide, il savait se battre... Mais ce n’était pas assez pour retenir son attention et Hibari était partit sans dire un mot. Pourquoi devait il d’accord pour quoi que ce soit. De son point de vue, à part lui rien ne compte. Alors qu’il reste avec son vieux à lunette et qu’ils lui fouettent la paix tous les deux au sinon, il allait le foutre réellement en rogne.

Il passa justement près de l’escalier qui menait au toit. Hibari s’arrêta en bas des marches et leva la tête. Tiens, il n’avait pas vu Hibird aujourd’hui. L’envie de monter sur le toit et d’attendre son animal de compagnie lui traversa l’esprit et sans réfléchir d’avantage, le jeune homme monta quatre à quatre les marches. Normalement, il ne devait y avoir personne. Une fois sur le toit, Kyoya fut surprit par une bourrasque de vent qui lui mit les cheveux en bataille. Il leva les yeux au ciel en soupirant puis observa les lieux. En effet, à part lui pour le moment l’endroit était vide. Il s’avança vers le grillage avec son air placide en observa quelques retardataires en bas. Tss, les groupes, ce ne sont que des troupeaux et lui, il ne les aiment pas. Mais alors qu’il se mit a penser qu’il aurait le temps de descendre en bas et de leur foutre une raclé, une mélodie bien connue des oreilles du leader du comité de discipline s’éleva dans les airs.

Hibird : « Midori tanabiku namimori no, dainaku shounaku nami ga ii, itsumo kawaranu, sukoyaka kenage... »

Kyoya leva le bout de son nez vers les nuages et aperçu une boulle de poils jaune canari qui planait au dessus de lui. Un sourire se dessina sur les lèvres du mafieux. Il leva sa main droite et le piaf se mit à descendre pour se poser sur la main de son maître l’air plus que ravi. Kyoya caressa instinctivement le haut du crâne de l’animal.

Hibari : « Tu étais passé où? Je t’ais déjà dit de ne pas trop t’éloigner... »

Oui c’était bien Hibari qui prononçait ces mots, un peu comme si il c’était réellement attaché au piaf maintenant. Et puis, n’était il pas seul en ce moment? Enfin c’est ce qu’il pensait.

D’un point de vue extérieur tout semblait normal et tout allait pour le mieux. Le problème c’est que dans la mafia rien ne va vraiment très bien. Il y a toujours quelque chose à régler, un évènement à superviser, des criminels à attraper, un royaume à gérer. Ce travail n’était pas de tout repos c’était le moins qu’on puisse dire ; toujours être sur ses gardes, toujours être présent au cas où, toujours être prêt au moindre petit bousculement social, toujours être en alerte…bref, être mafieux ce n’est pas pour les feignants. Mais c’était ce milieu que Dino avait choisit. Choisit est un bien grand mot, on ne choisit pas avec Reborn mais ceci est une autre histoire. Mais ce milieu plaisait au chef de la famille Cavallone. Et même si pour le moment la situation était plutôt critique, l’Italien ferait tout pour aider à régler cette affaire au plus vite. En effet, la Varia allait arriver d’un moment à l’autre au Japon où Dino se trouvait en ce moment. Tout ça pour décider que de Tsuna ou Xanxus était le plus apte à devenir 10ème parrain, et si besoin est la Varia n’hésiterait pas à tuer le petit nippon. Et pour Dino cette idée était insupportable, c’est pourquoi il fallait former ceux qui avaient été nommés comme gardiens. La mission du beau blond était là : entrainer Hibari, gardien des nuages pour lui donner une chance de venir à bout du gardien adverse et le ranger du côté de Tsuna. Le jour précédent le 10ème parrain Cavallone avait tenté une approche pour lui expliquer, mais tout ceci s’était soldé par un échec. Le japonais n’avait rien voulu entendre et préférait parler avec ses poings…avec ses tonfas plutôt…Hibari était une vraie tête de mule, mais le blond n’abandonnerait pas pour autant. S’il fallait qu’il se batte pour l’entrainer soit.
Pour Tsuna, son cher petit frère qu’il se disait…mais Hibari avait éveillé son attention ; sûrement qu’un tel talent aussi jeune était impressionnant, oui c’était ce que Dino se répétait.

C’était la fin de la journée. L’italien était passé voir son ancien professeur, Reborn, et ils avaient longuement discuté de ce qu’il pourrait bien se passer en bas lieu, quelle était cette idée du 9ème parrain Vongola de choisir Xanxus comme successeur. Tout cela était bien étrange et les deux mafieux n’y comprenaient plus grand-chose. Dino avait envoyé des hommes enquêter sur l’affaire, certains patrouillaient secrètement dans les rues de Tokyo au cas où la Varia se montrerait pour récupérer leur moitié d’anneaux des gardiens. Tout ça était bien dérangeant, et fort occupant, mais lui, devait se concentrer sur sa mission du moment : rendre Kyôya Hibari plus fort qu’il ne l’est déjà.

Le boss de la famille Cavallone avait passé la matinée à régler certaines formalités…de toute façon il ne pouvait pas aller de nouveau rencontrer Hibari en plein milieu de la journée, risquant de provoquer la terreur générale des élèves qui assisteraient à un dangereux combat de mafieux. Donc Dino attendait la fin des cours, et comme son nouvel élève –il le considérait maintenant comme tel- adulait son collège plus que tout il y serait certainement encore. Assis dans un fauteuil massif, en train de lire des documents importants Dino fut coupé de sa concentration par la voix grave de son bras droit.

Romario : « Patron, c’est l’heure de la sortie des cours du collège Namimori…Vous voulez toujours aller voir Hibari ? »

Dino regarda son ami, retrouvant quelque peu ses esprits, complètement plongé dans son rôle de parrain. Il lui fit un sourire, rangea rapidement les feuilles qui trainaient sur la table basse dans un classeur puis regarda de nouveau Romario.

Dino : « Hum? Bien sûr, c’est mon rôle non ? Tu viens avec moi Romario ? »

Romario : « Je vous suis boss. »

L’homme avait fait un clin d'oeil derrière ses éternelles lunettes. Le cheval ailé fit un sourire et se leva pour attraper son manteau à capuche-fourrure, le mettre et sortir de la planque (c'est-à-dire un supra hôtel luxueux 5 étoiles). Romario conduisit son chef jusqu’au collège Namimori. Ils arrivèrent juste au moment de la sortie des cours, des collégiens en uniforme discutaient devant la sortie, d’autres se dépêchaient de rentrer, des filles groupitaient sur des photos de Miyavi bref…Cette environnement lui rappelait son enfance, et lui avant. Il était déjà venu au collège Namimori il y a longtemps…il se souvint du Dinul qu’il était, et qu’il est un peu toujours par moment. L’italien qui ne passait certainement pas inaperçu au milieu de tous ces asiatiques se fraya un chemin dans la foule, certains élèves reculèrent en voyant la carrure assez impressionnante de Romario qui suivait toujours Dino, des filles rougissaient devant le parrain. Peut être parce qu’il était beau ? BD Ou peut être parce qu’Enzo sur sa tête lui donnait un air étrange. Mission infiltration réussie à moitié.

Enfin, les derniers sortaient…et Dino suivit de son bras droit monta les marches des escaliers pour aller jusqu’au bureau du préfet de discipline, mais Hibari n’y était pas. Le blond fit une moue ennuyée puis se demanda vaguement si celui qu’il cherchait n’était pas encore sur le toit. Sans dire un mot le cheval ailé se rendit en direction du toit, il entrouvrit la porte qui donnait sur la terrasse et vit enfin la silhouette qu’il cherchait depuis tout à l’heure. Il ressentit un profond soulagement en voyant Hibari en train de… parler tout seul apparemment. Puis Dino s’approchait et remarqua une espèce de boule de plume soutenue par le japonais. Les mains dans les poches, un éternel sourire aux lèvres, lui qui était vêtu d’un sweat blanc à capuche, et d’un pantalon ample…Comme d’hab quoi. Il avança dans sa dégaine de skateur vers le brun et s’arrêta à 10 mètre derrière lui avant d’enfin ouvrir la bouche.

Dino: « ‘Lut »

Il vit Hibird et le trouva trop mignon. A moins que ça ne soit Enzo qui reposait dans les cheveux couleur soleil qui le trouva trop mignon.

Dino : « Tiens, je ne savais pas que tu aimais les oiseaux… »

Comme si ça avait de l’importance. Il aurait pu paraître bien ridicule aux yeux du Japonais, ce dernier devait le considérer comme un ennemi de plus. Dino soupira à cette pensée. Il se dit qu’il va encore devoir se battre, alors autant essayer d’engager un peu la conversation avant que ça ne devienne violent.

Invité

Kyoya ferma un instant les yeux pour savourer le moment présent. Le calme de l’endroit, les petites bourrasques de vent qui lui chatouillait le visage, la chaleur d’Hibird délicatement posé dans le creux de sa main. Qui a dit qu’il n’était qu’un jeune homme bourré de rustrerie qui ne supporte rien et qui ne sait pas faire preuve de délicatesse? La preuve, Kyoya sait apprécier le calme et la simplicité des choses quotidiennes. Comme le fait de montrer un peu d’affection à son animal de compagnie, bien sur cela se passe en privé jamais en public çà casserait le mythe. Et puis, le toit du collège c’était tout simplement chez lui. En même temps, il est du genre à dire qu’il est chez lui n’importe où dans Namimori du moment qu’il y dépose un pied. Mais son endroit favori c’était bien le collège et son toit. Le jeune homme est le plus grand fan de cet établissement scolaire, depuis qu‘il y a un jour poser ses yeux sur les briques de cet édifice. Même la salle de réception dont il occupait les lieux sans en avoir réellement demander la permission ne tombait qu’en seconde place. Détrônée par l‘endroit le plus haut, le toit. Combien de fois n’était il pas venu ici pour flâner, faire une sieste ou pour régler ses comptes à coup de poings ou de tonfas. Sauf que hier... On était venu le déranger ici. Quelqu’un avait trouvé bon de venir lui demander quelque chose. Ne savait il pas qu’ici c’était lui qui ordonnait et pas l’inverse? De toute manière, l’affaire était close aux yeux du japonais. Pire, il ne savait même pas pourquoi on le cherchait réellement. Et à vrai dire c’était bien le dernier de ses soucis. Pas qu’il en ait des masses mais celui là, il n’en voulait pas. Et puis quoi encore. Lui, une bonne âme charitable qui aide son prochain. Faut pas rêver non plus... Hibari continuait inlassablement de caresser le crâne de l’oiseau sans la moindre rage avec douceur, mais rien à faire. Même si il se disait que ces affaires ne le regardaient pas, il n’arrivait pas à ne pas y penser. Où est ce gars, le blond qui l’intriguait? Certes, il c’était démontré habile en combat, mais était ce assez pour capter toute son attention. Pas si sur et puis tans bien même cela serait le cas. Kyoya se lasse si facilement des choses, des gens, de tout quoi... Pourquoi ce type serait il différent du reste de la populace? Kyoya ne comprenait pas vraiment d’ou lui venait ce soudain attrait pour quelqu’un surtout que la conversation d’hier avait été quelque peu expéditive. Dans les règles de l’art si l‘on puit dire. Les yeux clos, le jeune homme réfléchissait. Et puis une voix... Non, cette voix. Kyoya ouvrit doucement les yeux et les posa sur la personne qui avait encore une fois osé le déranger dans un lieu quasi saint pour le leader du comité de discipline. Il ne posa pas directement son regard sur son vis à vis, non d‘un premier temps il fixait le sol juste devant Dino. Il savait à qui il avait à faire. Alors il n‘avait pas besoin de se presser. C’était la même personne que hier. Encore ce type qui ne semblait pas comprendre la signification des mots « Pas intéressé... ». Toujours ce regard inexpressif perdu dans le vague. Mais sous ses airs calmes se cache un ouragan de rage et de colère qu’il est bien difficile de stopper une fois lancée. Mais pour l’heure, le jeune japonais gardait ses matraques bien rangées mais jusqu’à quand?

« Encore toi... »

Hibari soupira un instant, juste deux mots prononcer d’une voix tellement lasse. Mais comme pour son physique, il ne faut pas se fier à l’image que le jeune mafieux projette. Qu’annonçait don ces quelques mots? Impossible de décrypter si on ne connaît pas le personnage. Cela peut annoncer tellement de chose. Mais les plus probables sont soit une bagarre, soit il lui suffirait de le nier comme si il lui était égal que Dino se soit déplacé pour lui parler. Ce qui était bien évidement le cas. Hibari leva encore un peu son regard grisâtre pour arriver à capter dans son champ de vision Dino et Romario. Le brun arqua les sourcils, cette vision avait un air de déjà vu. C’était déplaisant et ennuyeux a souhait. Le blond le salua... Si il s’attendait à un retour de politesse, il allait devoir attendre longtemps avant que Kyoya ne dise un simple bonjour... D’ailleurs pour toute réponse, Kyoya lui rendit un long silence comme lui seul pouvait en créer. Ceux qui sont dérangeant et qui mettent facilement mal à l’aise. C’était encore le meilleur moyen pour les gens partent d’eux même sans devoir se battre. Mais quelque chose en lui, semblait lui dire qu’avec le blond cette technique n’allait pas spécialement fonctionner. Pas grave, si la technique douce ne marche pas il reste toujours la violente. La aussi, il excelle dans ce domaine donc... Et puis cette autre phrase. Si il aimait les oiseaux? Hibari regarda d’abord Dino avec un air moins neutre et quelque peu surprit puis posa ses yeux sur Hibird. Oui c’était un oiseau et? Cela voulait il dire qu’il aimait les oiseaux? Non pas vraiment.

« J’aime pas les oiseaux... Il vole en groupe et je déteste les groupes. Sauf lui, il semblerait qu’il se soit attaché à moi. Va savoir pourquoi... Mais là n’est pas la question. N’ai je pas été assez clair hier. Qu’est ce que tu fiches encore ici? Tu n’as pas le droit de te balader dans ces couloirs. Tu sais ce que je déteste encore plus que les troupeaux, les gens qui sont niais et qui ne comprenne pas quand non c’est non. Dommage pour toi, il va falloir que je t‘apprennes à écouter...»

Et voilà, Hibari affichait maintenant son sourire que beaucoup qualifie de sadique, en tout cas c’était celui qu’il affiche souvent avant qu’il ne vous saute dessus pour vous battre à mort selon ces mots favoris. Hibird s’envola pour venir se déposer sur la tête de son maître. C’était encore un endroit sur pour le moment mais dès que Kyoya cèderait à ses pulsions meurtrière, le piaf ira sûrement ailleurs. Bien à l’abri de tout danger. C’est alors qu’il remarqua la tortue, elle aussi perchée sur la tête de son maître...

« Les oiseaux c’est toujours mieux que les tortues en tout cas -___-... »

Hibari croisa les bras tout en toisant Dino. Bien que le fait que l’italien soit rester a bonne distance le fit sourire intérieurement, il n’en restait pas moins que pour le moment. Ils le dérangeaient et pas besoin d’avoir une raison pour cela.

« Tu comptes rester là encore longtemps? Je te l’ai dit non? Je ne suis pas intéressé donc cela ne sert à rien de venir et revenir... »

Découvrez Michael Jackson!

Se battre encore et encore. La loi du plus fort était celle qui régnait en maitre, et c’était encore plus vrai dans le milieu mafieux. Quoique disent les autres il fallait toujours sortir ses armes, et quand elles s’étaient faites briser, il fallait en venir aux poings, jusqu’à ne plus avoir la moindre petite goutte de sang dans le corps. Ton chef est là pour te dire de continuer, de lutter, quitte à te faire mourir, car si tu ne sers à rien, si tu n’es pas capable d’accomplir ce qu’il te dit tu n’es bon qu’à éliminer. Il n’aimait pas cette méthode, le chef de la famille Cavallone. Il se battrait jusqu’au bout pour arriver à ses fins certes, même s’il préférait utiliser la méthode douce dans un premier lieu. Mais généralement les personnes qu’il essaie de résonner sont dans le mauvais chemin, donc ne réagissent pas. Reborn le lui avait enseigné cette rage de combattre, cette rage de ne pas perdre la face contre l’adversaire, cette rage de devoir survivre, alors qu’avant il pouvait bien crever que ça lui était égal. Mais aujourd’hui il avait encore des choses à faire mine de rien. Et peut être une famille à protéger aussi. La force lui avait été inculquée, sûrement pas les bonne mœurs mais il avait encore un cœur. Dino était oui, probablement un mafieux au grand cœur. Voulait-il se battre avec Hibari ou pas ? Il était partagé entre deux avis, deux sentiments indistincts et trop différents. D’un côté il ne voulait pas se battre, il ne voulait pas que le japonais l’attaque car ainsi il prouverait que ce jeune garçon aux yeux si froids avait encore un zeste de douceur tout au fond de lui. Et en vérité il voulait la voir, il voulait connaître un peu mieux Hibari, il ne voulait pas connaître que les brutales matraques, c’était là que la force était fatigante, une fois qu’on en a reçue, qu’on l’a dressée on ne sait faire plus que ça. Et il était évident que ce brun au caractère provoquant ne réagissait que par la manière forte. Quel était le but du blond finalement ? C’était de le rendre plus fort encore n’est ce pas ? Et une seule façon pour cela, l’inciter à sa battre, l’obliger à sortir ses armes, le contrer pour qu’il veuille encore progresser, c’était ça son but. Et de l’autre côté ce but était très agréable. Parce qu’il pouvait se battre aussi, contre Hibari en plus. Et…mine de rien ça avait un côté particulièrement excitant. Et pas très moral non plus. Généralement Dino prenait l’ennemi comme il venait, le battait et s’en revenait sans changement, sans que ça ne lui ai rien apporté en plus. Que dire ? Ce garçon n’était pas normal. Pas normal du tout. Il pouvait être un danger pour lui s’il relâchait son attention, attention qui était désormais complètement portée sur les yeux de marbre qui lui faisaient face, qui le regardaient l’air de se désintéresser totalement de lui. Dino voulait le contrôler, essayer de contrôler toute la force qu’il déployait à lui seul. Il ne voulait voir son visage ne plus afficher cet air indifférent, il aurait voulu lui être utile d’une manière ou d’une autre. Mais qui a dit que l’italien était désespéré ? C’était un jeu, un jeu dangereux, amusant, un jeu où il faut essayer de rester en vie tout en apprenant à son élève, un jeu où il doit lui montrer que c’est lui qui veut commander, un jeu où il n’est pas important de savoir qui a raison ou a tord. Un jeu où aucun des deux garçons ne veut perdre, car perdre serait synonyme de défaite totale, qui signifie honte et perte de la face. Les mots étaient très clairs, le feu dans les yeux du parrain parfaitement visible. Il aurait mieux fait de disparaître. Celui qui a peur est fini. Oh, ces garçons qui veulent se montrer fort. Se battre, telle était la question.

Un étrange sentiment naquit dans la gorge de Dino, curieusement ça n’était plus une affaire ‘pour Tsuna’ ‘pour Reborn’, c’était pour lui, quel égoïste, pour Hibari un peu aussi, si seulement il daignait l’écouter. Dino aurait pu faire demi tour, donner de vagues explications à la famille Vongola, dire que le chef du comité de discipline était une tête de mule, une vraie, c’est pourquoi il l’inciterait à se battre. Et pourquoi continuer à insister ? Parce que c’est comme ça. Il a envie de sortir son fouet et de le claquer, de montrer au Japonais qu’il n’est pas le plus fort, que ce n’est pas lui qui a raison…Dino ne prétend pas être juste lui-même sur tout les points, mais il sait ce qu’il fait, et il veut savoir ce qu’est Hibari, ce qui se cache derrière ce masque d’antipathie s’il y a quelque chose.

Hibari: « J’aime pas les oiseaux... Il vole en groupe et je déteste les groupes. Sauf lui, il semblerait qu’il se soit attaché à moi. Va savoir pourquoi... Mais là n’est pas la question. N’ai je pas été assez clair hier. Qu’est ce que tu fiches encore ici? Tu n’as pas le droit de te balader dans ces couloirs. Tu sais ce que je déteste encore plus que les troupeaux, les gens qui sont niais et qui ne comprenne pas quand non c’est non. Dommage pour toi, il va falloir que je t‘apprennes à écouter...»

Il l’écouta, le blond ne souri pas au début, mais un rictus amusé par le caractère du Japonais fini par apparaître sur ses lèvres rosées.

Dino: « Je sais que je te dois te prendre la tête, mais tu ne veux même pas en connaître les raisons, c’est toi la vraie tête de mule. Mais je t’en pris essaye de m’apprendre à t’écouter, je ne t’obéirais pas c’est tout. »

Pour être têtu il était têtu, mais il finirait par l’avoir après tout, il avait confiance en ses capacités même si le cas Hibari était difficile et peut être désespéré. Un garçon avec autant de potentiel…et qui le sait ne changera peut être jamais, Dino était à certains moments même incertain de pouvoir le contrôler. Un rebelle à dresser, un cheval à capturer…c’était ce qu’il était.

Hibari: « Les oiseaux c’est toujours mieux que les tortues en tout cas -___-... »

Il releva les yeux vers le nouveau sujet de conversation, Enzo qui couina d’une voix inaudible et inexistante, il releva un bras et prit le reptile en main, la tenant par le ventre, il la laissa quelques secondes profiter comme ça de la scène puis la fourra dans sa poche.

Dino: « Mais cette tortue est spéciale…enfin tu verras peut être, Enzo…tu devrais te mettre à l’abri, ce garçon ne rigole pas. »

Puis l’italien fourra les mains dans sa poche, se tenant droit qu’à la dégaine un peu lâchée et débraillée. Puis il lui sourit, un sourire suave, des yeux mielleux, on aurait dit qu’il regardait un petit chat, sans oublier que ce regard pouvait paraître provoquant comme une incitation au combat, ou à n’importe quoi d’autre. On pouvait prendre Dino soit pour un gros niais soit quelqu’un qui sait réellement ce qu’il fait, bien entendu c’était le deuxième cas qui lui convenait, il n’était pas fou au point de se jeter sur Hibari sans savoir se battre.

Hibari: « Tu comptes rester là encore longtemps? Je te l’ai dit non? Je ne suis pas intéressé donc cela ne sert à rien de venir et revenir... »

Dino: « Malheureusement pour toi j’ai l’intention en effet de revenir souvent, tu n’as qu’à chercher à m’éliminer pour que je te laisse tranquille, mais dis moi Kyoya, tu n’as jamais réagi d’une autre manière que par la force ? Je comprends à présent pourquoi pas mal de gens te fuient…c’était peut être ce que tu cherchais en fait, ah, tu n’aimes pas les troupeaux c’est vrai. –il se posa la main dans ses mèches couleur or- Personne n’a réellement dû insister… et tu ne veux même pas savoir pourquoi, on m’avait dit que tu n’avais aucune considération pour les autres…*soupire * T’as qu’à me tuer pour te débarrasser du dernier gêneur… Qu’est ce que tu attends ? J’ai essayé de parler avec toi mais c’est inutile. »

A ces mots son regard se fit encore plus brillant, et le cheval ailé sortit son fouet de sa poche pour tirer un peu dessus. Toujours un éternel sourire posté sur son beau visage limite féminin. Qu’est ce que tu attends ? Peut être que pour ne pas faire plaisir au blond le japonais était prêt à refuser un combat, quoique ça soit étonnant. S’il faut se battre alors on jouera à ce jeu.

You have to show them that you're really not scared
You're playin' with your life, this ain't no truth or dare

Just beat it, beat it, beat it, beat it }

Invité

Kyoya regardait cet homme en face de lui, beaucoup plus grand que lui, plus imposant, sans sourciller. Pourquoi il lui collait aux basques celui là, c’était un mystère. D‘habitude, il a la chic pour faire fuir les autres. Mais le brun n’avait pas spécialement envie de savoir, cela ne l’intéressait pas, ce n’était pas ses affaires. Alors, pour lui le sujet était clos. Pas besoin de revenir lui casser les pieds pour une chose qu’il refuse d’entendre. Mais le blond était encore là, pas de bol il était du genre collant. Il fallait croire que la bagarre de la veille n’avait pas suffit. Croire qu’Hibari refuserait un face à face c’était pure folie bien entendu. Il n’y a que dans le combat qu’il excelle réellement. Qu’il peut être celui qu’il est sans se voiler la face. Il ne fait qu’assouvir ses pulsions sans égard et sans remord. Faire comme les autres, entrer dans le troupeaux de moutons. Très peu pour lui... Il préfère jouer les tyrans, vu que c’est justement ce qu’il est, que de n’être qu’un simple collégien. Kyoya fixait Dino du coin de l’oeil. Un peu comme le jour d’avant. Il le fixait, le détaillait sous toutes coutures, l’observait, le toisait avec dédain. Le tout avec son visage éternellement neutre. À vrai dire, Hibari ne savait pas trop quoi penser de ce type. Il était venu comme çà lui parler de quelque chose et lui n’avait fait que faire la sourde oreille. Oui c’était un excellent résumé. Et aujourd’hui encore, il n’était pas prompt à l’écouter. Non mais ho, il n’est pas Sos coeur en déprime. Et tans bien est que ce gars avait des problèmes, qu’est ce qu’il en avait à faire dans le fond. Il pouvait montrer aussi obstiné qu’il le souhaitait pas sur que Kyoya change d’avis pour autant. Mais sil devait bien l’admettre, malgré la discussion houleuse de la veille, il était encore là. Un fou peut être? Après tout, mettre Hibari en colère. C’était risqué sa vie en quelque sorte. Pas grave, si il voulait en finir Kyoya se ferait un plaisir de l’aider. En le poussant du haut du toit peut être? Comme cela, il pourrait faire croire à un accident X3. Ni vu, ni connu. Et surtout pas d’ennuis pour lui. C’était à noter dans un recoin de son cerveau.

Après quelques secondes de flottement, l’autre gars reprit la parole. Ha il n’avait pas finit? Rhoo, il allait encore devoir l’écouter pour ne rien dire de réellement intéressant. Pas de bal, il était venu prendre l’aire ici et pour trouver Hibird. Et puis il était tomber sur l’autre -___- »... Question de karma peut être. Tiens en parlant d’Hibird se dernier était toujours poster innocemment sur la tête de son maître. Kyoya devait avoir fière allure avec sa boulle de poil jaune canari qui trônait fièrement sur ses cheveux noirs de jais. Bah en même temps, pas sur que Hibari connaisse le mot gêne...

Dino: « Je sais que je te dois te prendre la tête, mais tu ne veux même pas en connaître les raisons, c’est toi la vraie tête de mule. Mais je t’en pris essaye de m’apprendre à t’écouter, je ne t’obéirais pas c’est tout. »

Et en plus, il savait qu’il lui prenait la tête pour rien. Le comble en somme... Non, il ne voulait pas en connaître la raison. N’avait il pas été assez clair? Non mais il était sourd ou stupide? Allez savoir pourquoi c’est la deuxième option qu’Hibari retint dans son subconscient. Et la suite... Lui une tête de mule? Kyoya se mit à regarder l’italien avec un regard assassin. Non mais pour qui il se prenait avec ses grands airs. Il n’est pas buté. Il sait ce qu’il veut, il y a une grande différence entre ces deux façons d’être, que dis un véritable fossé entre les deux. Ici, si il y avait bien un entêté sur le toit ce n’était pas lui... Mais qu’est ce qu’Hibari pouvait bien répondre a cela. Entrez dans une joute verbale? Non merci. Les mots sont assommants, il n’y a que les actes qui comptent. Des gestes comme envoyer l’une de ses matraques sur la tête de ce gars juste pour le faire taire. Cela était plus efficace que de lui dire mot à mot « Pas intéresser ». Vu qu’il ne comprenait pas quand il le lui disait gentiment. Kyoya avait fait preuve de patience, plus qu’à l’accoutumée. Mais là, cela commençait à faire trop. Et la suite des mots... Que pouvait il en penser? Il lui donnait presque la permission de se battre avec lui. Oui, ce blond devait être idiot. Se mesurer a lui deux jours d’affilé. Pour Kyoya c’était la routine. Rare sont les jours où il ne tabasse pas quelqu’un pour une raison ou sans. C’est du pareil au même avec lui. Alors comme cela, l’italien n’avait pas envie de l’écouter. Lui non plus, donc ils étaient d’accord sur un point. Bien que cela ne fasse pas spécialement plaisir a notre petit japonais d’avoir un point commun avec cet énergumène.

Hibari : « Tu parles trop, tu me saoules... »

Et voila, Kyoya commençait sérieusement à en avoir marre. Dire que la conversation l’ennuyait était un doux euphémisme. Pour sur que ce n’était pas lui qui allait remporter un prix d’éloquence vu le nombre de fois où il ne prend même pas la peine de vous répondre. Mais pourtant tout au fond de lui, il y avait cette petite voix qui se demandait quand même pourquoi il était revenu. Mais Kyoya est bien trop orgueilleux pour poser la question ouvertement et puis, lui demander c’était comme revenir sur ses propos et cela n’était pas envisageable. Et puis pourquoi devrait il faire dans la facilité? Non c’est beaucoup plus amusant de jouer au jeu du chat et de la souris, restait à savoir qui était le chat et qui était la souris. Un mince rictus se dessina sur ses lèvres. Bon ou mauvais présage? A votre avis? Enfin soit, de là à dire que la situation commençait à l’amuser, il y a une marge. Et puis il y avait cette tortue... Est ce que cela l’intriguait? Non pas vraiment. C’est juste qu’il l’avait remarqué. Et comment aurait il pu en faire abstraction? Mais a peine eut il prononcer quelques mots sur le dit animal que son propriétaire la mit en lieux sur. Le regard d’Hibari se fit plus sombre. Comme si c’était un affront que de penser qu’il pourrait faire du mal a cette bête. Et puis, il s’en fichait...

Dino: « Mais cette tortue est spéciale…enfin tu verras peut être, Enzo…tu devrais te mettre à l’abri, ce garçon ne rigole pas. »
Hibari : « ... »

Pour seule réponse, Kyoya se plongea dans une sorte de mutisme profond. Bien, les choses sérieuses allaient enfin commencée. Sans même devoir lui dire quoi que se soit, Hibird s’envola. Dire que le piaf connaît son maître est chose aisé. Et c’est totalement vrai. Entre eux pas besoin de long discours, c’est un peu comme si l’animal arrivait à ressentir ce que son maître pensait. Et c’était bien le seul. Voir l’autre gars prendre une pose décontractée dans un tel moment de tension, le fit sourire. Mais pas vraiment le genre de sourire que l’on aime voir sur le visage de quelqu’un. N’avait il pas été clair? Il ne voulait pas l’avoir dans ses pattes. Pourtant quand Dino ouvrit a nouveau la bouche, l’énervement du japonais était à son comble. En fait, Kyoya n’avait retenu qu’une seule chose dans cette longue tirade. Le blond avait osé l’inadmissible. Il l’avait appelé par son prénom... Personne n’est autorisé à ce montrer si familier avec lui. Et rien que cette banale imprudence valait toutes les tortures du monde aux yeux du leader du comité de discipline. Qu’importe que Dino est dit qu’il reviendrait encore et encore. Qu’il lui demande si il n’avait jamais réagit autrement que par la violence. De toute manière, la réponse était évidente. Bien sur qu’il ne connaissait pas d’autre façon de réagir au sinon, il ne serait pas ainsi. Si quelqu’un avait un jour insister? Il ne serait pas là pour le dire. Un peu comme maintenant en fait... Pourquoi ce type s’intéressait tellement a lui? Ce n’était pas normal. C’était même incompréhensible. Oui Dino avait raison. Pour être a nouveau au calme, il ne lui restait qu’une solution. Le tuer, lui faire payer son insolence, lui faire ravaler ses belles phrases et ses sourires... Non mais comme si à lui tout seul il allait pourvoir le changer lui... Kyoya se mit à sourire comme un damné.

Hibari : « Bien, je vois que tu as finalement comprit... »

Et voila que Kyoya avait déjà sortit ses tonfas de nulle part. Après tout, Dino aussi avait sortit don fouet. La suite était en quelque sorte inéluctable. Hibari s’élança à une vitesse folle vers son vis à vis. Prêt à le frapper de toute sa force avec son regard à peine vivant.

Hibari : « Je vais te faire regretter d’être venu me déranger pour rien. »

Ow god, le jeu du chat et de la souris. C’était exactement la façon dont on pouvait qualifier la scène. Dino se prenait pour un gros matou et lorgnait tranquillement et discrètement sur sa proie, prêt à réagir au moindre mouvement de la part du rongeur. Après tout il considérait Hibari comme son élève, quoique ce dernier aurait sûrement du mal à accepter tel qualificatif de sa part, il s’était auto proclamé maitre du petit Japonais ; après tout il y avait de quoi, son but premier était de l’entrainer n’est ce pas ? Sa mission était claire : rendre Hibari plus fort qu’il ne l’était déjà, qu’importe la méthode. L’entrainer physiquement était un point important mais ce n’était pas tout ; sans savoir pourquoi il se bat ce gosse se perd dans la brutalité totale, au moins qu’il ai une raison de se battre…et il voulait le connaître, c’était terrible de voir à quel point Dino aurait aimé que l’adolescent discute avec lui calmement, peut être pas calmement en fait, peut être pas doucement mais au moins qu’il lui dise quelque chose sur lui. Encore sa sale manie de vouloir s’occuper des autres, Dino y perdra surement. Mais il y avait quelque chose dans le regard blafard de ce garçon qui lui disait : ow, quels yeux, ils cachent quelque chose, Dino, pourquoi tu les regarde comme ça ? Ce gosse pourrait te tuer tu le sais ça ? Si tu ne relâche ton attention féline ne serait ce qu’une seconde, non qu’un dixième de seconde bientôt, on t’a engagé pour mission impossible…Hein ? Tu dis que tu veux continuer ? C’est toi qui es têtu comme une mule, pourquoi tu regardes ses yeux ? Tu cherches quelque chose hein ? Bonne chance Dear. Dino avait l’habitude de deviner les sentiments de chaque personne, il connaissait les humains et leurs défauts, il connaissait les différentes réactions, mais lui, Hibari avait quelque chose de mystérieux à l’intérieur de lui. Et il ne le lâcherait pas quitte à passer pour une sangsue ce qui lui ferait mal au cœur.

Sa méthode du moment était simple…provoquer la jeune leadeur, pour l’inciter à attaquer, à se battre et à progresser en même temps, il ne prétendait pas avoir le pouvoir de l’éduquer, c’était une situation étrange mais à ce moment l’histoire de la Varia était complètement sortie de la tête du blond. Au diable tout ça, au moins ça lui avait donné une raison de rencontrer Hibari qui l’avait intrigué, ow god, ses yeux. Kyoya ne résisterait pas à une telle provocation de la part du parrain c’était dit. Ce garçon était un danger pour lui, pour tout le monde, il avait l’air d’un agneau comme ça, comme on dit l’habit de fait pas le moine. Il le regardait froidement, pourquoi il le regardait froidement ? Sa fierté était butée…à moins que ça ne soit son amour propre, à moins que ça ne soit autre chose. Pourquoi il le regardait d’un air assassin comme ça ? La souris se rebellait, pourquoi il avait l’air d’un meurtrier, sur son visage…beau à regarder qui plus est, Hibari détenait un charme nippon qui n’était certainement pas à nier…pourquoi Dino était troublé ? Pourquoi ne savait il pas quoi faire avec ce jeune poulain sauvage ? Il faut qu’il se batte, il faut, il en meurt d’envie mais non pas du tout en même temps…Pourquoi il a envie de lui parler de la pluie et du beau temps et pourquoi il veut par la même occasion jouer avec son fouet pour lui donner une leçon ?

L’italien n’aurait pu imaginer ce qui avait dérangé Hibari dans sa longue tirade. C’était pourtant connu qu’au Japon on n’appelle pas quelqu’un à peine rencontré par son prénom, et bien sur ça devrait être inné chez tout le monde d’avoir le réflexe d’appeler le chef du comité de discipline ‘monsieur’ ou ‘Hibari’…Dino ne comprenait cet excès de politesse, pour l’européen c’était tout à fait naturel d’appeler quelqu’un de plus jeune par son prénom. ‘Kyoya’ en plus, c’est joli comme prénom, plus joli qu’Hibari. Et puis …Dino le considère comme son élève, pas comme une raclure. C’était tout à fait normal, c’était créer des liens, même si l’autre ne le voulait pas, c’était…se montrer sympathique, c’était pour provoquer… ? Non c’est simplement parce que Dino a envie de l’appeler par son prénom c’est tout.

Pendant que le blond souriait, le soleil grisâtre reluisant sur ces mèches or, il y avait des nuages…il allait peut être pleuvoir qui sait ? Le ciel était devenu cotonneux, et Romario toujours posté comme un piquet, éloigné des deux garçons se demanda vaguement s’il aurait dû prendre un parapluie. Le moustachu ne semblait en aucun cas inquiété pour son boss, c’était déjà ça de gagné. Dino semble parfois ne rien savoir mais connaît son point faible. Il aurait voulu être seul avec le Japonais pour le mettre en confiance, que son bras droit ne soit pas là, mais c’était visiblement impossible car il n’aurait fait que se faire tanner par Hibari. Pourquoi fallait-il qu’il soit si naze ?

En attendant Dino sentit l’air se glacer quelque peu, l’adolescent n’était plus vraiment de bonne humeur, même l’oiseau s’était envolé. L’italien avait perdu son sourire, il suivit des yeux le volatile qui partit dans l’atmosphère, une légère brise fouilla ses folles mèches blondes, illuminant son visage au passage. Puis les iris couleur chocolat se reposèrent sur le japonais, il souriait. Il souriait sadiquement. Dino plissa les yeux, Kyoya venait de bouger. Le collégien fonçait sur lui, après tout c’était dit que c’était ce qui allait se passer, le jeune homme ne bougea pas au début, observa l’autre qui avançait rapidement vers lui, il entendit simplement la phrase qu’il prononça à la volée.

Hibari : « Je vais te faire regretter d’être venu me déranger pour rien. »

Dino : « Comme tu veux. »

A ces mots l’italien se mit à sourire de nouveau, c’était parti, le jeu était lancé, Hibari avait fait rouler les dés de cette course folle. Quand l’autre fut à moins de trois mètres de lui Dino fit un mouvement de son poignet droit, déroulant son arme d’un coup. Le fouet s’élança dans les airs derrière lui, tel un long et imposant serpent, il claqua dans son dos et finit par revenir rapidement en un éclair vers Hibari. La liane s’enroulât autour de la matraque gauche du garçon, habile Dino qui pouvait faire de son fouet un véritable allié, mais ça ne suffisait pas pour arrêter la course effrénée de l’autre petit démon. Le blond profita de l’élan que lui donnait son fouet tendu pour rapidement fondre sur le côté, évitant les violents coups de son adversaire, ses mèches prises dans le mouvement cachant son visage par moment, et ses yeux qui se voulaient calmes. Il savait se battre c’était clair, mais le corps à corps n’était pas vraiment son point le plus fort. Tant pis, il se servirait du fouet comme il le pouvait, il eu juste le temps d’entrouvrir les lèvres, regardant toujours son élève mielleusement.

Dino : « Je ne me suis pas trompé sur ton compte à ce que je vois… »

A ces mots il prit le fouet de deux mains et tenta de stopper les tonfas qui allaient sans doute s’abattre de toute part, accroché du combat qu’il était.

Invité

Le blond avait réussit à le mettre en rogne. Il avait tout gagné à le forcer à l’écouter pour une chose qui selon lui était insignifiante bien entendu. Kyoya ne voulait rien entendre, même si cela devait être la voix de la raison. Il y a belle lurette qu’il ne l’écoute plus de toute manière. Mais là, il avait dépasser les bornes, c’était assis dessus et ne respectait pas les règles. Je vous voir venir, mais de quelles règles parle t il? Celle d’Hibari bien sur. En premier, le japonais à toujours raison et ce en n’importe quelles circonstances même si il a tort. Ensuite, personne ne se montre familier avec lui au risque de se prendre une raclée qui selon le brun est justifié. Et en dernier, ici il est chez lui. Et de ce fait, c’est lui le chef et quand il dit non c’est non. Sauf que l’autre ahuri ne comprenait pas... Pas grave, Kyoya va se faire un plaisir d’inscrire au fer rouge comment le blond doit se comporter en sa présence. Plus besoin de blabla inutile maintenant ils allaient passé aux actes. C’est bien la seule manière que Kyoya ait pur exprimer son ressentit. Il n’y a que quand il se bat, qu’il parait plus humain. Qu’il arrive à ressentir quelque chose dans son corps vide de sentiments. Alors, il n’allait sûrement pas se faire prier quand il entendit Dino dire que c’était comme il voulait comme si Hibari allait dire, bah non au final j’ai pas envie de me battre. Non, bien sur. Comme une tête brûlée il allait se jeter dans la gueule du loup et avec le sourire en prime. Inconscient? Oui bien sur et pas que cela... On peut rajouter à cette liste qui est loin d‘être valorisante, sadique, tyran, psychopathe... Enfin le meilleur des cocktails pour se faire craindre et respecter en même temps. Mais le type là devant lui, il n’avait pas peur de lui? C’était une première... Non, mais il changera vite la donne. Il allait lui apprendre à le redouter et à l’obéir. Ou alors il ne s’appelle plus Kyoya Hibari.

Les nuages commençaient tout doucement à assombrir le ciel. Comme si le temps se calquait à l’humeur de Kyoya vu qu’il n’arrive pas à faire passer ses pensées sur les traits de son visage éternellement neutre. Pourquoi est ce que l’italien insistait autant? Tout le monde se fichait pas mal de ce qu’il pensait. De pourquoi il était ainsi. Il était juste le type que tout le monde déteste et alors? Il s’en fiche de ce que l’on peut penser de lui, de son comportement, de sa petite personne... Kyoya n’eut même pas le temps de réfléchir à quoi que se soit. Son corps avait semble t il réagit avant son esprit. Oui c’était cela. Il était tellement hors de lui qu’il c’était lancé tête la première dans un combat qu’il pensait gagné d’avance. Personne ne lui résiste personne n’à le droit de le juger, il n’a besoin de personne pour vivre. Cela a toujours été ainsi et ce n’était pas un arriviste de première qui allait changer la donne. Surtout pas ce type, avec ses sourires francs et son air niais à souhait. Oui mais alors pourquoi s’énerver si facilement alors. Hibari aurait très bien pu le nier. Comme le jour précédent et le faire encore et encore jusqu’a ce que le blond en ait assez et parte de lui même? Au lie de cela, le voulait qui se jetait littéralement sur lui pour... Pourquoi au juste? Pff, comme si le japonais avait besoin d’une raison. Le fait de dire que c’était parce qu’il avait osé l’appeler par son prénom, ce n’était qu’un prétexte comme un autre.

Un dixième de secondes à peine, le temps d’un battement de cil et voila qu’Hibari se trouvait face à Dino. Une dizaine de mètre parcouru à la vitesse du son. Oui, Kyoya c’était aussi une véritable machine de guerre à lui tout seul. Sous ses allures de jeunes premiers chétif et de gringalet se cache la violence d’un ouragan... Non mais, il n’allait pas se laisser marcher sur les pieds par un type comme çà et chez lui en plus. Mais dans sa colère naissante, Kyoya oublia une chose. De prendre en compte que son adversaire savait peut être se battre sous ses allures d’innocent... Il comprit très vite que Dino savait se bagarrer. Il en eut le coeur net quand ce dernier sortit son fouet et d’un simple claquement mélodieux, il stoppa le tonfa gauche d’Hibari. Ce dernier paru perplexe un court moment mais très vite un étrange rictus se dessina sur ses fines lèvres.

Hibari : « Je vois, tu joues les simplet mais en réalité tu es aussi sage que moi... Tans mieux, j’aime bien quand les duels corsés. »

Au lieu de prendre peur, c’était le contraire. Hibari trouvait ce combat de plus en plus intéressant. Peut être même que cette querelle allait devenir enrichissante. Ne sachant pas pourquoi l’italien était là, il ne pouvait savoir que d’une certaine manière, il entrait dans le jeu de ce dernier et de Reborn.

Hibari : « Alors, je ne vais même pas avoir besoin de retenir mes coups. C’est bien, parce d’habitude vois tu, les simples personnes que je tabasse en rue sont trop molles. Mais toi, çà va être amusant d’entendre tes os craquer +___+... »

Hibari avait l’air aux anges, presque heureux de la situation. Un adversaire à sa taille? Non personne n’est aussi fort que lui. Oui mais c’était toujours mieux que de frapper des élèves qui pleurnicheuse a peine au premier coup... Mais Kyoya avait encore son bras droit de libre et cela était amplement suffisant pour se battre. De toute manière même au bord de l’évanouissement, Hibari se bat encore et encore... Avec toute sa haine et sa rage, ce sont les seuls sentiments qu’il connaît. Le japonais fit sortit sa massue de son tonfa, c’était encore mieux pour choper l’autre. Lui le combat au corps a corps, c’est son terrain de prédilection. Au plus près de son ennemi, il en est que plus redoutable. Mais l’autre gars était rusé et aussi il était rapide. Mais Kyoya n’allait pas abandonné pour si peu, non pas quand cela devenait amusant...

Dino : « Je ne me suis pas trompé sur ton compte à ce que je vois… »

Hibari fit une étrange grimace. Que voulait il dire par cela? Il ne c’était pas trompé a propos de quoi? Qu’il n’était un chien enragé qui court après sa propre perte. Bah tans mieux pour lui si il avait comprit. Franchement ce qu’il en pensait lui.

Hibari : « Et tu veux que je te dise quoi? Désolé d’être comme je suis? Si çà ne te convient pas je t’en prie, je ne te retient pas... Tu sais quoi on va jouer à un jeu, si tu gagnes, je t‘écoute... Si je gagne, tu t‘en vas d‘ici et je veux plus jamais te revoir ou alors je te réduit en purée pour l‘autre gars a lunettes...»

Et l’autre qui prenait enfin un pose de défense X3, bien, plus que bien même. Hibari allait pourvoir se déchaîner. Et c’est ce qu’il fit, un seul coup, avec toute sa puissance. Il ne visait qu’une seule chose. La tête de l’autre, sans aucune pitié... Non mais il n’allait pas le saouler encore longtemps celui là, même si c’était bien le seul qui prenait la peine de lui adresser la parole sans pour autant le prendre pour un bête qu’il fallait mettre en cage.

Il n’avait pas peur. Oh non il n’avait pas peur de la tornade qui fonçait sur lui comme si elle allait le dévorer. C’était un défi de plus à relever, un jeu de plus à gagner et rien d’autre, quoique ce jeu plaisait vraiment à l’italien, il allait bien s’amuser à essayer de dresser le pony sauvage, ah oui, on aurait presque pu imaginer la scène : Dino habillé en cow-boy, des botines à talons, une chemise à carreaux, un jean ultra serré, sur Jolly Jumper Romario, faisant tourner au dessus de lui un lasso qu’il ne tarderait pas à lancer autour du cou d’Hibari l’étalon noir d’Arizona. Mais l’heure n’était certainement pas aux blagues. Le parrain n’avait tout simplement aucune peur, juste un sentiment d’oppression et un certain respect quand il voyait le potentiel que ce gamin pouvait développer….ce qui lui donnait encore plus envie de se battre en fait. Reborn avait le don d’enseigner à aimer le goût des choses risquées apparemment. Aucune peur mais Dino n’oubliait pas de ne pas sous estimer son adversaire. Simplement il était plus fort que lui, ou au moins au même niveau, ça il en était sûr, sinon il ne se serait pas jeté dans la bataille comme un fou, mais il ne serait pas supérieur à lui en force pour longtemps…L’élève dépasse le maître comme on dit…mais d’ici là le chef Cavallone avait du pain sur la planche pour faire progresser le Japonais. C’était…comment dire, comme une sorte d’instinct primaire qui disait à une mère lionne d’apprendre à son petit à se battre. Il y avait cette sorte de sentiment qui animait l’italien ; et puis se battre…après tout pourquoi pas ? Pour ça il avait délibérément provoqué Hibari, seule méthode…il se rendrait peut être compte que ce grand dadais aux cheveux blonds sait se battre, que le chef du comité de discipline n’est pas seul dans son monde mafieux et que peut être quelqu’un peut lui apporter quelque chose…oui, Dino voulait lui apporter quelque chose, quoi que ça soit, et qu’importe la méthode il réussirait à faire quelque chose. Mais il n’avait pas peur de se mesurer à cet ouragan dévastateur…ow non. Et puis…le toit était parfait. Le fait que Kyoya se rende dans cette partie du collège était une preuve qu’il était fait pour être gardien des nuages. Apparemment les éléments devaient être avec lui, oui. Les cotons du ciel assombrissaient l’océan bleu dans lequel ils nageaient plus rapidement qu’il ne l’aurait cru…la silhouette d’Hibari devant les nuages….

Il l’avait entendu proférer des menaces, comme quoi leur duel allait être intéressant…tant mieux si les deux garçons pensaient la même chose alors. Un combat corsé oui, ce n’était pas ce qu’il avait recherché ? Alors attaque-moi Hibari, essaye de m’avoir un peu, donne des coups mortels, ce que tu veux, de tout façon ça te fera progresser et c’est ce que je cherche…Le jeune garçon n’avait pas la réelle habitude de se battre avec des gens de son niveau paraissait il…à moins que ça ne soit parce qu’il ne trouve personne qui atteigne sa force. A trop tabasser des plus faibles on finit par perdre ses capacités et à ne jamais progresser. Alors contre un parrain de la mafia…qu’en disait-il ? Maintenant et tout de suite. Il l’avait dit lui-même de toute façon que les gens trop mous son ennuyeux. Alors fight.

Et Maintenant ils s’étaient lancés, peut être que de loin on ne pouvait apercevoir que des formes qui bougeaient à une vitesse folle, le plus rapide aurait un avantage plus que certain sur l’autre…Le japonais avait l’air aussi heureux de se battre que Dino…Pas pour les mêmes raisons mais tant pis. Romario quand à lui observait du coin de la terrasse de Namimori le combat entre son chef et l’autre garçon. Son boss lui avait dit de n’intervenir en aucun cas ; c’était là le problème des membres de la famille Cavallone : quand leur parrain leur disait de ne rien faire alors qu’il était en danger. Il est évident que Romario se jetterai aussi dans la bataille si il s’avérait que Dino fut blessé à mort. Mais l’homme savait que ça ne se passerai pas tout à fait comme ça. Il n’était là que comme statue, permettant à Dino de posséder toutes ses capacités…Romario regardait la scène d’un œil attentionné, en posture glaciale, on aurait dit qu’il n’allait jamais bouger.

Hibari : « Et tu veux que je te dise quoi? Désolé d’être comme je suis? Si çà ne te convient pas je t’en prie, je ne te retiens pas... Tu sais quoi on va jouer à un jeu, si tu gagnes, je t‘écoute... Si je gagne, tu t‘en vas d‘ici et je veux plus jamais te revoir ou alors je te réduis en purée pour l‘autre gars a lunettes...»

Ow, j’ai peur. Mais cette histoire de jeu était très intéressante, cela donnait un enjeu à Hibari…ainsi il ne lâcherait pas l’affaire. Mais pire…Dino entendit la dernière phrase et cligna des yeux. Ne jamais revenir ? Etrangement cette idée lui donna mal au cœur, il s’attendait un peu à ça de la part de l’adolescent, mais il n’était pas question d’abandonner. Et puis quoi encore ? Il était là…pour, pour l’entrainer et faire de lui un combattant hors pair. Ça lui donnait une autre bonne raison de ne pas laisser Hibari gagner…non, il ne devait pas perdre. Tout simplement parce que s’il obtenait ne serait ce qu’une seule défaite le Japonais se lasserai vite fait bien fait, considérant sa victoire comme totale…Non il ne devait pas perdre mais il ne devait pas gagner non plus, il ne ferait que l’énerver au possible et se faire un ennemi. Non, le blond ne voulait pas se faire de son élève un ennemi, il voulait qu’il l’écoute calmement. Le duel allait tout régler n’est ce pas ? Qu’importe le temps que ça dure, il finirait par rebuter cette tête de mule égocentrique. L’italien déglutit et sourit à la remarque de l’autre.

Dino : « Ce marché m’a l’air intéressant…c’est bon tu as ma parole…Si je gagne tu m’écoutes calmement mais tu ne pars pas d’un coup après avoir tout entendu…et si je perds tu ne me reverras jamais ^o^ Enfin débarrassé hein ? »

Il souriait, ses yeux à demi ouverts comme toujours, il l’observait du coin de l’œil, lorgnant sur le poisson qu’il devait capturer. Puis Dino sentit un coup de matraque le frôler, il s’était baissé au moment où Hibari voulait lui défoncer la tronche.

Dino : « Mais tu sais... »

Il plongea sur le côté encore une fois et se releva en une roulade.

Dino : « Je n’ai… »

Le blond lui asséna un coup de fouet qui partit sur lui.

Dino : « Aucune intention de perdre. »

Le fouet claqua sur une des mains du Japonais pour la lui baisser, le Cavallone s’était en attendant rapproché de sa proie, il fit volte face et se retrouva derrière lui, ce qui fait que le fouet de l’italien avait à moitié entouré Hibari, du moins un de ses bras était immobilisé. Dino vint vers lui et lui attrapa l’autre main qui tenait l’autre Tonfa. Il était plus grand heureusement, mais peut être que ça ne suffirait pas.

Invité

Hé hé, ils allaient enfin jouer à son jeu favori. Hibari possède toute une flopée de jeux tous aussi dangereux les uns que les autres. Un peu comme si il se prenait pour le plus fort en toute circonstance. Mais il n’est pas débile. Il sait qu’un jour peut être, il tombera sur quelqu’un de plus doué que lui. Et alors? Ce n’est pas pour cela qu’il va arrêter de mordre tout le monde. Non c’est justement ce qui le pousse a chercher la perle rare qui le mettra a terre, qui lui fera comprendre qu’il n’y a pas que lui compte, qui lui ouvrira tout bêtement les yeux en somme. Mais ce ne sera certainement pas ce gars là... Où alors son orgueil en prendra en fameux coup -___-... Non, pour lui non plus la défaite n’est tout bonnement pas envisageable. Pas devant ce mafieux de pacotille qui vient lui rabattre les oreilles avec des problèmes qui ne sont pas les siens. Il veut jouer a qui est le plus fort hein? Bien, plus que bien. Comme quoi une fin d’après midi qui allait être monotone à souhait, allait devenir une fin de soirée plus qu’intéressante. Et en prime, si Kyoya arrivait a lui rabattre le clapet, c’était le comble du bonheur pour lui X3. Comment il a de drôles de centre d’intérêt? Bah c’est Hibari en même temps...

Mais revenons à notre mini combat. Il n’y a que cela qui compte vraiment. L’adrénaline que l’on ressent lorsqu’on se jette telle une bête enragée sur sa proie. Et si le dit gibier savait riposter, mais alors là c’était quasiment l’extase. Mais il y avait toujours cette question qui trottait dans l’esprit du jeune japonais. Pourquoi ils étaient là? Qu’est ce qu’il lui voulait pourquoi lui casser les pieds ainsi? Pourquoi entrez dans on jeu si facilement? Tans de pourquoi... Avec Kyoya c’est toujours comme cela. Hermétiquement fermer aux autres, aux sentiments, à presque tout. Il ne comprend pas. Il ne voit pas lui pourquoi on le craint, pourquoi on le fuit, pourquoi on le déteste, pourquoi on l’aimerait? On peut dire sans se tromper que sa vie est parsemer de pourquoi qui ne trouve jamais de réponse parce qu’il ne pose pas les bonnes questions. Dire que Kyoya est un handicapé des sentiments, c’est tapé justement dans le mille. On ne lui a jamais apprit à être comme tout le monde. Peut être est ce pour cela qu’il déteste à ce point les groupes. Les troupeaux de moutons qui suivent le bon chemin comme de brave petits chiots bien dressés. Lui sa voie, il va la tracer lui même. Et même si elle sera parsemée de sang et de cadavre, qu’importe dans le fond. C’est la voie qu’il s’est lui même choisit. Ce pour quoi il est doué et rien d’autre. Mais étrangement, Kyoya avait osé conclure une sorte de marché entre lui et Dino. C’était nouveau. Ou alors il était si confiant en sa victoire, qu’il ne se voyait pas perdre. Possible... Mais une chose était sure, ce petit pacte donnait du piment à leur duel. Il rehaussait le tout d’un enjeu non négligeable. Si il gagnait, il aurait enfin la paix. Et si il perdait... Non, il ne perdrait pas. Une petite voix en lui c’était dit peut être qu’en lui disant cela, il partirait. Mais non, le blond avait marché dedans. Pire, il avait sauter sur l’occasion sans broncher. Pas de doute, il était stupide le gars. Ha moins qu’il ne connaissait pas la réputation de Kyoya. Mais son petit doigt, lui disait qu’il savait très bien à quoi s’attendre. Bon, bon, assez rêvasser. Plus de blabla, il faut passer à l’action avant que le jeune mafieux ne commence à s’ennuyer pour de bon.

Dino : « Ce marché m’a l’air intéressant…c’est bon tu as ma parole…Si je gagne tu m’écoutes calmement mais tu ne pars pas d’un coup après avoir tout entendu…et si je perds tu ne me reverras jamais. Enfin débarrassé hein ? »

Bien, il n’était pas si idiot que cela alors. Pour tout réponse, Kyoya leva les yeux au ciel un court instant. Il était à deux doigt de retrouver son calme habituel et son toit. Non mais, ici c’était son endroit favori. Et pas question de partager quoi que se soit. Hibari ne lâchait pas Dino du regard, le perdre de vue signifiait qu’il serait plus fort que lui et qu’il pourrait perdre. Mais c’était étrangement amusant dans le fond. Bien que sur le visage du futur gardien des nuages rien ne transparaissait réellement. Mais de la a se l’avouer que ce gars l’intriguait, fallait pas rêver non plus. Non, il n’abandonnerait pas même blesser, même couvert de sang, même au bord de l’évanouissement si il devait en arriver jusque là. Un coup porter près de la figure de Dino. Raté, ce dernier était agile apparemment. Pas grave, à peine eut il remarquer qu’il avait loupé sa cible que son bras était prêt de nouveau a en découdre.

Dino : « Mais tu sais... Je n’ai aucune intention de perdre. »

Tss, comme si lui avait l’intention de baisser les bras devant lui. Non mais pour qui il se prenait lui, le roi du monde? Hibari déteste les gens qui se prenne pour ce qu’il ne sont pas, enfin de son point de vue bien entendu. Personne n’arrive à sa cheville. Mais il le sous-estima grandement. Un claquement de fouet et voila que l’arme arrivait à toute allure sur lui. Certainement dans la ferme intention de le toucher. Et touché, sur sa main droite trônait fièrement un marque rouge. Non à bien y regarder, sa main était ouverte si on en jugeait par le mince filet de sang qui coulait dessus. Pas une grimace, pas un « Aie, çà fait mal. » ne sortit de sa bouche. Non il prit le temps de jet un bref coup d’oeil sur sa blessure qui rougissait. Vif contraste avec sa peau d’un blanc laiteux. Hibari se mit à ricaner

Hibari : « Bien, je vois que tu sais viser. Apparemment, j’ai du te sous-estimer mais rêve pas, moi non plus j’ai pas envie de te laisser gagner facilement... »

Mais à peine le temps de dire quelques mots qu’il fut prit par surprise. O__o Quoi? À peine le temps de tourner son visage derrière lui que Dino se trouvait dans son dos. Le visage de Kyoya paru surprit. Cela devait être la première fois depuis qu’ils c’étaient rencontrée que son visage devait avoir une expression autre que la neutralité. Mais très vite, ses traits se refermèrent. Ans qu’il ne s’en rende compte, le voilà avec un bras immobiliser avec le fouet de l’italien. Il essaya de se débattre avec son autre bras. Mais avant même qu’il eut le temps d’esquisser un mouvement, il sentit une poigne sur son autre bras. Son regard dévia sur ce dernier pour voir une main étrangère poser sur lui. C’était pire que si il l’avait appeler une deuxième fois Kyoya -___-. Un grognement, pourquoi le blond était plus grand que lui? C’était de la triche... Kyoya se débattit comme un forcené. Non il n’était pas battu... Pas par çà? Un autre grognement et puis le calme. Hibari soupira et regarda ailleurs...

Hibari : "..."

Une chose était sur, ce n'était pas lui qui allait admettre que l'autre gars avait le dessus sur lui... Mais le fait qu'il reste si silencieux valait tout les explications du monde. Apparemment, il n'allait pas retrouver son calme avant longtemps. Pas de chance. Il venait de recevoir sa première leçon, ne jamais sous-estimer les autres même si il te parraisse moins fort. ca il vient de l'apprendre à ses dépends...

Finalement ça n’était pas si désagréable de se battre avec ce petit bonhomme. Ce n’était plus devenu qu’une histoire d’affaires mafieuses à régler, ni de former le gardien des nuages, ni de rien du tout ; tout ceci n’était qu’heureuse coïncidence et maintenant le but était tout autre. Savoir qui va réussir à gagner, celui qui se relèvera dans un regard dédaigneux sur le cadavre de l’autre, celui qui pourra crier qu’il a été le plus fort, celui dont la fierté aura été sauve. Enfin que dire, c’était Hibari qui avait des envies de meurtre, pas Dino. Le seul plaisir du bel italien résidait dans l’excitation que lui apportait leur jeu. Sans écraser l’autre, le faire progresser, lui donner une chance de le battre à chaque fois pour finalement ne plus pouvoir le contrôler peut être. C’était vraiment comme un cow-boy qui met toute sa force dans la capacité de pouvoir attraper un cheval sauvage en beauté. C’était un étrange sentiment. Il devait lui prouver que c’était lui le maitre, celui qui domine x3 celui qui va l’attraper avec son fouet et jouer avec lui. Comment les hommes règlent ils leurs problèmes ? Langage du corps…enfin quand je dis langage du corps c’est généralement par le biais du combat, quoique…Puisque cette tête de mule ne veut rien écouter on va la forcer. Puisque cette tête de mule ne réagit qu’aux muscles on va lui en donner. Puisque cette de mule ne connaît que la violence on va lui en donner. Et un peu de douceur peut être après. En fait, oui, Dino était sûr que cet adolescent cachait quelque chose de bon en lui, tout au fond de lui du moins. Et il fallait qu’il creuse jusqu’à retrouver le Hibari qui caresse gentiment son oiseau. En fait, oui, Hibari était un garçon en manque total d’amour, qui ne l’a jamais connu, qui ne sait pas comment se lier aux autres et qui en a peur *3* dans ce cas il ne s’occupera pas que de son éducation sportive uh. Le blond s’était soudainement fait un point d’honneur à s’occuper de ce petit démon. Il ne désespère jamais, il n’est pas ce genre d’homme qui va abandonner si facilement, peut être qu’ainsi il passe pour un gros niais, mais il sait tout à fait ce qu’il fait, il n’est pas débile, il analyse la situation puis trouve tout de suite une solution et ainsi on a confiance en lui. Enfin…s’il est avec ses hommes. C’est peut être que le fait d’être un naze ne le dérange pas plus que ça sauf quand il s’agit de protéger sa famille, pourquoi elle lui donne tant de force ? Mystère. C’était bien dommage parce que la présence de Romario avait semblé déranger Kyoya. Le fait d’être suivi par une taupe à lunette pouvait être interprété comme une bouée de secours au cas où le parrain se retrouverait mal en point, et il ne voulait pas que le japonais pense ça. S’il l’avait pu il aurait demandé à Romario de partir et de les laisser seuls…dommage. Mais ce n’était pas lui qui allait l’empêcher de s’amuser. Dino sérieux ? Difficile à savoir. Peut être qu’il l’est un peu trop, peut être qu’il fait semblant de l’être mais qu’au fond de lui c’est un gros gamin, en tout cas il sait quand il faut l’être ou pas. Il aurait dû l’être avec Hibari, seulement toutes ces affaires étaient loin.

Il observa le sang couler du bras de son adversaire. Tu vois que je suis capable de faire mal moi aussi. Tu vois que je ne suis pas si stupide. Tu vois que tu peux te battre avec moi à fond. Alors attaque-moi. Romario arqua les sourcils quand son boss parvint enfin à ligoter le brun. Il s’arrêta de boire son café pour regarder un peu plus attentivement. Dino souriait franchement, les yeux mi ouverts comme d’habitude, baissés et rivés sur les mèches ébène de sa proie. Oh ui c’est un avantage d’être grand >D mais Hibari ne se laissa pas faire pour autant. Comme un poney arrêté dans sa course effrénée il se débattit mais le blond tint bon, une main en l’air soutenant le fouet et tirant le tonfa et le bras du japonais, l’autre main serrant le fin poignet. Il n’était pas bien loin de lui, presque collé pour le maintenir un peu plus sûrement, quand on veut capturer un tel fauve il faut être fort et ne laisser aucune place à l’échappatoire. Il se débattait vraiment, en grognant comme une panthère, la muscu tous les jours ça sert, Dino avait le dessus, dans tous les sens du terme. Enfin, pour l’instant peut être.

Hibari : "..."

Puis il se calma, Dino cessa de serrer les dents, ça n’avait pas été facile de maintenir fermement le bel étalon, il souffla un peu, discrètement essayant de retrouver quelques forces mais sans pour autant relâcher la pression, l’autre n’attendait sûrement que ça. Le Cavallone finit par sourire, Hibari ne bougeait plus et semblait dans un autre monde. Il se demanda ce qu’il devait faire maintenant, debout comme ça, limite collé à ce garçon qu’il avait emprisonné dans ses mains.

Dino : « Pfiou…tu abandonnes ? »

Nah, il n’allait pas abandonner.

Dino : « Tu acceptes de m’écouter alors ? »

Nah il n’allait pas écouter.

Certainement pas.
Il aurait pourtant voulu être tendre d’une certaine manière. Il ne cherchait qu’à le rendre plus fort, enfin sûrement. Il ne voulait pas le forcer =/ mais s’il le fallait, il le faudrait…Une idée germa dans l’esprit du jeune homme, si seulement Hibari acceptait de le suivre dans divers environnement ça serait un terrain d’entrainement parfait. De toute façon Reborn lui avait dit de l’éloigner de son collège pour qu’il ne le voit pas se détruire petit à petit, ni devenir le lieu d’une série de combat, ni de constater que Cervello allait bientôt le préparer. Il fallait t peut être qu’ils partent, attirer le chef du comité de discipline loin du centre ville n’allait certainement pas être aisé, mais il ne pourrait pas refuser de tels combats. Et lui aussi il voulait voir son incroyable potentiel augmenter en flèche. De toute façon il fallait agir.

Dino : « Tu sais je ne veux pas te faire du mal, Kyoya, simplement me battre avec toi pourrait t’aider dans un sens. »

Encore Kyoya, c’est beau Kyoya comme prénom. Dino entoura le fouet tendu autour de la main qui le tenait et le manche finit par doucement se poser jusque sous la gorge de l’adolescent pour la faire relever un peu, le maintenant toujours fermement pour qu’il ne s’échappe pas. Ce geste allait l’énerve c’était clair, c’est un peu ce qu’il cherchait en fait. Il se pencha un peu et murmura à son oreille.

Dino : « Je peux te rendre plus fort… »

Voila, joué carte sur table. Dino relâcha le tout, le fouet se déroula de la matraque prisonnière et il laissa Hibari libre, prêt à contrer s’il décidait de s’échapper. Ou peut être l’avait il écouté ?

Invité

Même pas marrant, Kyoya restait impassible mais au fond de lui, il bouillonnait de rage. Il c’était fait prendre comme un bleu, lui le grand tyran de Namimori. Enfin pas si grand que çà, parce que à coté du blond il a l’air d’un nain. Battu? Hein? Il ne connaît pas ce mot. C’est juste que çà ne l’amuse plus autant, c’est tout. Enfin si mais non. L’autre ne l’avait pas eut, c’est juste que l’envie n’y était pas. Hibari se dit qu’il était encore fatigué. Oui c’est çà. On ne dirait pas comme cela sous ses allures d’ours mal léché mais en fait c’est une véritable marmotte qui ne supporte pas le froid. Oui, Kyoya est frileux et alors? Je vous entends déjà rire -____-... Quoi, il reste un homme dans le fond. Avec ses défauts et sa qualité. Bon ok, avec lui c’est 99 % de défauts et le reste bah on dit qu’il y a toujours un marge d’erreur non? Ici, elle est de 1%. (XD) le brun se mit à soupirer. Lui qui voulait être au calme. Et voila que l’autre se pointe avec ces belles phrases, lui parle comme si il se connaissait alors que personne ne peut prétendre le connaître. Mais qui a déjà réellement essayé? Où devrait ton dire, qui n’a pas abandonné face à la froideur polaire dont le japonais peut faire preuve. Sans parler de son penchant pour les raclées gratuites... Hum? Sa main saignait? Franchement, il n’allait pas commencer à pleurer pour si. Et lui, il se bat jusqu’au bout. Même totalement épuisé, il n’abandonne pas. Sauf ici... Pourquoi? Mystère... La fatigue sans doute, ouais çà doit être çà. Il n’y a pas d’autre explication. À moins, qu’inconsciemment, Kyoya ait eut envie de savoir pourquoi. Pourquoi cet étranger était venu ici pour lui. Personne n’attache d’importance au jeune homme. Il vit comme bon lui semble sans se prendre la tête avec les autres. Mais la, à peine deux jours qu’il se croisait et son quotidien en était tout sans dessus dessous. Pour moins que çà, Kyoya pouvait devenir très méchant voir même brutal. Un chat mal léché voila ce qu’il est. Et un chat ne s’apprivoise pas. Hibari attendait... Quoi? Bah que l’autre le lâche tiens et patiemment en plus. Mais le calme apparent du jeune homme ne veut absolument rien dire de précis. Quand on le pratique un peu, on se rend compte que cette froideur cache certainement un être colérique qui blessé par le passé fait tout pour que cela ne se reproduise plus. Si bien, qu’au final, il écarte chaque personne qui tenterait de sympathiser avec lui. Et le blond n’allait pas faire exception...

Ha oui? Alors pourquoi était il était si docile? Hibari jeta un regard noir à Romario. Et lui pourquoi il était là? Pour se foutre de lui? Tss, pas grave à un moment ou à un autre, il lui ferait bouffer ses lunettes avec des couverts +___+... Bon, il va le lâcher l’autre. Trop près de lui. Il peut sentir sa présence juste derrière lui, çà le dérange. Être toucher par les autres, c’est rabaissant, c’est dégoûtant. Ha oui? Alors pourquoi, il ne se débat pas? Parce que çà ne sert à rien, mise a part a faire traîner les choses en longueur. Et l’autre qui lui demandait si il abandonnait. Kyoya avala sa salive de travers, mais ne dit pas un mot et continua de regarder ailleurs. Bien que maintenant, le jeune homme fronçait les sourcils. L’air de dire que non, il n’abandonnait pas. Ce n’était que partie remise. Rien d’autre. Il lui laissait un sursit, rien de plus. Parce que un jour au l’autre, il lui ferait voir qui est le plus fort des deux. Le blond reprit la parole. L’écouter? Comme si il avait le choix maintenant. Il avait passé un accord non? Si il prenait le dessus, il l’écoutait. Kyoya est buté comme un âne, à un caractère de chien. Mais il n’a qu’une seule parole. Alors, il allait devoir le supporter encore quelques temps. Quelle chance il avait... Mais il allait le lui faire payer, c’était clair dans son esprit. Qui a dit qu’il serait chose aisé de le dompter. Personne...

Et maintenant voila que Dino lui disait qu’il ne lui voulait pas lui faire de mal. Bah Hibari lui n’était pas du même avis. À la moindre occasion, il se ferait un plaisir de lui faire mordre la poussière. Non mais, comme si il avait besoin de lui. C’était une première çà! Kyoya Hibari se débrouille tout seul depuis toujours et n’a besoin de personne. Surtout pas d’un blond souriant avec sa nounou à lunettes pour... Hum? Comment çà, il pourrait l’aider. Ben voyons... Kyoya fit celui qui n’écoutait pas mais il ne perdait pas une miette des paroles du mafieux. Pire, le voila qui était intrigué maintenant. A tel point, qu’il en oubliait leur proximité. Lui qui peut se mettre en colère pour un simple effleurement de peaux par inadvertance. Attendez une minute... Kyoya rembobina le fil de ses pensées. Il l’avait encore une fois appeler par son prénom où avait il rêver? Ce type était stupide pour le chercher ouvertement où quoi? Et puis la pression du fouet se fit plus forte. Kyoya grimaça, pas de douleur mais d’énervement car être a la merci de quelqu’un c’était nouveau pour lui. Sous la pression, sa tête se releva. De tel façon qu’il pouvait voir Dino et plonger ses yeux grisâtre dans ceux du blond. Un regard noir qui semblait dire, va y détache moi et je t’explose le nez... Et puis cette phrase murmurer délicatement au creux de son oreille. Qu’est ce qui était le pire? Le fait d’avoir sentit le souffle de Dino sur sa peau? Qu’il soit si proche de lui? Qu’il le touche? Un peu de tout sûrement... Encore un peu et aveugler par sa colère, il en oubliait ce que l’italien venait de lui dire. Le rendre plus fort? Intéressant... À peine eut il prononcer c’est quelque mot que le brun retrouva sa liberté. Il fit un pas en arrière, pour être a distance respectable de l’autre gars. Kyoya le foudroyait du regard. Il brandit son tonfas et le positionna juste en face du visage de Dino. Le geste était clair, tu bouges et tu vas faire la connaissance de ma matraque.

« Tss, pour qui tu te prends. Je devrais t’éclater la figure directement et comme çà je serais débarrasser de toi une bonne fois pour toute... Tu te permets trop de familiarité avec moi. En premier, ne m’appelle pas par mon prénom. Ensuite, la prochaine fois que tu te trouve trop près de moi, je te tue de mes mains... On verra alors qui est le plus fort... »

Voila c’était dit. Non mais franchement, il n’allait pas se faire marcher sur les pieds plus longtemps. Si l’autre ne comprenait pas et bien il allait le frapper jusqu’a ce que cela rentre dans son cerveau une bonne fois pour toute. Mais quelque chose clochait... Une question trottait dans son subconscient. Il fixa attentivement Dino un instant.

« Pourquoi tu m’aiderais? Je t’ai rien demandé à ce que je sache... Et qu’est ce qui me prouve que tu es capable de me rendre plus fort... »

Non, ce garçon qui se trouvait en face de lui ne devait pas être totalement mauvais, il en était certain. Et puis aussi têtu qu’on soit pour ne pas le reconnaître on a toujours besoin de quelqu’un à ses côtés. A moins que l’italien ai eu toujours trop besoin d’être entouré et prenne son cas pour une généralité. Mais qu’est ce qu’il cachait au fond de lui ce petit Kyoya ? Pour être aussi violent, aussi froid, aussi impassible ? Ne semblant ressentir que deux sentiments, la haine et l’indifférence totale. L’être humain a toujours différentes facettes en lui, et ce n’est pas le japonais qui allait échapper à la règle, même s’il ne voulait pas le reconnaître. Mais arrêter de rêver ainsi au pays des bisounours serait sûrement bon aussi. Le monde est noir, le monde est cruel et obscur. Dino venait tout simplement proposer des méthodes à suivre pour survivre sur terre dans un univers aussi violent que celui d’Hibari. Il avait choisit cette voix…ok, si c’est ce qu’il voulait. Après tout Dino aussi était sur le chemin mafieux, mais ce que cette tête de mule ne savait pas c’est qu’il y a des adversaires bien pires de par le monde. Après l’histoire de Mokuro que Reborn lui avait racontée, était ce possible que le chef du comité de discipline se soit dispensé de réfléchir. Il n’est pas le plus fort du monde, il n’est pas celui qui dirige tout. S’il veut continuer à foutre le bordel c’est facile dans un petit collège comme celui de Namimori. Mais Kyoya est appelé à voir plus haut, et pour ne pas tomber contre les ennemis la seule méthode est l’entrainement…et avoir un bon maitre. L’Arcobaleno avait il corrompu le jeune italien à ce point pour qu’il en vienne à penser comme lui ? Mais la situation était grave, et chacun devait y mettre du sien, alors voila, pas le choix, il s’occuperait de Hibari de gré ou de force.

Dino ne prétend pas non plus être le parrain le plus fort, ni le parfait chef pour la famille Cavallone, mais c’est ainsi. Dans le monde de la mafia, si tu te rebelles tu meures, si tu parviens à prendre le pouvoir tu gagnes. C’est la vie qu’il a choisie lui aussi. Même s’il sait qu’elle sera semée d’embûches et de problèmes difficiles à franchir, il y arrivera, parce qu’il sait que des personnes comptent sur lui. Il sait qu’au moindre petit détail oublié tout peut flancher, basculer, le monde de la mafia n’est pas pour les faibles, il est pour ceux qui savent se battre et résister. Alors on joue le jeu ou pas. En attendant s’occuper d’Hibari était sa principale préoccupation. Il l’avait relâché après lui avoir tout dévoilé, ce qu’il voulait, enfin ça étonnerait le blond s’il aurait le temps et l’occasion de lui expliquer l’affaire des gardiens et de la varia. Mais c’était secondaire, très secondaire, puisque de toute façon l’adolescent se bat, mais ne sait même pas pourquoi. Se battre, se battre c’est tout ce qui lui importe, comme un chien enragé, comme un cheval déchainé. Puis il n’avait pas fait preuve d’assez de réflexe, si bien que la matraque de l’autre se posta soudainement à quelques centimètres de son nez. Mauvais mauvais ça. Enfin, sa position à lui-même était bad. C’était bien pour le japonais mais bon. Dino osa un sourire dévoilant ses dents serrées, postant ses mains devant lui comme pour lui dire de stopper, adoptant la tête du pauvre gars sans défense. ^^’

Hibari :« Tss, pour qui tu te prends. Je devrais t’éclater la figure directement et comme çà je serais débarrasser de toi une bonne fois pour toute... Tu te permets trop de familiarité avec moi. En premier, ne m’appelle pas par mon prénom. Ensuite, la prochaine fois que tu te trouve trop près de moi, je te tue de mes mains... On verra alors qui est le plus fort... »

Ah ? ça le dérangeait qu’il l’appelle par son prénom ? D : Dommage, Dino ne sait pas faire autrement. Ah ? Il s’était mis trop près ? ^^’ Il a le toucher facile oui…pas comme tout le monde il devrait y penser…mais il a pas pu s’en empêcher, c’est un petit corps adolescent à dominer de hauteur, non il fait pas le pervers, simplement Dino est comme ça. Il aime se lier aux gens, par tous les moyens possibles, et peut être que le fait de se décoincer un peu aidera Hibari ? =3

Dino : « D’accord d’accord, Kyo…Hiba…ri. Pourquoi je peux pas t’appeler par ton prénom ? D< Je vois pas le problème, enfin bref. »

Il ne mentionna même pas les autres conditions du brun, il n’avait pas peur de se prendre le tonfa dans la tête, enfin ça serait sûrement douloureux mais bon…

Hibari: « Pourquoi tu m’aiderais? Je t’ai rien demandé à ce que je sache... Et qu’est ce qui me prouve que tu es capable de me rendre plus fort... »

Le blond cligna des yeux et perdit son sourire deux secondes avant de le regagner, au visage plus confiant, observant les yeux couleur pluie de Kyoya.

Dino: « ….Et bien, tu te souviens de Reborn ? Tu sais le bébé qui accompagne Tsuna ? Et bien j’ai été son élève…Et…comment dire ? Il m’a demandé de t’entrainer à mon tour, il pense que si je le fais tu deviendras encore plus fort et ainsi tu pourras passer quelques combats…avec des personnes extrêmement fortes, et à ce moment il te reconnaitra, il a même parlé de t’affronter un jour si tu jouais le jeu. Voila tu sais tout, je suis un envoyé d’un bébé. »

Dino lui fit un sourire radieux, voila, le tour est joué. Il savait bien que Hibari adulait l’Arcobaleno comme un dieu, et puis…tout était vrai, sauf le fait que Reborn veuille un jour affronter Hibari. Aucune chance que le Japonais refuse une invitation pareille. Le blond baissa les mains et les fourra dans ses poches, son regard doux posé sur le visage d’Hibari, alors ? Tu joues le jeu ?

Invité

Hibari plissa les yeux en fixant Dino. Il déteste avoir l’impression d’avoir perdu, c’est rabaissant. C’est comme si il se sentait sale, un peu comme quand il était petit. Tss, ce blond faisait resurgir en lui des sentiments qu’il n’avait pas envie de se rappeler. Pas ici, pas maintenant, jamais... Kyoya déteste perdre, parler pour ne rien dire, les autres, tout, rien. N’y a t-il pas un seule chose qui ne le mette pas en colère? Ha si, il y a Hibird. C’est bien la seule personne [Si on peut considérer le piaf comme une personne] qu’il arrive à supporter. Il prit une grande bouffée d’air frais. Il était impératif qu’il se calme avant qu’il n’entre dans une colère noire et que l’envie de refaire le portrait de son vis à vis ne surgisse à nouveau. Non il ne s’emporterait pas ici. Il trop de respect pour cet endroit. Le collège de Namimori, il doit être son plus grand fan. Le seul peut être aussi? Enfin, il était tellement accro à son collège, qu’il en avait l’hymne comme sonnerie de portable. Non ce n’est pas ringard, c’est juste qu’il trouve cette musique jolie... Et non il n’est pas en adoration devant ces bâtiments. C’est juste son chez lui, le seul endroit où il se sente bien. Et personne ne viendra troubler cette paix à part lui même. Il restait droit devant Dino, crisper au possible. Toujours son tonfa pointé vers l’italien, le bras droit et fière. Il pouvait rester ainsi des heures durant sans ressentir la moindre crampe, à attendre que l’autre gars bouge et le frapper de plein fouet. Juste pour le plaisir d’entendre ses os craquer sous le coup, voir son sang couler. C’était alléchant comme image. Mais d’un autre coté, souillé le sol du toit avec le liquide rougeâtre de ce type, c’était presque insultant pour l’établissement. Enfin c’est pas lui nettoie après non plus alors...

Le brun n’allait quand même pas rester si calme encore bien longtemps. C’était mal le connaître dans le fond. Lui docile? Mais oui bien sur, autant qu’un étalon sauvage qui a encore la rage de vivre en liberté. Hibari continuait de regarder Dino, comme si il ne pouvait pas détaxe ses yeux du jeune homme. En un sens, c’était un peu le cas. Mais juste parce qu’il ne voulait pas se faire avoir une deuxième fois... Et puis, le parrain de Cavaillon comprit que pour le moment c’était lui qui était en mauvaise position. Ce qui fit sourire intérieurement notre petit japonais. Bien, il comprenait que cela n’allait pas être aussi facile. Si on le brusque trop fort et trop vite, lui il mord et pas seulement au figuré. Avait il peur de Kyoya? Question intéressante, presque tout le monde à peur de lui. Peut être que le blond ne faisait pas exception au quel cas il se ferait un plaisir de le battre à mort... Oui il déteste plus que tout les gens qui dise le craindre, pourtant il y met du coeur à l’ouvrage. Mais allez savoir pourquoi cela l’a toujours blessé d’entendre ces mots : « J’ai peur de toi. » Et l’autre qui jouait à haut les mains en souriant bêtement -___-. Enfin le principal c’est qu’il avait comprit, en espérant que cela soit bien le cas. Parce que c’est pas le genre de la maison de se répéter des dizaines de fois.

Dino : « D’accord d’accord, Kyo…Hiba…ri. Pourquoi je peux pas t’appeler par ton prénom ? D< Je vois pas le problème, enfin bref. »

Hibari arqua un sourcil mais le blond se reprit à la dernière minute. Pourquoi il ne pouvait pas l’appeler par son prénom. Kyoya leva les yeux vers le ciel en guise d’agacement profond. Non mais tout simplement parce que cela ne se faisait pas ici au Japon et aussi parce qu’il n’avait pas envie d’être proche de qui que se soit. Il fit un pas en avant. Qu’importe que Dino ait les bras lever en guise de drapeau blanc. Celui décide quand ça se termine c’est lui et personne d’autre. Encore un autre pas, le tonfa se faisait chaque fois un peu plus près de la gorge de Dino. Un léger rictus se dessina sur la fine bouche d’Hibari. Il avança encore un peu et maintenant c’était lui qui se trouvait juste devant Dino. Il plongea sa matraque sur le cou de l’italien et appuya. Un légère pression, juste assez pour qu’il ne bouge pas mais pas assez pour lui couper la respiration.

Hibari : « Ça me regarde. Mais sache qu’au Japon, on ne se permet pas d’être si familier avec les autres. C’est insultant surtout de la part d‘un inconnu... »

Voila pour la petite leçon à la Kyoya Hibari. Rhoo mais il n’était pas bien méchant. Il faisait juste passer le message à sa façon bien entendu. Mais une fois qu’il eut finit, ce n’est pas autant qu’il enleva son arme. Non, il resta encore un peu dans cette position. Il n’y avait que lors d’un pseudo combat que la proximité avec les autres ne le dérangeait pas, surtout quand il avait le dessus. Et puis ce n’était pas tout. Kyoya avait demander pourquoi. Et il attendait sa réponse de pied ferme. Elle ne se fit pas attendre.

Dino: « ….Et bien, tu te souviens de Reborn ? Tu sais le bébé qui accompagne Tsuna ? Et bien j’ai été son élève…Et…comment dire ? Il m’a demandé de t’entraîner à mon tour, il pense que si je le fais tu deviendras encore plus fort et ainsi tu pourras passer quelques combats…avec des personnes extrêmement fortes, et à ce moment il te reconnaîtra, il a même parlé de t’affronter un jour si tu jouais le jeu. Voila tu sais tout, je suis un envoyé d’un bébé. »

Hum? Le bébé qui traîne si souvent avec Sawada? Pourquoi il lui parlait de Reborn? Lui son élève? Il l’observa de haut en bas. Bizarre, il n’aurait jamais pensé cela. En le voyant on dirait plutôt un tire au flanc... Reborn avec demander à ce gars de l’entraîner? Ouais possible. Mais Kyoya était perplexe. Et puis alors qu’il essaye de peser le pour et le contre de ce que Dino venait de lui dire, il enregistra les dernières paroles du parrain. Si il obéissait, il pourrait affronter Reborn? Une étrange lueur passa dans son regard +___+. Ha oui? Mais il fallait le dire plus tôt. Ha ce qu’il déteste les gens qui parlent pour ne rien dire. Si il avait commencer par çà, cela aurait été plus vite. Et il n’aurait pas du s’énerver... Il lâcha la pression exercée sur le cou de Dino et recula tout en penchant sa t^te sur le coté.

Hibari : « Vraiment? Il accepterait?... »

Comme un idiot appâté par l’appas du gain et un combat de luxe, il en oubliait de se méfier. Et puis si il lui racontait des histoires, il le ferait payer tout simplement. La promesse de bon combat, c’était tout ce qu’il demandait dans le fond.

Hibari : « D’accord, j’accepte... Mais lui... » Il pointa Romario. « Je peux le tuer?... »

Pas besoin d’avoir un autre type dans les pattes. C’était une manière de demander, est ce qu’il va toujours nous accompagner? Enfin le principal était que Dino avait sa réponse. C’était oui mais aux conditions d’Hibari. C’est à dire qu’il était libre de tout et de rien.

Quel impressionnant gamin. Dino avait rarement croisé au cours de son existence telle volonté de se battre, de gagner, d’avoir raison, telle fierté. Et inutile de dire que ce caractère lui plaisait bien. Il aime les gens qui veulent se battre pour leur survie, il se revoie quand il était Dinul…incapable, paresseux, las de vivre, de continuer à avancer, las de toute chose, sans aucune volonté. Et il avait fallu qu’un tueur à gage vienne lui botter les fesses pour le faire changer. On ne croise pas souvent des garçons comme Hibari qui sont aussi fort de naissance. C’était peut être une différence entre eux. Tsuna avait vraiment de la chance de le compter parmi ses gardiens et ses hommes…enfin il aurait de la chance, et la présence du brun lui serait réellement bienvenue, enfin…pour le combat. Pour dresser ce poulain il y avait du chemin à faire. Très loin. Son plan avait tout à fait fonctionné, et l’italien en était satisfait. Il s’en voulait pourtant un peu d’avoir mentit au garçon…il le paierait un jour ou l’autre, surtout s’il s’en rendait compte. Inutile de dire que le niveau d’Hibari est bas comparé à celui de l’Arcobaleno à tétine jaune. Pourtant il le fallait, il fallait qu’il l’entraine, se battre avec le gardien des nuages adverses, puis défendre et faire partie de la famille Vongola était la destiné d’Hibari, qu’il le veuille ou non. Il l’entrainerait.

Mais pour l’instant il était en mauvaise posture, rien qu’en quelques secondes il avait retourné la situation à son avantage, enfin…Dino se disait qu’il l’avait un peu laissé faire. Pourtant non, je répète le blond n’avait aucune peur de l’adolescent. Pourquoi avoir peur de lui ? Tout le monde a peur de lui et il ne voyait réellement pas la raison de l’évitement général du chef du comité de discipline. Enfin, c’est normal de ne pas avoir peur quand on est fort aussi --. Le japonais aux yeux de glace pouvait lui faire du mal sans le moindre remord, sans la moindre hésitation. Mais un maître qui a peur de son élève…on aura tout vu. Dino était certain, oui persuadé des sentiments cachés tout au fond d’Hibari. Il ne pouvait pas être foncièrement mauvais encore une fois, et puis…le cheval ailé donnerait tout ce qu’il a dans le ventre pour essayer non, pour dresser l’étalon noir. Et puis …quand les gens ont peur de toi…est ce que ce n’est pas pire que quand ils se moquent de tout ce que tu fais ? Peut être l’italien avait il connu trop de souffrances par rapport à ça et maintenant se refusait à tout prix de le faire subir à quelqu’un d’autre. C’est si triste de n’être aimé par personne. Il posa des yeux remplis de douceur sur le beau visage de Kyoya, énervé au possible, fier, droit, froid…

Hibari : « Ça me regarde. Mais sache qu’au Japon, on ne se permet pas d’être si familier avec les autres. C’est insultant surtout de la part d‘un inconnu... »

…Il ne va pas lui demander de l’appeler ‘maitre’ lui. é_è Ah…Pourquoi doit on être si poli au Japon ? De toute façon c’était trop naturel pour lui d’appeler ses amis (oui parce qu’il considère Hibari comme un ami, il est bien le seul)…En attendant le petit démon s’était rapproché de lui, son tonfa exerçant une pression à ne pas négliger sous sa pomme d’Adam. Dino releva un peu le menton, sans quitter l’autre des yeux, s’il le voulait là maintenant il pouvait lui assener un bon coup de matraque dans la trachée et l’étouffer à toute vitesse. Voila donc sa punition ? Il en sourit intérieurement. Position inférieure, position faible et soumise…mais le désagréable point d’appui ne l’avait pourtant pas empêché d’expliquer le pourquoi de sa présence. Et l’autre sembla surpris. Visiblement ses paroles avaient marché, les yeux gris bridés semblèrent soudainement plus brillants. Le cheval ailé haussa les sourcils en voyant le visage ainsi éclairé du jeune garçon, puis il baissa son arme et le cou du blond se retrouva enfin libre. Il respira une bouffée d’air frais puis reposa son regard couleur miel sur l’autre.

Hibari : « Vraiment? Il accepterait?... »

Dino lui fit un grand sourire en guise d’affirmation.

Dino : « …Oui…x) »

Tout content d’avoir pu ligoter le cheval, le jeune homme sortit les mains de ses poches et commença à frotter son manteau un peu poussiéreux maintenant.

Hibari : « D’accord, j’accepte... Mais lui... Je peux le tuer?... »

L’italien arrêta de suite son geste avant de faire des yeux aussi ronds qu’il le pouvait, c'est-à-dire jamais grands ouverts. Mais aucune importance, il parut choqué de la proposition de l’asiatique. Et puis quoi encore ? Il n’en était pas question, de toute façon Hibari n’arriverait certainement pas à arriver à tuer son bras droit, il ne faut pas sous estimer des membres de la famille Cavallone aussi haut placés, même si on est fort. Dino souri nerveusement et crispa ses mains.

Dino : « o_o Ha ! Mais…^^’’’’’’’’ Non tu ne peux pas, mais je vais lui dire de partir si il te gène. »

Quand à Romario il avait certes tout entendu et n’en paraissait aucunement inquiété. Le parrain reprit un air sérieux et fit un geste de la main à son bras droit, posté un peu plus loin., avant de hausser la voix et de dire une phrase en italien. L’autre comprit, prit deux secondes la pose du garde à vous et se dirigea directement vers les escaliers qui les avait menés au toit avant de disparaître complètement. Ou voila le code secret de la famille Cavallone. Le signe que son boss lui avait fait devait indiquer à Romario qu’il était temps de passer au plan C, deuxième étape dans l’affaire ‘dressage de poney sauvage’, le plan C : Romario suit Dino et Hibari partout où ils iront discrètement version Romario camouflage, cosplayé en arbre. Ainsi son chef ne perdrait pas toute sa force, et ainsi Hibari se croira seul avec le blond. Il ne restait maintenant plus qu’à espérer que Hibird n’ai pas des yeux infrarouges lui permettant de détecter toute présence humaine à vingt kilomètres à la ronde. Aucun problème, Enzo le distraira. ** Le dixième parrain se retourna vers le Japonais, de nouveau souriant.

Dino: « Et voilà. »

Puis dans un geste qui se voulait affectueux il posa sa main droite sur les mèches brunes du garçon, caressant sa tête gentiment au passage. o^3^o

Au moins il aurait essayé. ><

Invité

Drôle de situation. Hibari qui acceptait de faire une sorte de marché avec l’italien c’était rare que le jeune japonais soit si conciliant avec les autres. Mais il y avait une bonne raison à cet accord tacite. Oui, il allait pouvoir avoir la chance de se battre contre Reborn. Rien que cela justifiait le fait qu’il allait avoir le blond dans les pattes pendant un certain temps. Imaginer un combat avec l’Arcobaleno c’était le must, extraordinaire, fantastique,... L’idée d’un duel à mort avec le bébé, c’est bien simple encore un peu et Hiba’ en aurait frémit d’impatience. Si il avait su que ce n’était un subterfuge, nulle doute qu’il en aurait été furieux. Mais pour l’heure, il ne se méfiait pas de Dino. Il devrait... L’histoire de sa petite défaite devrait lui mettre la puce à l’oreille. Mais, il faut croire que Kyoya est trop occuper à imaginer son futur inexistant combat avec Reborn pour se soucier d’autre chose. Alors comme cela l’autre gars allait s’occuper de lui, le rendre plus fort. Il rêvait éveiller si il pensait que Kyoya allait l’appeler « Maître » ou « Sensei »... Dino sera logé à la même enseigne que tout les autres. « Toi », c’est ainsi que le leader du comité de discipline accoste toute personne qui se trouverait dans son chemin. Il n’y a que Hibird, qui à se jour, ait droit à un traitement de faveur. Mais sa relation avec le piaf était différente, c’était son animal de compagnie. (Et non Hiba’ n’est pas zoophile -___-) L’oiseau c’était un peu le seul lien qui le reliait un tant soit peu à quelque chose. Enfin bref, le blond devait peut être comprendre lui, vu qu’il se baladait avec un tortue. Kyoya lui ne pourrait pas dire comment il voit les choses. Pour lui le piaf c’est attaché à lui. Va t en savoir pourquoi. En retour et bien il lui donne à manger et le laisse se percher sur le haut de sa tête, rien d’autre. On pourrait parler d’amitié, mais Hiba’ ne connaît pas ce principe de libre échange entre deux personnes. Même si il en avait un exemple juste en face de lui, il ne reconnaîtrait pas un tel lien avec une personne. Alors de là à considérer quelqu’un comme étant proche de lui, fait pas pousser mémé dans les orties. Mais revenons au moment présent. Trop intéresser par le « Oui » de Dino, il en baissait quelque peu se garde. Pour Kyoya, c’était presque Noël avant l’heure.

Mais chasser le naturel et il revient à la charge. Hibari n’avait pas résister bien longtemps. Oui, il n’était pas allez par quatre chemin en demandant à Dino s’il pouvait tuer Romario de ses propres main. Le blond semblait prétendre le connaître, erreur. Hibari est aussi difficile à apprivoiser qu’un courant d’air. Mais vu l’ai surprit de l’italien, c’était clair qu’il ne connaissait pas aussi bien qu’il le prétendait. Cela le mettait il mal à l’aise? Pour si peu? Hibari pencha la tête sur le coté. Observant les différentes mimiques du mafieux. Tiens il avait changé de regard. Il était nerveux? Bah au final, il réagissait comme les autres en quelque sorte.

Dino : « o_o Ha ! Mais…^^’’’’’’’’ Non tu ne peux pas, mais je vais lui dire de partir si il te gène. »

Même pas marrant, Kyoya fit une légère moue boudeuse, un peu comme un enfant à qui on vient de refuser un nouveau jouet. Mais très vite, il reprit son visage normal. Pourquoi les gens tiennent tans aux autres? Hibari ne comprend pas, en même temps il y a tellement de chose qu’il ne saisit pas. Tans pis pour lui, tans mieux pour Romario.

Hibari : « Dommage... Je commençais à m‘ennuyer, cela aurait été un bon passe temps.»

Il parlait de tuer quelqu’un comme si il discutait de la pluie et du beau temps. En même temps, c’est en quelque sorte son quotidien. Torturer, frapper... Il resta planter la en regardant Dino puis Romario sans dire un mot. Il n’est pas vraiment un grand bavard. Et puis qu’avait il a ajouté? Rien... Kyoya croisa les bras puis soupira. Oui, il commençait à s’ennuyer ferme. Et puis, il entendit Dino parler en italien. Qu’est ce qu’il dit celui là -__-? Ne comprenant pas un seul mot, Kyoya fronça les sourcils. C’est un peu comme si on le mettait hors de la conversation. Hibari le prit très mal et son regard devint sombre. L’envie de frapper l’italien lui traversa l’esprit. Mais quand il entendit Romario partir, il tourna son visage et suivi l’homme du regard jusqu’a ce qu’il disparaisse de son champ de vision. Il aurait du faire plus attention. Regarder ce que le blond faisait mais non, au lieu de cela il fixait un mur ou il n’y avait plus personne et... Et voila qu’une main se posa sur sa tête, effleurant ses cheveux. Le regard de Kyoya dévia instantanément vers Dino. Un regard vengeur, noir, sombre et assassin. Non il ne lui caressait pas la tête comme si il avait été un vulgaire chien en demande d’affection? Bah si -___-, c’était bien ce que Dino faisait. La réaction du japonais ne se fit pas attendre. Il attrapa cette main étrangère sur on crâne et la vira illico presto de là. Ses yeux lançaient des éclairs de colère. Et pour bien faire passer le message, il asséna un coup de poing dans les côtes du blond. Avec toute sa puissance en prime. Attend, il se prenait pour qui l’autre. C’est pas touche -___- ou alors tu payes le prix de ta stupidité. Il allait se mordre les doigts de l’avoir toucher sans sa permission.

Hibari : « Qui t’as permit?... Tu me touches pas, c’est clair. Je suis pas ton animal de compagnie. Si tu es en manque d’affection caresse ta tortue -___-... »

Pourquoi il s’énervait autant? Ce n’était qu’un geste purement banal. Oui mais personne n’a jamais osé le faire auparavant. Et puis un centième de seconde, avant qu’il ne comprenne ce qui se passait, il avait presque apprécié ce contact? Non, pas possible -___-... Kyoya tourna les talons. Oui, la conversation était finie à ses yeux. L’autre devenait trop amical à son goût. Et puis si il avait envie de déguerpir en quatrième vitesse, c’était de sa faute. Hibari avait été pourtant clair, il ne supporte pas les autres... Néanmoins, il s’arrêta offrant son dos au parrain de la Cavallone Famiglia.

Hibari : « La conversation est terminée pour aujourd’hui. J’ai des choses à faire... Si tu as besoin de me voir et bien... Tu sais où me trouver. »

Kyoya était près à partir et laisser l’autre là sans nulle autre cérémonie de sa part. Non mais et puis quoi encore, il n’allait pas non plus lui dire « bon a plus et a la prochaine ». Pas après ce qu’il venait de faire. Et pourtant ce n’était qu’un simple geste amical rien d’autre.

Le blond se rendit soudainement compte qu’il avait fait une grosse bêtise. Hibari lui en voudrait un jour ou l’autre quand il se rendra compte qu’il lui aurait mentit en ce qui concerne le combat avec Reborn. Curieusement ça lui faisait mal au cœur. De lui avoir mentit ? Oui surement, mais l’idée que le japonais je déteste lui était désagréable. Enfin, il avait enfin réussi à trouver un terrain d’entente avec lui…Un terrain éphémère à cause de ce stupide mensonge. Il redoutait déjà le moment où Hibari demanderait à l’Arcobaleno sa promesse et que ce dernier refuserait…Il fallait convaincre son ancien précepteur d’un jour lui promettre de se battre avec le gardien des nuages. Il soupira. En attendant il avait des choses à faire, avec le fougueux étalon. Peut être qu’il n’y pensera plus ? Vraiment, n’y avait il que l’idée de pouvoir un jour affronter des adversaires forts qui le guidait dans la vie ? Et lui ? A quoi servait il ?

Pour l’instant se concentrer sur l’entrainement de son nouvel élève serait sa principale préoccupation, qu’importe les obstacles et les difficultés il réussirait bien à tirer quelque chose de ce spartiate né. Pour l’instant Dino était certain que son petit Kyoya lâché sur le dangereux terrain en compagnie du gardien adverse de la varia ne lui ferait pas grand bien. S’il voulait pouvoir espérer battre quiconque de ce rang là il devait s’entrainer avec lui. Et il ne lui ferait pas de cadeau s’il n’y a que de cette manière qu’il comprend.

Hibari : « Dommage... Je commençais à m‘ennuyer, cela aurait été un bon passe temps.»

L’italien souri au garçon, amusants ses passes temps, intéressants. Un tel désir de meurtre, il n’était vraiment pas qu’un simple collégien comme les autres. Dino souffla un peu de rire par le nez, ou comment faire un ‘humpf’ amusé. Quelle violence, quelle détermination. Mais au moins il avait réussi à le dissuader d’accomplir un nouveau carnage. Sûrement qu’il avait dû en faire, beaucoup. Quoi ? Le parrain en avait fait aussi…mais pour le bien. C’était aussi son rôle de ‘maître’ de remettre son protégé dans le droit chemin…protégé ? C’est le maitre en question qui avait besoin d’être protégé. Ça ne serait pas facile…mais ça sera intéressant.

Dino : « Tu trouveras autre chose… ? »

Sur un air indifférent, proposition comme une autre, il verrait bien Hibari boucher dans dix ou vingt ans. Pourtant l’adolescent n’avait réellement pas apprécié le geste tendre du mafieux. Il se montrait gentil et voila ce qu’il récoltait, Dino devrait un peu apprendre à connaître les autres parfois. Peut être qu’il est trop souvent entouré des mêmes personnes et que les nouveaux visages le perturbent sans qu’il sache réellement comment se comporter. Sa main fut violement rejetée et le jeune homme se prit un coup dans les côtes, qui lui défonça le ventre. Quel petit bâtard, snif rejeter l’amour de Dino ainsi, ça fait mal. La victime se prit le ventre entre les bras et bascula immédiatement ayant perdu tout son sens de l’équilibre au moment où Romario était partit. L’entrainement ne serait pas facile, il était évident que le bras droit ne serait pas en permanence dans le périmètre. Et si Kyoya se rendait de sa faiblesse il ne voudrait plus se battre, le blond en pleura intérieurement, il était tombé par terre et souriait nerveusement. Dinaze de retour.

Hibari : « Qui t’as permit?... Tu me touches pas, c’est clair. Je suis pas ton animal de compagnie. Si tu es en manque d’affection caresse ta tortue -___-... »

Dino : « TwT Aieuuu…pardon. »

Il ne serait VRAIMENT pas facile à dresser. Mais il n’abandonnera pas.

Hibari : « La conversation est terminée pour aujourd’hui. J’ai des choses à faire... Si tu as besoin de me voir et bien... Tu sais où me trouver. »

Il ouvrit un peu les yeux, il aurait un gros bleu à la hanche demain. Et ce n’était probablement que le début. Ils étaient quittes.

Dino : « Je viendrais te chercher…. »

Pour partir dans divers environnements, pour te former, parce que la nature rend à l’homme sa véritable force. Et sa véritable nature. Parce qu’il faut se battre et non seulement survivre, sans compter sur personne. Ça ne le changera pas beaucoup, mais le fait d’être éloigné de Namimori un temps ne lui sera que profitable. De toute façon il l’obligera à le suivre dans la montagne, dans les bois, n’importe où, du moment qu’ils seront seuls le Japonais pourra se concentrer. Et lui aussi. Sans penser aux problèmes de la Varia, sans qu’Hibari n’en sache rien, pas encore. Sans qu’il puisse voir ce qui allait se préparer. L’entrainement ne sera pas facile. Mais il fera de lui un homme, un vrai, et pas un animal. Un humain. Etait ce trop demandé ? Il voulait voir le garçon qui se cachait en lui. Il le vit s'éloigner tranquillement.

Enzo, sorti de son sommeil roula de la poche du manteau de Dino et se dirigea lentement vers le visage de son maitre pour venir lui léchouiller le nez.

Dino : « Tu es prêt ? Tu vas m’aider ? »

Enzo : « Myû ! »

Dino : « Hé…Je vais en avoir besoin. »

__________Fin_________

Let's play...[Pv Dino] Enzofaq2