Katekyo Hitman Reborn
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum rpg basé sur le manga Katekyo Hitman Reborn
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Mistrale Cadente

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 4:05

I. Identity.


    NOM: Cadente (signifie étoile filante en italien)
    PRÉNOM: Mistrale
    SURNOM: Aucun, elle ne tolère pas ce genre de familiarité. Mais elle était connue comme « la fille à la batte » dans son précédent collège ou encore « Ice Doll » par son physique.
    AGE: 15 ans
    NATIONALITE : Italienne
    SEXE: Féminin
    DATE & LIEU DE NAISSANCE: 21 juin, à Rome
    CAMP : Bien (Come to the good side, we have cookies !)


II. Apparence & Mental.


    Physique : Classée comme bizarrerie de la nature, la jeune fille est dotée d’un physique bien particulier, pour ne pas dire complètement anormal. « C’est un démon », laisse entendre certaines commères ou les petites gens effrayées par son physique. Pourtant, elle n’en demeure pas moins jolie. Mais c’est d’une beauté glaciale dont la demoiselle est affublée.

    Tout son être, chaque parcelles de son corps dégage une magnitude froide et pesante , comme si son corps avait été sculpté dans la glace. Son corps semble dire « Éloignez-vous ! » ou plus vulgairement « Dégage ou j‘te massacre à coups de Roberta .», tel un cri de désespoir avant une terrible catastrophe; un ultime avertissement avant un drame. Provocatrice, et fière de l’être, elle se tient toujours bien droite, le visage fièrement levé, la commissure de ses lèvres légèrement relevées hautainement. Le regard impassible.
    Avec attention, on découvre la blancheur exquise de son teint, qui ferait rougir de jalousie les plus jolies poupées de porcelaine exposées dans les vitrines de magasins. Ce teint qui apparaît presque maladif, s’accorde parfaitement avec l’étrange couleur blanche comme la neige de ses cheveux ondulés et longs, tellement … Ils sembleraient qu’ils tombent sur ses épaules, cascadent dans son dos et viennent chatouiller le creux de ses reins. Mais ce blanc ! Un blanc uni, naturel, parfait avec quelques reflets grisâtres et violacés… Lorsque ses cheveux volettent au gré du vent , on dirait un nuage qui tente vainement de prendre son envol, emporté par une brise marine .Hirsutes mais pourtant coupés en dégradé, et coiffés en bataille , des mèches encadrent son visages tandis qu’une frange coupée irrégulièrement barre son front et cache parfois ses yeux.
    Tout semble en accord parfait : teint blanc, cheveux blancs … Mais voilà que l’on croise son regard de glace. Un regard effrayant, tant par son désert de sentiments que par sa couleur. Bleu. Bleu comme un saphir brut et limpide comme l’eau d‘un ruisseau. Un regard vide, ou presque; si on s’y attarde, il est possible d’y lire un étrange sentiment. Un sentiment amer et douloureux, qui vous prend à la gorge et vous force à regretter le passé : la culpabilité. Étrange paradoxe, comment peut-on être si orgueilleux et doucement rongé par la culpabilité ?
    Une fine bouche et rosée comme un bouton de rose orne son visage. De temps en temps, une voix un peu cassée et sèche s’échappe de là. Ne vous attendez pas à ce qu’elle vous chante une comptine, il ne sortira de ce trou là que des atrocités qui irritera vos chastes oreilles d’âme pure et effarouchée… Oh bien sûr, ses lèvres se peignent parfois d’un sourire. Parfois. Et même lorsque celui-ci sera sincère, il apparaîtra désagréablement hautain, orgueilleux, et vous n’aurez qu’une envie, c’est de lui casser les dents.

    D’une fine carrure et plutôt svelte, on la croirait capable de casser du bambou à coup de revers de main. L’habit ne fait pas le moine très cher… Cette demoiselle est quand même capable de taper un bout de sucre sans se casser un ongle. Besoin d’une démonstration peut-être ? Ses épaules sont frêles, et ses mains toutes fines. Elles sont en revanche abîmées et constamment enroulées dans des bandages, afin qu’elle ne les blesse pas encore plus. Elle est aussi grande, pas gigantesque , elle ne dépasse pas les 1m70. Cela ne la gêne pas particulièrement de dépasser d'une tête certaines filles, ça l'arrange même.
    Et au niveau des formes… Plus ou moins développées. Elle possède une poitrine un peu plus généreuse que la moyenne, à peine. Ni trop grosse, ni trop petite, le juste milieu en somme.
    Son style vestimentaire est quelque peu… hum, spécial? Que ce soit en été ou en hiver, la belle est toujours vêtue d’un short ou d’une jupe. Un collant par-dessous pendant l’hiver, rien pour l’été. Son haut varie ensuite selon la température. Elle a une légère préférence pour les sous pull sans épaules. Un rien ne l’habille…
    Signe(s) physique(s) particuliers: Un collier en croix chromé qu‘elle ne quitte jamais. Elle a souvent dans la poche de son pantalon un paquet de cigarettes toutes tordues (puisqu‘elles sont tout le temps dans ses poches voyons !), en bonne fumeuse qu‘elle est. Et éventuellement un briquet; c’est nettement plus pratique pour allumer les dites cigarettes. Demander du feu a un passant lui brûlerait la bouche.

    Caractère : La demoiselle est une adolescente à fleur de peau, en plein dans l’âge des romances foireuses et naïves. Comme toutes les adolescente banales, elle aime faire les magasins, tout ce qui est mignon et les beaux garçons. Son rêve est de devenir une star, une idole et pouvoir rencontrer Johnny Depp, son amoureux imaginaire… JOOOKE ! J’ai le grand regret de vous annoncer que tout ce qui a été dit en haut est strictement faux. Si Mistrale était une jeune fille pareille, les choses seraient beaucoup plus simples et les bisounours ne tenteraient pas de l’assassiner à coup de bisous tout doux dans ses pires cauchemars. Oubliez donc le stéréotype de l’adolescente naïve et romantique. Vous allez avoir à faire à un être détestable et particulièrement irritant.

    En accord avec son physique de poupée de glace, son caractère est forgée dans la même matière. Cette matière dure qui vous glace le sang, vous fait claquer des dents. On a qu’une seule envie, c’est de s’enfuir loin et de ne plus jamais la revoir. Tout son être, toute son âme est sèche, vidée de tout bon sentiment. Ne persiste que dans ce désert la rancune et la rage. Ça se voit, ça se sent. Ses gestes sont rapides, nerveux même si ses paroles sont lentes, presque gracieuses. Ses sentiments sont si forts, si prenant : ils vous prennent à la gorge et resserrent sadiquement leur étreinte. Et elle aussi, elle est étouffée, au bord de la mort. Elle ne supporte plus le poids de ses propres sentiments. Vivre l’ennuie terriblement, survire l’éreinte. Mais elle ne peut pas abandonner aussi lâchement, elle qui déteste les faibles; ces personnes inutiles, ces larves semblables à sa génitrice. Elle est fière, trop orgueilleuse pour se laisser écraser comme ça. Alors elle se débat tant qu’elle peut, enferme tout ses sentiments dans une boîte, puis jette la clé pour ne plus pouvoir l’ouvrir. Pour ne plus avoir à souffrir. Ouvrir son cœur à quelque un d’autre, une autre être humain; cette espèce pour qui elle n’a aucun respect, serait inconcevable. Mistrale n’a besoin de personne pour soulager sa conscience, et personne n’a besoin d’elle. Tant mieux, être dépendant d’un autre est désagréable, c’est un signe de faiblesse. Que quelque un dépende d’elle l’entraverait dans ses faits et gestes, s’occuper de quelque un d’autre est stupide. Si elle n’y voit aucun avantage, elle serait capable de laisser mourir un Homme sur le bitume, partir sans se retourner. Elle n’a de pitié que pour elle-même. Mais les regrets, là… Oui, Mistrale sait le goût de la culpabilité. Elle a toujours cette désagréable sensation, comme un fardeau sur ses frêles épaules. Mais elle ne le montre pas, ce serait une telle honte! Que l’on sache ce fardeau, son secret …cette chose qu’elle retient aussi fort qu’elle peut. Le laisser s’échapper, affronter le regard des autres. Être encore une fois considérée comme un monstre la détruirait entièrement. Incapable de se relever, un coup fatal. Il est là, son fameux point faible, son talon d’Achille qu’elle camoufle en gelant tous ses sentiments et expressions.
    Sourire, pleurer, rire… Elle a oublié tout cela. C’est inutile, stupide et fatigant. Ça ne sert à rien; donc automatiquement rejeter par le caillou servant de cœur à la demoiselle. Parler est une perte temps, à quoi bon gaspiller sa salive ? Muette, taciturne, morne. Elle n’ouvre sa bouche que pour le strict nécessaire. Parfois des propos sarcastiques s‘échappent, aussi souvent que des louanges pour sa petite personne. Les formules de politesses sont exclues. Elle ne respecte que elle-même, elle n’aime qu’elle, persuadée d’être supérieure en tout point aux autres. Ce sont eux qui lui doivent le respect. Quelle vanité…

    Mais qui aurait le courage de supporter une telle demoiselle ? Arrogante, froide, susceptible et sans pitié… Sa compagnie laisse vraiment à désirer, en effet. Mais si sous ses airs de bloc de glace, si dans son désert de sentiments, se trouvait inconsciemment une petite fille recroquevillée sur elle-même, attendant tout bêtement le retour du beau temps ?
    Like/Dislike : Mistrale n'aime pas beaucoup de choses. Elles se résument à elle-même, son grand-père et sa batte de base-ball. C'est tout ce qu'elle aime et à quoi elle tient vraiment. C'est triste à dire mais son monde ne se limite qu'à ces trois et uniques choses. En revanche, elle déteste beaucoup de chose. En premier, sa mère, sa génitrice. Puis vient ensuite les personnes naïves à la limite du stupide et les hypocrites. Elle n'aime pas le bruit et préfère le silence. La foule lui donne mal à la tête. Le contact avec d'autres personnes la met mal à l'aise, et puis elle déteste le monde entier. Simple, non ?


IV. Liens & Relation(s)


    Famille :
    Mistrale Cadente Bccf809376df8eef73caa059a72fc Rosa Cadente / Mère / Décédée
    Rosa est la génitrice de Mistrale. La qualifier de mère serait mal approprié étant donné qu’elle déteste sa fille et ne lui a jamais apporté une quelconque attention. Rosa était autrefois une demoiselle vivante et fraîche. Sa jalousie l’a poussé à bout et a fait d’elle une sorte de démente. Après avoir dit tout ce qu’elle avait sur le cœur, elle se suicida en sautant de la fenêtre de la demeure de ses parents. Enterrée en Italie.

    Mistrale Cadente 2fd91520f938e0762d0de782c2903 Solaar Negro / Père / Perdu dans la nature / 35 ans
    Solaar est le père de Mistrale. C’est lui qui agressa Rosa un soir. On ne sait pas grand-chose sur lui, mis à part qu’il était recherché par la police locale pour divers motifs : vol à l’étalage, agression physique et verbale puis sexuelle, incendie volontaire. Bref, un petit criminel. Solaar n’a pas eu une enfance très heureuse, ce qui expliquerait ses nombreuses déviances. Sa mère le battait, son père était alcoolique et sa sœur une catin des bas quartiers. Il dût trouver ses propres moyens pour survivre.

    Mistrale Cadente A5477285cc32afc5376ee3b5511fd Roberto Cadente / Grand-père / Mafieux / Veuf
    Roberto est le grand-père et père de substitution de Mistrale. Il apporta à cette dernière l’affection et l’éducation qui lui manquait. C’est un parent très dévoué; il a après tout brisé une tradition familiale pour sa petite fille qu’il chérit temps. Il était autrefois mariée à Darna Cadente, décédée d’une mauvaise grippe. Dernièrement, sa petite-fille lui cause beaucoup de soucis et lui fait perdre ses cheveux qu’il a déjà bien du mal à conserver. Roberto a décidé de faire de Mistrale un membre de la famille Cavallone accompli et fier. Il se charge donc de son éducation de mafieuse.

    Relationship: Pépé Roberto, décrit plus haut (parce que pépé, c’est le plus fort et le plus sexy, oh oui !). Et enfin Roberta, une batte de baseball. Certains ont un caillou ou un bout de bois en meilleur ami, Mistrale, elle, a une batte de baseball en métal. Originalité, voyons !


IV. Arme & Technique(s)


    Arme : Une batte de baseball. Si, je vous jure qu’une balle de baseball, correctement maniée, avec hardiesses et dextérité, ça fait mal. TRES mal. Pour son pépé, Mistrale est trop jeune pour manier une arme à feu. Et surtout que pépé à peur pour sa vie si il mettait une arme entre les mains de sa petite fille.
    La particularité de Roberta, car c’est ainsi que s’appelle la batte, est en métal et arbore une couleur argentée maculée de tâches de sang séchées. De peur de l’abîmée (no comment), elle l’enroule souvent de vieux papiers journaux. Mistrale est TRES attachée à sa batte de baseball et la considère comme une personne à part entière, soit son alliée. Elle est capable de remuer ciel et terre si elle est brusquement séparée d'elle.

    Autre(s):Mistrale est italienne, à toujours vécu en italie, à pris anglais en LV1 et Allemand en LV2... Son grand-père lui apprend le japonais. Elle baragouine donc quelque mots et expressions dans cette langue, autant qu'elle peut. Ne vous étonnez donc pas à ce qu'elle vous réponde en italien.


Dernière édition par Mistrale Cadente le Dim 28 Déc - 22:00, édité 23 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 4:13

Sorry pour le double post, l'histoire ne rentre pas dans un seul message. Je l'ai donc divisée en deux partie. La deuxième partie suivra dans le prochain message ><)

III. ___Story*


    « Dis Maman… est-ce que tu m’aimes ? Rien qu’un peu ? Parce que moi,moi… »
    Je t’aime plus que tout au monde, tu sais…
    Le plat tombe. Le sourire se fige, les yeux se vident. Le masque tombe. Un rire dément vient briser le silence qui s’était installé. La pièce est finie.
    « Comment pourrais-je t’aimer ?! Petit monstre! Je te hais, je te hais! Tu me le rappelles sans cesse… cet homme… cette pourriture ! Si seulement tu pouvais mourir… »
    Tu es si cruelle maman, parfois.

    Si seulement elle n’était pas sortie ce soir là. Si seulement elle n’avait pas décidé de quitter si brutalement la demeure. Si seulement elle avait été un peu plus sage. Tout ceci ne serait jamais arrivé. Je ne serais pas née alors.. On pourrait refaire le monde avec des « si ». Elle le savait. Rosa le savait. Et c’est justement pour ça qu’elle regrettait amèrement son passé.
    Rosa était une belle femme autrefois. Elle n’avait pas un physique particulier - brune aux yeux verts- mais elle dégageait la joie de vivre et son rire était capable d’apaiser les âmes les plus tourmentées. C’était inopiné une telle candeur dans le milieu de la mafia. Enfin, Rosa n’était pas directement plongé dans ce sombre milieu. Elle était au service d’une des plus grande famille de mafioso , les Cavallone. Une simple servante, femme de ménage. Rien de bien extraordinaire. Et Rosa s’en contentait. Depuis des lustres, sa famille était incrustée dans les Cavallone, et on était mafieux de père en fils et servante de mère à fille. Il était impossible pour eux de voir un garçon devenir servant et une fille mafieuse. Un brin misogynes les Cadente… Mais que voulez-vous, il était impossible de les faire changer d’avis et briser la tradition serait un tel blasphème pour leurs ancêtres, qu’il valait mieux accepter son destin que d’être maudit jusqu’au 10 prochaines générations.
    Rosa était naïve ; elle croyait au grand amour, à l’âme sœur. Rosa était d‘ailleurs folle amoureuse d‘un homme quelconque, banal et pas très intelligent mais que voulez-vous, Rosa en était tombée bêtement amoureuse. Maman était stupide. Seulement, Rosa n’avait pas encore vu de ses propres yeux la démonstration de ce prétendu grand amour, si ce n’est que chez les autres. Les « autres » devenaient célèbres, promus, avaient des enfants… Le problème était là, chez Rosa. Elle enviait les autres, à tel point qu’elle finissait par les jalouser puis les détester. Et plus le temps s’écoulait, et plus cette jalousie grandissait. Et plus Rosa se perdait. Fini le temps où elle riait sincèrement, où un sourire était perpétuellement accroché à ses lèvres rosées. Rosa s’était fané, lamentablement rongée par cette jalousie. Elle s’était éloignée des autres, avait rejeté sa propre famille… Elle s’était elle-même enfermée dans la solitude. Et me voilà qui fait la même erreur que cette idiote. « Toujours les autres, les autres, vivre pour les autres »[ se répétait doucement Rosa, en proie à la folie. Et puis un jour, Rosa fit, comment dire… une grosse bêtise. Rosa avait une sœur de 5 ans sa cadette, Nina. Un beau jour, Nina vint prévenir sa sœur de son mariage. De son union avec cet homme quelconque, banal et pas très intelligent qu’elle avait chérit pendant tant d’années. Nina savait que Rosa aimait cet homme, elle ne cessait pas de lui en parler. D’où la raison que l’annonce fut encore plus savoureuse. Si Rosa était douce et attentionnée, Nina était froide et mesquine. Et effectivement, cet homme avait été stupide pour tomber dans les filets de Ursula Nina. Ainsi, Rosa explosa de rage et se jeta sur sa sœur. Elles se giflaient, se tiraient les cheveux, se griffaient. Nina avait du mal à résister à sa sœur, animée par la haine qu’elle avait accumulée tout au long de ces années. Et alors, Rosa glissa rapidement ses mains autours du cou de sa sœur et elle les resserra doucement… Nina se débattait, s’agitait sous la carrure, pourtant légère, de Rosa. Heureusement pour Nina quelque un qui passait par là s’aperçut du combat et empêcha cette folle de Rosa d’étrangler sa sœur. Nina, enfin libre, s’enfuit en courant, craignant que sa sœur ne se jette encore sur elle. Rosa hurla de tout son cœur, démente «Traîtresse !! Traîtresse ! Tu mérites la mort ! Nos ancêtres auraient honte de toi, oh oui ! Mais tu verras Nina, tu verras ! Si ce n’est pas moi qui le fait, quelque un d’autre te tuera !! ». Puis, Rosa se défit de la personne qui l’avait arrêtée et se dirigea en courant vers sa chambre. Elle prit un grand sac et y fourra quelques vêtements. Et elle partit, comme ça. Sans un mot, seule avec sa rage. Et plus jamais on entendit parler de Rosa.
    Que devint-elle ? Une ombre. Elle s’était installée en ville. Le jour, elle travaillait en maison de retraite, et le soir elle écumait les bars. Quelle triste vie. Rosa regrettait d’être partie. Mais elle ne pouvait plus revenir maintenant. Elle avait fuit pendant tant de temps. Comment revenir en arrière ? Elle avait sa fierté après tout. Enfin, plus pour longtemps.
    En effet, un jour, alors que Rosa était complètement soule et que le gérant du bar l’avait virée puisqu’elle … draguait sans vergogne le pauvre serveur, en rentrant chez elle, sa vie bascula. Rose emprunta ce qu’elle crût être un raccourci, ses sens engourdis, le raccourci se révéla être une impasse. Grognant contre elle-même, elle décida de faire demi-tour. Ce qu’elle ne put pas faire. Rosa était si embrouillée qu’elle ne s’était pas rendue compte qu’on l’avait suivie, et n’avait même pas entendu ses respiration rauque. Sur le coup, elle sursauta puis se calmant, elle s’avança, bien qu’intimidée par l’homme qui se trouvait en face d’elle. Soudainement, l’homme se jeta sur elle, la propulsant au sol. Rosa se souvient très bien de la douleur qu’elle ressentit à ce moment là. Et encore plus des yeux bleus , féroces et emplis de haine de son agresseur. Les rayons de la lune éclairait sa chevelure blonde, presque blanche. Et les larmes qui coulaient sur les joues de Rosa. La pauvre femme avait eu beau se débattre, hurler sa douleur; rien ne put empêcher cet homme de détruire cette pauvre rose. Déchirée. Rosa était détruite, la faible lueur d’espoir qu’elle gardait précieusement venait de s’éteindre brutalement.
    Neuf mois s’étaient écoulés depuis cet évènement des plus traumatisants pour Rosa. Terrorisée et sa fierté volée, Rosa retourna vers ses parents sans rechigner, et elle fut même heureuse de retrouver la froideur habituelle de son foyer. Rosa n’avait parlé à personne de son agression, redoutant les regards médisants, les qu’en dira-t-on. Le jugement des autres, tout simplement. Elle n’avait pas eu le courage de l’avouer. Elle n’avait plus le courage de survivre, tout simplement. Et c’est pour ça, que dans sa chambre à une maternité quelconque, un nouveau-né ne cessait pas de pleurer pour attirer l’attention de sa mère. Tout simplement moi Mais Rosa n’entendait plus rien. Le regard vidait de sentiments, les bras ballants, Rosa observait le ciel bleu vif d’été. Qui lui semblait soudainement bien morne…


Dernière édition par Mistrale Cadente le Dim 28 Déc - 20:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 4:14

    Maman ne pouvait pas m’aimer. Maman ne pouvait pas m’accepter.
    Les phrases tournent en rond dans sa tête.
    « Alors, t’es un monstre à ce qu’il paraît ? »
    C’est ça. Je suis un monstre, une immondice. Je n’arrive même plus à pleurer ou à sourire. C’est si fatiguant…

    Mistrale Cadente, ainsi s’appelle l’enfant. Une petite fille bien triste d’ailleurs, d’après ses maîtres d’école. Silencieuse et seule. On ne la voit jamais, on ne l’entend jamais. On écorche son nom à l’appel, et puis on finit par l’oublier. Et c’est comme ça qu’elle attend la fin de journée. Mais il n’y a personne pour l’attendre elle, à la sortie. Tandis que les autres enfants se jettent dans les bras de leur parents, Mistrale se contente d’attendre encore, en espérant que sa mère arrive, soudainement, en courant, essoufflée. Pour enfin lui sourire et la prendre dans ses bras. Mais jamais personne n’est venu pour moi. Et elle attendait comme ça jusqu’à ce que la nuit tombe. Et enfin, elle rentrait. Sa mère occupait à nettoyer, faisant son possible pour ne pas poser ses yeux sur cette enfant. Cette chose qu’elle avait mis au monde.
    Parfois, Mistrale questionnait sa mère. Elle n’a jamais eu de réponse. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai entendu que deux fois la voix de ma mère. Pourtant une fois, elle osa. Elle osa cette question qui brûlait ses lèvres.
    « Dis maman… pourquoi j’ai pas de papa ? » [
    Rosa trembla. Elle s’était préparée à cette question, mentalement. Mais la réalité est encore plus douloureuse.
    « Il est mort. » lâcha-t-elle sèchement.
    « … C’était quelque un de bien. »
    « Non, c’était une pourriture. »
    Au moins Rosa avait été sincère envers sa fille une seule fois. Et plus jamais Mistrale ne questionna sa mère à propos de son père. Encore jeune, Mistrale aimait sa mère et pensait que si maman le disait, c’était la vérité.

    Pourtant, il y avait bien une personne qui acceptait Mistrale telle qu’elle était, et qui lui montrait son amour, c’était bien son grand-père; Roberto. Ce vieil homme avait honte du comportement de sa fille envers Mistrale et pour panser le vide sentimental de Mistrale, il s’occupait d’elle. Un peu maladroitement cependant, peu habitué au contact humain et encore moins d’un enfant, qui plus est une fille. Il aimait bien Mistrale, après tout. Lorsque tu souris, ça me fait chaud au cœur, disait-il à sa petite fille adorée. Et surtout, ça réchauffait celui de Mistrale gelait depuis quelque temps.
    C’est bien sûr le grand-père qui se chargeait de l’éducation de sa petite-fille. Normalement, Mistrale aurait dû suivre l’éducation de sa mère, afin de devenir servante. Sa mère refusait de lui parler. La grand-mère avait décédé quelques années auparavant. Nina ne voulait pas voir le rejeton de celle qui avait faillit la tuer. Ainsi Mistrale reçut une éducation de mafieux, de Roberto. Au début, Roberto était plutôt réticent. Il ne voulait pas être maudit après tout ! Mais il ne voulait pas non plus mourir par une balle perdue de sa petite fille qui venait de dénicher l’arme de son grand-père… OWNED le vieux

    Et ainsi Mistrale grandit, emmurée dans sa solitude. Son seul ami était son grand-père et… et une batte de baseball que ce dernier lui avait offert pour son dixième anniversaire. En hommage à son « vieux », comme elle aimait l’appeler, elle appela sa batte Roberta. Et jamais Mistrale ne s’en sépara. Si, si. Elle dormait avec, allait à l’école avec, ce qui lui apportait des petits problèmes avec ses camarades d’ailleurs, souvent confrontés à … faire connaissance avec cette batte, hum. Mais malgré toute l’affection que lui apportait son grand-père, il manquait à la petite fille l’amour de sa mère. Et c’est pour ça, qu’un beau jour, elle décida de l’affronter, épuisée de se faire rejeter par sa génitrice.
    « Dis Maman… est-ce que tu m’aimes ? Rien qu’un peu ? Parce que moi,moi… »
    Je t’aime plus que tout au monde, tu sais…
    Le plat que sa mère tenait s’effondre sur le sol, et se brise en milles morceaux. Le regard de Rosa se vida et le silence régna. Puis enfin, un rire dément pris place. Un rire fort et violent qui terrorisait Mistrale. Et puis Rosa craqua, encore une fois.
    « Comment pourrais-je t’aimer ?! Petit monstre! Je te hais, je te hais! Tu me le rappelles sans cesse… cet homme… cette pourriture ! Si seulement tu pouvais mourir… »
    Et puis elle dit tout. Tout ce qu’elle avait sur le cœur. Qu’importe si ses mots brisaient celui de sa fille, le sien n’en été que soulagé. Mistrale appris ainsi le terrible secret de sa création. La raison de la froideur de sa mère envers elle. Quelle choquante révélation. Si bouleversante que Mistrale n’arrivait même plus à pleurer.
    « Dommage que tu ne pleures plus petit monstre, j’aurais aimé voir ton visage inondé de larmes ! »
    Le désespoir se lisait dans le regard saphir de la petite fille. Elle n’en pouvait plus. Il fallait qu’elle parte. Alors elle s’enfuit. Elle dévala la demeure en pleurant, en hurlant le prénom de son grand-père. Lorsqu’elle le trouva, elle se jeta dans ses bras et y déversa toute sa tristesse et la douleur que subissait son cœur. Pour la première et dernière fois de sa vie, Mistrale se plaignit de son sort. Car ce n’était qu’avec son grand-père qu’elle se sentait en sécurité.
    Quelques jours plus tard, Rosa était morte. Un suicide, à ce qu’il parait. A l’enterrement, peu de personnes pleurèrent. Rosa n’était pas très appréciée chez les autres. Mais que ces derniers ne pleurent pas, ce n’était pas choquant. Le plus étonnant était que son père et sa fille ne pleurent pas, eux. Ils se tenaient droits devant sa tombe, le visage relevé fièrement. Ils se tenaient la mains. Celle de Mistrale tremblait.

    Roberto prit donc en charge l’éducation de sa petite fille. Qui en entrant dans l’adolescence, se transforma en un petit démon, une délinquante juvénile, une adolescente à problème. Violente au collège, elle y allait toujours accompagnée de Roberta, sa batte qui était devenue sa seule alliée, et qui se maculée au fils des mois de tâches de sang. En effet, Mistrale se battait souvent au collège. Des idiots des classes supérieures ne toléraient pas son comportement jugeant qu’elle faisait son intéressante. A quinze ans, elle avait envoyé un quart du collège à l’hôpital, en tout, brisé à plusieurs reprises les vitres du collège, détruit les ordinateurs de la salle d’informatique, saccagé la bibliothèque, brûlé plus de trente fois les corbeilles à papier, volé une cinquantaine de fois la perruque du directeur… Ce spectacle désolait Roberto. Elle était si violente au collège et si douce avec lui qu’il ne savait plus quoi faire d’elle. Malgré tout, il devait faire d’elle un parfait petit soldat, prêt à servir la famille Cavallone. Il était heureux de constater qu’elle était douée. Et qu’elle n’utilisait pas ce qu’il lui enseignait au collège. Mise à part bien sûr l’intrusion dans le bureau du directeur pour voler sa perruque. Mais qu’importe, Roberto n’était pas au courant pour la perruque.
    Un jour pourtant, Mistrale fut accusée d’une faute plus grave. Et appris amèrement que le passé rattrape toujours le présent, hélas. Un groupe de collégienne plus âgées que Mistrale coincèrent cette dernière au toit du collège, où elle séchait habituellement les cours. Encerclée, mais nullement intimidée, Mistrale les écoutait.
    « Hey , Cadente ! C’est vrai que ta mère était une p*te ? »
    Qu‘est-ce que j‘en sais ? J‘ai une tête à suivre ses activités nocturnes ?.
    « Et c’est vrai qu’elle s’est faite engrossée par un clochard ? »
    Je connais pas mon père, bande de piafs sans cervelle. Si je le connaissais, je lui aurais déjà arrachait les cacahuètes.
    « T‘es le fruit d‘un viol, un truc du genre…»
    De quoi tu te mêles ? Encore un mot et je te tue.
    « Comment ta mère à fait ? T’es un peu comme un monstre , nan ? J’comprend qu’elle ait sautée de sa fenêtre ! »
    Et le sang de Mistrale ne fit qu’un tour . Elle poussa violemment la chef de bande contre le mur de la corniche du toit et planta ensuite avec violence sa batte non loin de sa tête . Doucement , elle rapprocha son visage du sien et elle lui murmura .
    « Bingo. Laisse moi te récompenser … »
    Et elle écrasa alors sa batte sur le visage de la jeune fille. Il y eu du sang , beaucoup de sang . Le reste du groupe s’enfuit prévenir un surveillant , tandis que Mistrale observait le corps gisant au sol de l’adolescente . Était-elle encore consciente ? Mistrale ne le savait pas et ne s‘en inquiétait pas. Elle s’accroupit près d’elle.
    « Tu es tellement faible. Tellement ennuyante. Tu ne mérites vraiment pas de vivre. Mais tu as de la chance aujourd’hui… le monstre qui sommeille en moi n’est pas complètement réveillé… Prend garde à toi, petite larve. »
    Et alors , elle partit , l’abandonnant en baignant dans son propre sang . Bien sûr , les surveillants vinrent attrapés Mistrale . Ils furent tout de même réticents à cela lorsqu’ils virent la batte ensanglantée et du sang sur ses joues . Mais on ne laisse libre de telles personnes . Après de maintes négociations avec le directeur , les parents de la victime et Roberto, il fut décidée que cette dernière serait renvoyée et irait étudier dans un autre établissement. Roberto était mort de honte. Comment sa petite fille, la chair de sa chair, avait-elle pu faire une chose pareille ? Sans cœur. C’est tout ce qui venait en tête de Roberto lorsqu’il regardait sa petite fille.
    Quelques jours plus tard, Roberto, en tant que mafieux toujours en état de marche (il n’a que 60 ans après tout), se vit confier une mission. Laquelle ? Remettre sur le droit chemin sa petite fille. La petite était promise à un bel avenir dans la mafia, seulement si elle savait mieux contrôler ses émotions, et surtout si elle ne faisait plus honte à sa famille d’une telle façon. Ainsi, pour calmer cet évènement et pour changer d’air, Roberto et sa petite fille s’envoyèrent au Japon. Dans sa folle jeunesse, Roberto avait vécu au Japon. Cela ne lui posait pas de problème. En revanche, à sa petite fille qui ne savait pas parler un mot en japonais, si.

    Et si je faisais sauter le Japon ?



Fin de l'histoire, pour de bon . Bravo aux courageux qui l'auront lu entièrement x'D


Dernière édition par Mistrale Cadente le Dim 28 Déc - 20:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 7:25

Wahou ! je me permet de poster ici pour te félicité c'est une superbe présentation ! bienvenu parmis-nous je pense que tu n'auras aucun mal a te faire validé ^^

PS : Désolé June, Méchano-Baka d'avoir posté ici je ne le referais plus promis ^_^
Revenir en haut Aller en bas
Takeshi Yamamoto
Vongola | Rain Guardian
Takeshi Yamamoto


Messages : 405
Date d'inscription : 23/11/2008
Age : 30
Localisation : Près d'une balle de Base-ball !

Feuille de personnage
Age du perso: 15 ans
Humeur: Joyeuse ;D
Relation:

Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 13:35

Tsunaa... x)
Bienvenue.
Fiche très prometteuse, même si je n'ai lu que le physique ^^
J'aime beaucoup ton style *___*

Bonne continuation pour cette jolie fiche qui semble être bien parti ;D
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 22:00

Merci beaucoup ! Mais si ça continue, je vais choper la grosse tête, j'arrive déjà pas à passer les portes ... /SPAAF/ Enfin, re- merci , ça me fait plaisir ♥️

Et sinon, voilà, j'ai fini ma fiche :3 (HALLELUYAAAAAAAAAAAAAH)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 23:54

Très belle fiche Wink
Donc Fiche validée
Bon jeu parmi nous
Revenir en haut Aller en bas
Takeshi Yamamoto
Vongola | Rain Guardian
Takeshi Yamamoto


Messages : 405
Date d'inscription : 23/11/2008
Age : 30
Localisation : Près d'une balle de Base-ball !

Feuille de personnage
Age du perso: 15 ans
Humeur: Joyeuse ;D
Relation:

Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyDim 28 Déc - 23:59

Zut, Tu m'as devancé >___<'

En tout cas, jolie histoire la miss *____*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente EmptyLun 29 Déc - 18:23

Mistrale Cadente a écrit:

CAMP : Bien (Come to the good side, we have cookies !)

Rien que pour ça, ça devrait être le bannissement. Seul le Dark Side offre des cookies. Cf ma signature. Namého.

Mis à part ça, bienvenue. Enfin je crois. Mmm... en fait oui allez, c'est un bon jour (pourquoi? Aucune idée. M'en tape en fait. )

Bref. Belle fiche. Et have Fun. geek
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Mistrale Cadente Empty
MessageSujet: Re: Mistrale Cadente   Mistrale Cadente Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mistrale Cadente
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» RP avec Mistrale [terminée]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Katekyo Hitman Reborn :: Archive Hors-rpg-
Sauter vers: