Arrivée 5 jours après la rentrée...

Le cartable dans la main, le vent qui soulevait la jupe de l'uniforme scolaire, l'air lassé sur sa figure, un katana en bois dans le dos, Pan arrivait, cinq jours après la rentrée, bien décidée à ne pas faire grand chose. Elle se mit devant le portail, songeant à la manière dont elle allait ignorer son proffeseur principal, et à d'autres choses du même style. Elle remarqua que, au bord du mur, à l'extérieur de la cour, quelques arbres étaient présents. Elle les regarda attentivement, et essaya de trouver, mentalement, la meilleure façon de grimper sur un de ces arbres. Elle pénétra dans la cour, en se demandant qui était dans sa classe, et surtout, dans quelle classe elle était elle-même, qui était son proffesseur principal, car elle venait de sécher les cinq premiers jours de classe, d'une façon bien particulière : elle se présentait devant le portail, puis s'en allait. Mais là, elle était rentrée dans l'enceinte du collège. Bien qu'elle puisse en sortir comme bon lui semble, même si c'est interdit, elle se sentait enfermée, dans la cour pourtant assez vaste. Elle passa sa main dans ses cheveux bruns et regarda un peu partout. Après avoir bien localisé tout les endroits où elle pourrait sauter par-dessus le mur (poubelles contre le mur, ou banc...), en cas d'urgence, et touts les endroits sombres où elle serait tranquille, elle continua son chemin, vers le premier bâtiment, même si elle ne voulait pas vraiment y entrer. Elle s'arrêta devant la porte du bâtiment et attendit. Elle attendit un bon momment, que la cour se vide un peu, et que les élèves rentrent dans les salles de classe. Seulement, elle ne savait pas dans quelle classe elle était. Elle se déplaca donc, vers le panneau d'affichage :

"3ème A"
-Aika Uteki
-Namiya Solea
-Hayato Gokudera
-Takeshi Yamamoto
-Fernando Consolini
-Pan Kitetsu
-Tsunayoshi Sawada...

**Ah ? Pan Kitetsu, c'est moi. 3ème A donc...**
Elle retourna alors devant le bâtiment et y pénétra. Elle passa devant la salle de fête et continua son chemin vers la salle de cours.

Invité

Fiorenza Scoperta, malgré son âge, est devenue professeur officiellement depuis trois semaines. Elle s’habituait peu à peu au système scolaire très différent de celui d’Italie. Mais ce qui l’avait le plus marqué, c’était la main mise de la Mafia sur la ville de Naminori, bien que dissimulée au commun des gens. Se dissimuler parmi d’autres mafieux était à la fois risqué et sécuritaire.
L’Italienne avait déjà rencontré quelques personnes, dont sa nouvelle Boss, June Kagetora, une de ses élèves, qui l’avait intégré à la Guardia. Une Famille qui se devait d’observer, d’éviter d’être emporté dans les conflits. Pourtant, June lui avait demandé de surveiller de loin la Famille mafieuse la plus importante et influente, la Famille Vongola. On avait expliqué à la jeune femme que le 10e Parrain se trouvait actuellement dans ce collège et était exposé à une menace venant des Varia, branche des Vongola comprenant des assassins hors pair. Et son statut de professeur, lui permettait de naviguer à son gré dans le bâtiment scolaire sous seule contrainte des quelques cours qu’elle devait donner. Mais ce matin-là, on lui avait demandé d’afficher quelques documents administratifs sur le panneau des élèves.

Ayant l’habitude d’observer attentivement, Fiorenza retenait avec aisance les noms et têtes des gens qu’elle rencontrait, aptitude pratique en tant que membre de la Guardia. Et elle connaissait déjà les élèves qu’elle avait eues en classe, ainsi que les noms des absents. C’était sûr, la jeune femme ne connaissait pas l’élève qui venait de pénétrer dans le bâtiment. Une retardataire ? Une nouvelle un peu paumé ? Vu l’expression de son visage, le mot « blasé » était celui qui lui venait en tête. Pourquoi il y avait tant d’élèves qui n’aimait pas étudier ? Allez savoir, mais Fiorenza décida d’en savoir plus. Après tout, elle était prof, et il fallait qu’elle mérite son titre.

« Bonjour, besoin d’aide peut-être ? » Demanda-t-elle avec un sourire.

Pan vit une femme. Apparement, c'était une professeur. Elle lui dit ceci :
"Bonjour, besoin d'aide peut-être ?"
Elle lui répondit alors, sèchement :
"Non."
Certes, elle était directe. Mais de toute façon, elle n'avait pas besoin de l'aide d'une prof, car de toute façon, elle allait sécher tout les cours, ou la plupart, comme elle venait de la faire pendant les cinq jours précédents. La seule chose dont elle aurait peut-être besoin, c'est de connaître l'école dans ses moindres recoins, de connaître parfaitement tout les endroits où elle pourrait sécher les cours en toute tranquillité, connaître les endroits où les éventuels surveillants sont la plupart du temps... Mais ce n'est pas le genre de choses à demander à une prof.
"Je ne connais pas très bien l'école... Mais ce n'est pas grave..."
Après tout, peut-être cette prof pourrait lui faire visiter, elle pourrait facilement trouver de bons endroits... Pan regarda par-dessus son épaule, son katana en bois. Au soleil, le bois était magnifique, il brillait preque.
** Mince... Il faut que je me calme... Mais j'ai tellement envie de me battre...**
Elle serra les poings, il fallait qu'elle se calme rapidement... Elle ferma les yeux, soufla lentement. Elle était à peu près calme, mais elle avait tellement envie de se battre...

Invité

Etrange élève. Ne pas vouloir d'aide alors qu'elle disait ne pas bien connaître le Collège. Et son comportement qui faisait penser à une technique de relaxation ainsi que ses poings fermés... A quoi pouvait-elle bien penser ? Pour Fiorenza, c'était un comportement plutôt inhabituel venant d'une élève tout ce qu'il y avait de plus banal. Serait-elle aussi une Mafieuse ? Ces derniers jours, l'Italienne en avait tellement rencontré, que plus rien ne l'étonnerait. D'après les archives de la Guardia, c'était à cause de l'arrivée de Reborn pour éduquer Tsunayoshi Sawada comme le 10e Parrain des Vongola, que la croissance de la Mafia au Japon - surtout Naminori - s'est faite sentir.

Détail chez cette jeune fille que Fiorenza avait volontairement omis, était le sabre en bois accroché dans le dos de la jeune fille. A premier abord, ça aurait pu être pour le club de kendo du Collège, et puis il n'y avait pas besoin de s'en inquiéter tant qu'il ne serait pas utilisé. Mais elle resta méfiante, par habitude. On est jamais trop méfiant après tout...

Fiorenza leva un sourcil, puis fit un léger sourire pour tenter de mettre à l'aise l'élève. "Tu viens peut-être d'être transférée ? C'est la première fois que je te vois. En tout cas, si tu as besoin que je t'indique un endroit, n'hésites pas. Ta classe doit t'attendre d'ailleurs."

Pan se retourna et commença à partir. Elle regarda la femme par-dessus son épaule.
"Je ne viens pas d'être transférée, je suis inscrite depuis la rentrée..."
Elle se demanda si elle pourrait faire un peu plus la causette, cela lui permettrait de récolter quelques informations, le boss n'était pas très clair, lui, dans ses explications. Lorsqu'elle lui avait demandé à quio ressemblait l'école, la seule réponse qu'elle avait eu était : "Tu verras bien." Elle fit quelques pas et se posta devant une fenêtre du rez-de-chaussé, et elle regarda les élèves. Elle se demanda alors quelle classe cela pourait bien être. Elle regarda les cahiers de la rangée contre la fenêtre et en déduit, vu les inscriptions, que c'était la 3°A.
**Oh !? C'est ma classe...**
Elle continua donc son exploration à distance. Premièrement, les élèves avaient à peu près tous l'air studieux. Le prof faisait l'appel, apparement. Elle regardait attentivement les lèvres du prof, bien qu'elle ne l'entendait pas, elle comprenait tout ce qu'il disait. Un élève la remarqua. Elle le regarda dans les yeux, si froidement qu'il ne dit rien, et qu'il détourna la tête. Pan ne se souciait même plus de cette femme. Elle la regarda alors, en se retournant.
"Puis-je connaître votre nom ?"
Après tout, maintenant qu'elle était là, elle n'avait qu'a faire la causette. Elle mit son bras contre son ventre. Elle le remit ensuite à sa place, rapidement. Elle avait oublié qu'elle n'avait pas son deagle, et cela la génait. Même si elle ne l'utilisait pas beacoup, il était précieux pour elle, peut-être même plus que sa propre vie...

Invité

Décidément, cette nouvelle élève l’inquiétait de par son comportement et à présent, elle venait même d’avouer qu’elle se savait inscrite depuis la rentrée. La première impression de Fiorenza avait été plutôt bonne en supposant l’élève blasé. Ainsi, son interlocutrice avait séché volontairement les cours… L’année commençait bien. L’Italienne soupira. Allez, ce ne serait certainement pas le dernier cas de ce genre. Au moins, même si elle ne paraissait intéresser par les cours pour le moins du monde, l’élève était polie.
Fiorenza remarqua également son manque d’inattention. Que regardait-t-elle dehors ? Après un petit moment de réflexion sur les emplois du temps des différentes classes, elle en déduisit que c’était l’heure du cours de sport de la 2eC. A son souvenir de la présentation des professeurs, celui de l’E.P.S. lui avait paru assez… strict. Intérieurement elle compatissait au sort des élèves.
Et maintenant, on lui demandait son nom ? Ca c’était vraiment passer du coq à l’âne... Et puis de toute façon, en tant que prof elle était obligée de donner son nom. Mais heureusement, personne mis à part la Guardia et le chef de la Varia ne savait qu’elle avait appartenue aux Familles Stellato et Albero.

« Scoperta. Fiorenza Scoperta, professeur d’arts plastique. Et toi, jeune fille en retard ? »

Pan continuait de fixer cette personne. Ainsi, elle s'appellait Fiorenza Scoperta. Ce fut donc au tour de Pan de donner son nom. Elle le fit facilement, après tout, personne ne la connaissait sous sa vrai identité, en tant que membre de la Varia, sauf les membres de la Varia et peut-être le Judaime...
"Je m'appelle Pan Kitetsu. Actuellement en 3°A."
Elle ouvrit la fenêtre, s'acroupit sur le rebord de celle-ci et se laissa tomber. Elle atterit sur le sol en souplesse, avec peut-être, un peu mal aux jambes qui restèrent pliées un petit momment. Elle se releva et marcha lentement vers le portail. Je ne sais pas pourquoi, mais Pan n'aimait pas trop l'école, et l'école ne semblait pas l'aimer, enfin, tout ce qu'il y avait à l'intérieur. C'est ainsi qu'au momment où elle se rapprochait le plus du portail, un homme le ferma. Assez agacée, Pan s'approcha alors de deux poubelles, posées contre le mur d'enceinte. Elle fit un petit bond, posa le pied sur l'une d'elles et se mit debout sur le mur. De l'autre côté, il y avait les arbres qu'elle avait vu, un peu auparavent. Elle sauta sur le premier, s'agrippa à une branche et tourna autour pour se mettre sur une autre branche, un peu plus haut. De cet endroit, elle pouvait voir quasiment toute l'école. Elle se demandait ce que faire, maintenant. Personne à combattre, personne à embéter, personne. Seule. Le bonheur. Que demander de plus, à part un petit combat ? Rien, être seul était décidément la meilleure des choses sur cette terre... Mais un combat, ou même mieux, une guerre ne serais pas de refus...
Finalement, elle sauta de son perchoir et s'en alla, en quête d'un quelconque divertissement.

Invité

Elle avait vu juste, c'était donc bien une des élèves absentes depuis la rentrée. Fio continua à accrocher ses fiches sur le tableau, lorsqu'un bruit d'une fenêtre que l'on ouvre se fit entendre. Le courant d'air ainsi créé fit frissonner Fiorenza qui s'empressa de fermer la fenêtre, tout en observant l'élève qui s'enfuyait à travers la cours.

Fio soupira de soulagement. Le comportemet de l'élève lui avait paru émettre une aura... Un désire de combattre. Ce n'était pas vraiment le lieu adéquat pour ça. Qui plus est, elle avait délibérement coupé court à la conversation. Heureusement, l'Italienne ne s'en était pas vexée , s'étant préparé à avoir quelques cas parmi les élèves. Après tout, le directeur et d'autres professeurs l'avait prévenu de l'attitude de certains élèves. En tout cas, le professeur se rappelerait dorénavant de faire attention à cette fameuse Pan Kitetsu à l'avenir.

Elle surveille le départ de son élève -si du moins on peut appeler élève quelqu'un qui e soit jamais venu en cours- apparement décidé à continuer sur la voie de l'absentéisme. Fiorenza repartit vers la salle des professeurs se demandant comment il était possible de venir à l'école dans le but de sécher les cours, autant rester chez soi...